Buzy

Buzy
Buzy
La mairie de Buzy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Fernand Martin
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64157
Démographie
Gentilé Buzéens, Buzéennes
Population
municipale
997 hab. (2021 en évolution de +3,85 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 05″ nord, 0° 27′ 28″ ouest
Altitude Min. 296 m
Max. 561 m
Superficie 16,70 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Buzy
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Buzy

Buzy est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle compte 997 habitants.

Les habitants de la commune sont appelés Buzéens et Buzéennes[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Buzy se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 23 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 15 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Buziet (1,5 km), Bescat (2,7 km), Arudy (4,0 km), Ogeu-les-Bains (4,0 km), Lasseubetat (4,2 km), Sévignacq-Meyracq (4,4 km), Izeste (5,4 km), Sainte-Colome (5,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Buzy fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Arudy, Bescat, Buziet, Gan, Lasseubetat et Rébénacq.

Communes limitrophes de Buzy[7]
Lasseubetat
(par un quadripoint)
Gan Rébénacq
Buziet Buzy Bescat
Arudy
Diverses vues de Buzy

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Buzy.

La commune est drainée par le gave d'Oloron, l'Escou, l'Arrigastoû, le ruisseau des Trébès, le ruisseau Baycabe, le ruisseau de campagne, le ruisseau d'Escou, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[9].

L'Escou, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Estos, après avoir traversé 9 communes[10].

L'Arrigastoû, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Ossau à Escout, après avoir traversé 6 communes[11].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 407 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie à 14 km à vol d'oiseau[15], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 491,4 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20]. Un espace protégé est présent sur la commune : les « Zones humides de la Plaine d'Ogeu », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 66,3 ha[21].

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23],[Carte 2] :

  • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[24] ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[25] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26],[Carte 3] : la « Cladiaie de Brouca » (4,65 ha)[27] et les « tourbières, landes et rives boisées de la vallée de l'Escou » (163,03 ha), couvrant 3 communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[26],[Carte 4] : le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[29].

Au , Buzy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), terres arables (22,4 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux

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  • Départ ;
  • le Burguet ;
  • le Prat ;
  • quartier Larribau ;
  • quartier Pied de la serre ;
  • le bourg ;
  • lotissement de la gare ;
  • lotissement houn de camy ;
  • lotissement Palisses ;
  • la croix de Buzy.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Buzy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le Escou et le ruisseau Moulias. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2009 et 2018[36],[34].

Buzy est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[40]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Buzy.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 41 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[43].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2018[34].

Le toponyme Buzy apparaît[44] sous sa forme actuelle dès 1096[45] et sous les formes Busia (1170, titres de Barcelone[45]), Busi (XIIe siècle, titres de Gabas[46]), Buzi en Bag (1343, titres de Pardies[47]), Buzii (1429, archives de la mairie de Buzy), Saint-Saturnin de Buzy (1608, insinuations du diocèse d'Oloron[48]) et Busy (1614, réformation de Béarn[49]).

L'origine du toponyme est obscure et sans rapport avec Busy (Doubs) et Buzy (Meuse), du domaine d'oïl qui sont d'anciens Busiacum[50], contrairement à ce Buzy qui est attesté initialement sous les formes Busia ou Busi(i). De plus, le -acum (de la forme Busiacum) aurait donné la terminaison -ac dans la partie sud de la France, graphié -acq dans la région. cf. les villages voisins de Sévignacq-Meyracq et de Rébénacq.

Le territoire de la commune a été habité dès le néolithique, comme l'attestent les deux monuments préhistoriques qui y ont été découverts à ce jour : le dolmen de Buzy et la Dalle Gravée de Teberno, ou Pétroglyphe de Teberno. Gravée de nombreuses cupules, elle a été longtemps objet de rites pour faciliter l'enfantement. D'aucuns y voient une représentation partielle de la voûte céleste. Elle est aujourd'hui conservée au Musée d'Arudy.

Paul Raymond[44] note qu'« il y avait dans l'église de Buzy quatre prébendes fondées sous l'invocation de saint Blaise ».

