Campile | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Collectivité territoriale unique | Corse | ||||
Circonscription départementale | Haute-Corse | ||||
Arrondissement | Corte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Castagniccia-Casinca | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Vecchioni 2020-2026 |
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Code postal | 20290 | ||||
Code commune | 2B054 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 29′ 36″ nord, 9° 21′ 14″ est | ||||
Altitude | 660 m Min. 76 m Max. 1 011 m |
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Superficie | 9,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Golo-Morosaglia | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
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Campile est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève de Casacconi dont il est historiquement le chef-lieu, en Castagniccia.
Campile est l'une des treize communes du canton d'Alto-di-Casacconi, créé en 1973 par la fusion des anciens cantons de Campile et Campitello, dont les territoires équivalaient à ceux des anciennes pièves de Casacconi et de Costiera. Ces pievi occupent, de part et d'autre, la basse vallée du Golo, juste avant que le fleuve atteigne la plaine de la Marana.
Casacconi, dans laquelle est située Campile, se trouve en Castagniccia, au nord de la microrégion ; mais elle est hors du parc naturel régional de Corse et de son « territoire de vie » qui porte aussi le nom de Castagniccia.
Campitello | Volpajola | Prunelli-di-Casacconi | ||
Bisinchi | N | Monte | ||
O Campile E | ||||
S | ||||
Crocicchia | Crocicchia | Monte Crocicchia |
Campile occupe le nord du massif du San Petrone, dans l'en deçà-des-Monts ou « Corse schisteuse » au nord-est de l'île. C'est une commune de l'intérieur, de montagne. Son territoire s'étend sur les pentes du Monte Castellare, son culmen à 1 011 m d'altitude, à cheval sur Bisinchi et sur Campile. Le village a été bâti sur un promontoire de l'arête rocheuse démarrant au Monte Castellare et déclinant jusqu'au fleuve en face de Barchetta sur la rive opposée. Il n'y a aucune plaine mais une quantité de petits vallons, verts, boisés, ceux de ruisseaux se jetant dans le Golo.
Le réseau hydrologique est dense ; le territoire est parcouru par de nombreux ruisseaux qui prennent tous naissance sur la commune. Les principaux ont pour nom : ruisseau de Quercitane[1], ruisseau de Fontana Secca[2], ruisseau de Mazzone (ou Canali)[3], ruisseau de Curtinche[4] et ruisseau de Casacconi[5]. Ce dernier, le plus important et le seul à avoir sa source hors de la commune, est alimenté par les eaux des ruisseaux de Melo, Tripassa, Albericia et Larione. Tous sont tributaires du Golo.
La Castagniccia bénéficie de conditions climatiques tempérées et humides. Sur les hauteurs de la vallée, les châtaigneraies, présentes sous forme de vergers ou de taillis, dominent et couvrent environ 60 % de la surface du territoire. C’est dans ce secteur que la spécialisation castanéicole a été portée à son maximum de développement en Corse par le passé. Les chênaies très présentes, tendent à remplacer les châtaigneraies.
Plus bas dans la vallée, chênes verts et haut maquis se partagent le territoire.
L'accès principal ou direct au village de Campile se fait depuis la route nationale 193. À la localité de Barchetta (Volpajola), après avoir franchi le Golo sur un remarquable pont, on emprunte sur une distance de 8 km la sinueuse route D 515.
La D 15 qui fait jonction avec la RN 193 à Barchetta, dessert Ortiporio et Penta-Acquatella avant de conduire dans le parc naturel régional de Corse dont l'entrée se situe à quelque 500 mètres avant le col de Saint-Antoine (Bocca di Sant' Antone). Haut-lieu historique de l'île, le couvent de Sant' Antone ruiné qui s'y dresse, avait abrité de nombreuses Consulte[Note 1].
La voie des Chemins de fer de Corse qui longe la RN 193 durant la traversée de la vallée du Golo, n'emprunte pas le terriotire communal de Campile. L'arrêt le plus proche se situe à Barchetta (Volpajola) où existait il n'y a pas longtemps encore une gare, désaffectée depuis l'an 2000.
