Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), trois espaces protégés (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », les « parois de Bruniquel » et la « grotte de la Pierre Plantée ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bruniquel est une commune rurale qui compte 639 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 1 861 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les bruniquelais ou bruniquelaises.
La commune de Bruniquel est située en Tarn-et-Garonne, entre les villes de Montauban, à l'ouest, et Carmaux et Albi, à l'est. Elle est limitrophe du département du Tarn.
À la limite du département du Tarn, les environs de Bruniquel sont très boisés, où se rejoignent trois régions naturelles : les collines et plaines du Bas-Quercy, plateau calcaire du causse et à l'est avec le massif de la forêt de Grésigne.
Bruniquel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de 11 660 ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sèches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées[21] ;
Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22] ;
la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe)[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] :
les « causse sud de Bruniquel, basse vallée de la Vère et falaises de combe Male » (235 ha)[25] ;
l'« ensemble de grottes des Barthasses » (179 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26] ;
les « falaises et pentes de Nidauzel » (16 ha)[27] ;
la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
la « vallée du lac du Gouyre » (336 ha), couvrant 4 communes du département[29] ;
les « village et falaise de Bruniquel » (24 ha)[30] ;
le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[31] ;
Au , Bruniquel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), prairies (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2003, 2007 et 2021[38],[35].
Bruniquel est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 483 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 1999, 2003, 2006, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].
La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-Géraud, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et 15 millions de mètres cubes[45],[46],[47]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[48].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bruniquel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brenechildum en 1083[50]
Le toponymeBruniquel représente la fixation absolue du nom de femme germanique Brunihild, au sens de « domaine de Brunehild(e) »[50],[51],[52].
Homonymie avec Bourniquel (Dordogne)[50] qui a subi une évolution phonétique semblable en ce qui concerne la finale, mais différente pour la première syllabe dans laquelle Bru- est devenu Bour- par métathèse de -r-.
Remarque : la fixation d'un nom de personne dans la toponymie de manière absolue, c'est-à-dire sans affixe ou appellatif toponymique est fréquente dans le domaine occitan, mais plus rare dans le domaine d'oïl. C'est pourquoi, par exemple, le même nom de personne est attesté suivi d'un appellatif dans Brunehamel (Brunehaumes 1216-1217) en Picardie[50].
La grotte de Bruniquel, explorée à partir de 1990 par la Société Spéléo-Archéologique de Caussade, a livré des indices de fréquentation du milieu souterrain profond[53]. À 350 mètres de l'entrée de la cavité, des structures anthropiques sont associées à un ossement d'ours daté de plus de 47 600 ans av. J.-C. En 2016 des recherches démontrent que ces structures datent de −176 500 (à 2 000 ans près)[54]. Il s'agit de structures établies non pas par l'homo sapiens, qui n'était pas encore présent en Europe mais par l'Homme de Néandertal[55].
La grotte de Mayrière supérieure, une grotte ornée ayant livré deux peintures de bison probablement antérieures au Magdalénien. Ces peintures ont été fortement abîmées en 1992 par un groupe d'éclaireuses éclaireurs de France ayant entrepris de nettoyer les parois de la cavité.
La grotte de Mayrière inférieure, ou grotte de Paxolles, moins connue que la précédente et occupée seulement à l'âge du bronze. Elle a livré une épingle à tête enroulée[57].
Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.
Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le XIVe et le XVIe siècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante : elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).
Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au XIXe siècle où se développent les forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.
Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.
L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.
De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2022, la commune comptait 639 habitants[Note 8], en évolution de +4,58 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les vendanges à l'ancienne ont été organisées au château en septembre sur un week-end jusqu'en 2015. Un cortège de villageois partait à pied vendanger à la main une rangée de vigne. Le raisin était porté au pressoir du château et pressé manuellement. Le moût était vendu aux participants.