En 1385, Buzy comptait 55 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le village accueille un groupe de travailleurs étrangers : le 518e GTE. Créé sous Vichy le 27 septembre 1940, il a pour but de réunir les « travailleurs en surnombre dans l'économie nationale ». On y trouvait tout type d'étrangers entre 18 et 55 ans ayant trouvé refuge en France et dans l'impossibilité de revenir dans leurs pays. Ils étaient mis à disposition des entreprises pour y accomplir différents travaux. À Buzy, c'étaient majoritairement des Espagnols. Ces ouvriers dont le campement se trouvait au lieu-dit « la chambre à eau » ont construit l'usine de Saint-Criq et le barrage de Fabrèges au-dessus de Gabas.

Le 17 juillet 1944, des soldats allemands au nombre de 700 descendant de Laruns investissent Buzy et Buziet où se trouvait une infirmerie clandestine du maquis. Une dizaine de maquisards espagnols sont capturés et fusillés, ainsi que deux femmes ayant eu le tort de se trouver au mauvais moment et au mauvais endroit. Deux surpris pendant la sieste seront conduits à Buzy et également fusillés. ils reposent de leur dernier sommeil au cimetière de la commune.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Pascal Lopez    
2001 2008 Pascal Lopez PS  
2008 En cours Fernand Martin    

Intercommunalité

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Fontaine la Bourdenne qui se trouve en face de la mairie. Autrefois, il y avait aussi un lavoir.

La commune fait partie de sept structures intercommunales[51] :

La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.

Buzy accueille le siège du SIVU de regroupement pédagogique de Buzy - Buziet et du syndicat d'électrification du Bas-Ossau.

Buzy est membre de la commission syndicale du bas Ossau structure hérité du droit coutumier en usage au Moyen Âge. Les commissions syndicales très présentes dans les Pyrénées, au nombre de 35, sont officialisés sous Louis Philippe par ordonnance royale du 18 juillet 1837 dite « Loi municipale ». Ce décret reconnait aux communes le droit de gérer des biens indivis notamment les territoires de haute montagne.

La commission syndicale du Bas Ossau gère notamment les pâturages d'Anéou prés du Pourtalet. (montagnes générales indivises entre toutes les communes du bas ossau)

Buzy est propriétaire des montagnes de Lurien, Cherue, Aracou et de la Sagette sur laquelle se trouve une partie de la station d'Artouste et le départ du petit train. Jusqu'à une époque récente les habitants de Buzy avait une priorité d'embauche à la station d'Artouste. chaque habitat peut y amener ses bêtes moyennant le paiement d'une taxe appelée "bacade"

En 1853, la commission syndicale de la vallée d'Ossau était propriétaire des terrains du pont long au nord de Pau et s'en servait de parcours pour le bétail. À cette date, elle éclate littéralement en deux syndicats indépendants. À cette date, le bas Ossau vend sa part à savoir tous les territoires à main droite de la route de Bordeaux.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 997 habitants[Note 9], en évolution de +3,85 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9191 0151 0651 3071 4011 3751 3541 3601 361
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4021 3561 4051 2961 3011 5381 2681 2081 170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1101 1141 101929917891874830812
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
899838840940951880867847929
2014 2019 2021 - - - - - -
952988997------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Une centrale hydroélectrique EDF est établie sur son territoire au lieu-dit Saint-Cricq. En 1941, 250 personnes rattachées au camp de Gurs participèrent à sa construction. Elle est alimentée par des eaux provenant des tourbières de Buzy.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine civil

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  • Calhau de Teberno ou Calhauou de Taberne, dolmen datant du Néolithique.
  • La Dalle Gravée de Téberno, trouvée à côté du dolmen.Ses gravures préhistoriques connues de longue date l'ont aurolée de superstition. Considérée comme une pierre de guérison, elle a longtemps fait l'objet de rites pour favoriser la grossesse et l'enfantement. Elle est maintenant conservée au musée arquéologique d'Arudy.
  • Le monument aux morts.
  • La gare SNCF ouverte en 1883, est située sur une bifurcation ferroviaire (Buzy - Laruns ainsi que la ligne Buzy - Oloron-Sainte-Marie).

La ligne allant jusqu'à Oloron fut prolongée jusqu'à son terminus en Espagne à la gare internationale de Canfranc en 1928. Cette ligne sera d'ailleurs la première ligne transpyrénéenne mise en service.

