Bréviandes

Bréviandes
Bréviandes
La mairie.
Blason de Bréviandes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Thierry Blasco
2020-2026
Code postal 10450
Code commune 10060
Démographie
Gentilé Bréviandois
Population
municipale
3 034 hab. (2021 en évolution de +11,71 % par rapport à 2015)
Densité 494 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 25″ nord, 4° 05′ 47″ est
Superficie 6,14 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Troyes
(banlieue)
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bréviandes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bréviandes
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Bréviandes
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bréviandes
Liens
Site web breviandes.fr

Bréviandes est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Bréviandes
Saint-Julien-les-Villas Rouilly-Saint-Loup
Rosières-près-Troyes Bréviandes
Saint-Léger-près-Troyes Buchères Verrières

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, l'Hozain, le canal de Saint Julien, la Hurande, le Triffoire, le canal des Flotteurs et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

La Seine, un fleuve long de 775 km[2], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle irrigue la commune dans sa partie est.

L'Hozain, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Lantages et se jette dans la Seine sur la commune, après avoir traversé douze communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bréviandes[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Bois de Marivats (1,6 ha) et les Neufs Arpents (0,9 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Bréviandes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,1 %), zones urbanisées (27,4 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom du village (et des diverses communes au nom similaire en France) vient de « brève viande » dans le sens de maigre pitance. Non que les paysans d'autrefois eussent l'habitude de manger de la viande, mais il faut savoir que le mot « viande » était alors utilisé pour la nourriture en général (du bas latin vivanda, ce qui sert à vivre, « vivance »). Ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle que le mot « viande » se substituera à « chair ».

C'est l'un des quelques villages et lieux-dits de France dont le nom, transmis par les petites-gens (étymologie populaire), est lié à la dureté de sa terre pour les paysans ou à la production d'icelle comme Rompéchine en Charente, Bapaume dans le Nord-Pas-de-Calais, Bramefain et Balledent dans le Limousin ou encore Moque-Baril et Trompe-souris en Touraine parmi une multitude d'autres…

L'ajout du s est moderne, jusqu'au milieu du XIXe siècle, ce s n'apparait pas.

Pointes de fléchés du Rubané trouvées à Bréviandes.

Le site archéologique de « Bréviandes les Pointes » et les Grèvottes, a été utilisé à plusieurs reprises comme lieu de sépulture du Néolithique ancien (~5200 cal av. J.-C.) au début de l'âge du Bronze final (~1200 cal av. J.-C.)[13].

Pendant l'Antiquité, la voie romaine de Troyes à Vertault traverse le territoire, Charles le Chauve cite le village Brinnia[14] comme possession de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle entre 840 et 854. Il y avait le moulin de la Faissenelles à Bréviande qui a été donné par Gilo de Torneel, en 1187, à la léproserie des Deux-Eaux[15] de Troyes qui a été à blé et à papier. Il passe à une date indéterminée à la ville de Troyes qui le louait en 1567 à Guyon Richard papetier. Il ne laisse pas de trace de location après 1627.
Avant la Révolution française de 1789, la commune était divisée en trois parts.

  • Bréviande-Saint-Léger, à l'ouest de la route de Bourgogne.
  • Bréviande-Sancey.
  • Villepart. Elles étaient toutes trois communes en 1790 avant d'être réunies en 1795 en Bréviande qui fait partie du canton de Saint-Germain jusqu'au 25 ventôse An X.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 Michel Guinot PS  
en cours Thierry Blasco[16]
Réélu pour le mandat 2020-2026 [17]
DVG Fonctionnaire
Vice–président de Troyes Champagne Métropole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 3 034 habitants[Note 4], en évolution de +11,71 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
161550583548583633664663641
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
593568553564561533566579530
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513524522593690747765734791
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9251 0951 5011 6831 6871 9262 0622 1372 259
2014 2019 2021 - - - - - -
2 6592 8513 034------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 28,2 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 1 474 hommes pour 1 560 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,30 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
3,3 
7,0 
75-89 ans
9,7 
16,6 
60-74 ans
16,9 
20,7 
45-59 ans
19,8 
19,5 
30-44 ans
19,1 
15,7 
15-29 ans
13,8 
19,6 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,4 
75-89 ans
10,2 
17,4 
60-74 ans
18,4 
19,4 
45-59 ans
19 
17,8 
30-44 ans
17,3 
18,3 
15-29 ans
15,9 
19 
0-14 ans
17,1 

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Étienne Chilot (1978-), historien, éditeur, journaliste et homme politique français, a passé sa jeunesse à Bréviandes.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Bréviandes Blason
D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef d'azur chargé de quatre burelles ondées d'argent et de trois roues de moulin d'or brochant sur les burelles[22].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Bréviandes » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  • Références au site de l'Insee :
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Bréviandes (10060) », (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
  • Autres références :
  1. « Fiche communale de Bréviandes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  3. Sandre, « l'Hozain »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Bréviandes et Saint-Pouange », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. (en) Oğuzhan Parasayan, Christophe Laurelut, Christine Bôle et al.,Late Neolithic collective burial reveals admixture dynamics during the third millennium BCE and the shaping of the European genome, science.org, Vol 10, Numéro 25, 19 juin 2024, doi: 10.1126/sciadv.adl2468
  14. Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 6, E. Thorin (Paris), (lire en ligne), « 187- Avant 854 », p. 193.
  15. Entre les ruisseaux Hurande et Trifoir.
  16. Conseil général de l'Aube (mise à jour au 10 avril 2008)
  17. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598181
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Blason de Bréviandes », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]