Le Festival des châteaux de Bruniquel est créé par Franck T'Hézan et Michel Montet en 1997. L'association "compagnie de la Tour Brunehaut" est créée en 1997 pour mettre en œuvre la production de la première pièce "Croquefer". Tous les ans, fin juillet et début août, un opéra bouffe de Jacques Offenbach mis en œuvre par des acteurs et chanteurs professionnels est ainsi joué dans le décor naturel du château médiéval et en plein air. De nombreux bénévoles du village et des alentours participent à l'événement artistique. Jean-Christophe Keck, spécialiste de l'œuvre d'Offenbach, est chargé de la direction musicale. À la suite de chaque représentation de l'Opéra-bouffe, les tables d'hôtes permettent au spectateurs qui se sont acquittés d'un ticket payant, de retrouver les artistes dans la cour des châteaux, à l’occasion d’un brespail (mot occitan «petit en-cas»). Le festival vit grâce au soutien de nombreux partenaires officiels départementaux, régionaux et nationaux, associations et organisations ainsi qu'à l'aide financière de plus de cinq cents mécènes. Le festival accueille environ 5 000 spectateurs par an.
Les Nuits frappées de Bruniquel, festival de batucadas, se tient tous les ans depuis 2011 à l'automne dans les rues et au château. L'accès est libre et gratuit.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 370 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (61,9 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 114 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 11].
Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 64 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
80 établissements[Note 11] sont implantés à Bruniquel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
80
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
11
13,8 %
(9,6 %)
Construction
9
11,3 %
(14,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
26
32,5 %
(29,7 %)
Information et communication
2
2,5 %
(1,9 %)
Activités immobilières
2
2,5 %
(3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
13,8 %
(14,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
7
8,8 %
(13,6 %)
Autres activités de services
12
15 %
(9,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 80 entreprises implantées à Bruniquel), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[71] :
Esperou, production d'électricité (209 k€)
Les Gorges De L'aveyron, restauration traditionnelle (202 k€)
LC Sud Controle, contrôle technique automobile (200 k€)
Translatour, traduction et interprétation (155 k€)
L'économie du village est en grande partie basée sur son fort tourisme : Bruniquel est considéré comme un des plus beaux villages de France[72],[73],[74]. Le village abrite d'ailleurs un camping (2 étoiles)[I 16], et des établissements faisant chambres d'hôtes[75]. Elle a reposé sur la viticulture (coteaux-du-quercy), mais les dernières vignes de la commune sont arrachées en 2015.
En 2009, Bruniquel accueillait 40 entreprises, dont 77,5 % dans le commerce, les transports ou services divers[I 16].
Dans la rue principale (rue Droite de la Peyre) et la rue Bombe-Cul se trouvent divers artisans d'art et artistes.
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 34 en 2000 puis à 16 en 2010[78] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[79],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 897 ha en 1988 à 534 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 49 ha[78].
La grotte de Bruniquel, découverte en 1992, a livré des traces d'activité humaine en milieu souterrain probablement très anciennes (env. - 176 500 ans).
L'église Saint-Maffre de Bruniquel[81], ancienne église priorale, est située à 2 km environ au sud-ouest du village. Le prieuré aurait été fondé à la fin du XIe siècle. De l'époque romane, l'église conserve son transept et son chevet, avec trois absides, le reste de l'édifice ayant été remanié à diverses reprises : la nef a finalement été reconstruite au début du XXe siècle. Les façades du chœur et du croisillon sud du transept ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1947[82].
Dans le village s'élève l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[83]. L'église a été construite à la fin du XIIIe siècle, elle est mentionnée comme église neuve au début du XIVe siècle. Il s'agissait vraisemblablement d'un édifice rectangulaire à chevet plat, et flanquée de chapelles latérales, au moins au nord. L'édifice est abattu en 1622 pendant les Guerres de religion, puis reconstruit à partir de 1635. Par la suite, le chevet plat est transformé en une abside semi-circulaire. La façade occidentale est enfin reprise en 1814, avec l'édification de l'actuel clocher-mur. Il subsiste de l'édifice médiéval des éléments dans la chapelle latérale nord-est.
Comte d'Alauzier, « Un village fortifié, Bruniquel », Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, t. 77, , p. 71-80 (lire en ligne)
Pierre Malrieu, Bruniquel, cité médiévale en Quercy, Éditions Loubatières (collection Terres du Sud no 58), Portet-sur-Garonne, 1992 (ISBN2-86266-172-4) ; p. 32
Virginie Czerniak, Bruniquel. Peintures murales médiévales inédites dans une maison place de l'Horloge, p. 386-388, dans Bulletin monumental, 2016, tome 174-3 (ISBN978-2-901837-64-0)
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[77].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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