Le trafic Buzy - Laruns a été fermé au trafic le 2 mars 1969[56]. Les voies entre Laruns et Arudy furent déposées quelques années suivantes, seuls deux tunnels, gares, et infrastructures sont encore visibles aujourd'hui. Une liaison de bus restera en place pour assurer les déplacements jusqu'au 1er septembre 2009.

Sur l'autre embranchement, la ligne Pau Canfranc fut partiellement fermée, tout d'abord entre Bedous et Canfranc en 1970 à la suite d'un accident ferroviaire sur le pont de l'Estanguet, puis entre Bedous et Oloron au début des années 1980. La réouverture de la ligne Oloron - Canfranc est toujours d'actualité.

Sa très belle caténaire de type "midi" a été progressivement démontée dans le sens Oloron - Pau durant les mois de juin et juillet de l'année 2010. Début 2011, la ligne est en cours de rénovation pour une période de 6 mois. Les travaux entraîneront la suppression définitive de la bifurcation en direction de Laruns, la gare de Buzy devenant ainsi une simple halte ferroviaire.[réf. nécessaire]

Patrimoine religieux

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  • Église Saint-Saturnin, fin XVIIIe siècle, début XIXe siècle. elle est placée sous le patronage de Saint Saturnin, connu à Toulouse sous le Saint Sernin. Premier évêque de Toulouse, il est martyrisé dans cette ville en 250. Le taureau furieux sur lequel il est attaché, dévale les marches du capitole et sa tête éclate. Il est célébré le 29 novembre.

Cette église est référencée dans l'inventaire général du patrimoine culturel (base Mérimée sous la référence IA64000504). Elle a été édifiée du deuxième quart du XVIIIe (1734) au XIXe. Elle est composée d'une nef à trois vaisseaux et comporte un clocher à flèche polygonale. Construite de moellons, elle est couverte d'ardoises.

Le retable daté du XVIe siècle servit de modèle à celui de Laruns.

  • La chapelle du quartier Burguet. Elle est dédiée à la Vierge immaculée. Elle se trouverait sur un tumulus résultant des anciennes sépultures. En effet, cette chapelle était entourée d'un cimetière où l'on aurait retrouvé des corps mis en terre dans leurs linceuls. Nous savons qu'il y avait également depuis de longs siècles un culte envers Saint Blaise et qu'une prébende importante y avait été fondée par Jean de Lassalle.

Patrimoine naturel

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Les tourbières de Buzy sont gérées et protégées de façon conjointe par la commune de Buzy, l'exploitant et le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[57], depuis 1995. Un sentier pédagogique permet de découvrir ce milieu naturel remarquable, « Espace naturel sensible » du département.

Le "volcan" de Buzy : Il ne s'agit pas à proprement parler d'un volcan, mais d'un affleurement de teschénite, roche formée à partir de magma refroidi provenant des profondeurs du manteau, sous la croute terrestre. il y a 100 millions d'années, les Pyrénées actuelles n'existaient pas encore. En lieu et place de Buzy se trouvait une profonde fosse marine provoquée par l'éloignement des plaques européenne et hispanique. Le golfe de Gascogne était en train de s'ouvrir. Le magma en fusion remonte en surface à la faveur de failles.

Les roches autour sont cuites et compressées portent le nom d'adinole. Très dure, on la retrouve dans les vieux murs du quartier du Burguet.

La croix de Buzy (croutz de Buzy) et le chemin blanc. Belle promenade sur un vieux chemin de transhumance reliant Pau et la vallée d'Ossau.

La table d'orientation du Pic de la Sagette (Artouste).

Équipements

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éducation

Buzy dispose d'une école primaire, d'une salle des fêtes qui va être entièrement rénovée[réf. nécessaire].

sports mécaniques

Circuit de moto-cross[58].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Buzy » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Buzy », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Buzy », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Buzy », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Buzy ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Buzy et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Buzy et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Buzy », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Fiche communale de Buzy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le gave d'Oloron ».
  10. Sandre, « l'Escou ».
  11. Sandre, « l'Arrigastoû ».
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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