Campile est une commune de montagne qui n'a ni façade maritime, ni plaine, elle n'a donc pas de port ni d'aérodrome. Le port de commerce le plus proche est celui de Bastia et l'aéroport le plus proche celui de Bastia Poretta.
Au , Campile est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[7]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village même se trouve au centre des lieux habités, présentant des habitations anciennes aux toits d'ardoise groupées, et des constructions plus récentes éparses. L'église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul, classée Monuments historiques, se trouve un peu à l'écart, sur un promontoire, lieu-dit San Pietro, face à une grande place autour de laquelle se trouvent des édifices divers, tous repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel :
Canaghia, situé à 1 km « à vol d'oiseau » au N-NO du village, est un ancien village autrefois nommé Canagia, doté d'une petite chapelle Saint-Michel moyenâgeuse. Il est aujourd'hui un hameau de Campile, composé de maisons anciennes crépies, couvertes de lauzes (teghje), certaines en ruine, et d'autres plus récentes. S'y trouvent en bordure de route, un lavoir communal mais aussi une remarquable fontaine couverte, ornée d'œuvres pieuses, construite par un particulier du village.
Vergagliese est le hameau au sud du village, sur la route D 515 conduisant à Crocicchia. Construit sur une arête rocheuse au cours du XVIIIe siècle ainsi que sa chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, il offre un large panorama sur la plaine de Casinca et de découvrir la mer Tyrrhénienne par beau temps.
Le hameau de Costa se situe au sud-ouest du village. Il est construit aux flancs orientaux du Monte Castellare. S'y trouve la chapelle San Roccu du XVIIIe siècle.
Antibia est un village féodal. Il se trouve entre Vergagliese et Costa, et à mi-hauteur des deux hameaux. Sa chapelle Notre-Dame de Lavasina, date de la même époque que les chapelles des hameaux voisins.
À la période de l'âge du fer, le Casacconi était déjà occupé. Dans son ouvrage Histoire de Corse[15], Colonna de Cesari-Rocca parle de découvertes archéologiques et anthropologiques à Prunelli-di-Casacconi, commune limitrophe de Campile.
« Quant à la civilisation des armes de fer, elle s'est véritablement épanouie. C'est à elle que l'on doit les riches sépultures qui, à Prunelli-di-Casacconi et surtout à Cagnano, près de Luri, ont livré, avec de remarquables débris de squelettes, une foule de bijoux et d'ustensiles : fibules, bracelets, agrafes, creusets pour fondre le métal, perles en pâte de verre, boutons et appliques en or, peignes, chaînettes et pinces épilatoires, manches de poignards hallstattiens. »
— Colonna de Cesari Rocca chap. I p.8
Le site devait être occupé du temps des Romains. Ceux-ci, installés à Mariana, avaient colonisé petit à petit l'alentour, remontant le Golo et repoussant la population indigène. De même, à Aléria, ils avaient occupé la vallée du Tavignano jusqu'à Venicium.
Dans son ouvrage La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge, l'historien Xavier Poli s'est efforcé de nous éclairer sur cette période particulièrement négligée. Dans le chapitre "État de la Corse romaine", il a écrit :
« Les Licnini (Casacconi ?) établis au Sud des Cilebenses et à l'Ouest des Mariani occupaient le bassin moyen du Golo. Maîtres des pays de Casacconi et d'Ampugnani ils ont dû être refoulés vers la montagne, peuplant les cantons de Caccia et du Niolo »
— Xavier Poli chap. IV §3 p.62 - 63
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En fin du XVe siècle, Campile faisait partie de la pieve de Casaconi Les lieux habités de la pieve avaient pour nom : l’Ulmo, li Prinelli, lo Carogno, Divina, lo Monte, la Ferlagia, le Filete, la Penta, Fornoli, Ortipolio, la Crosichia, Micoria, Sanvito, Antibia, Casefelce, Campire, la Canagia, Grampa[16].
Vers 1520, la pieve de Casaconi comptait environ 2 000 habitants.
Au début du XVIIIe siècle, Casaconi était une pieve de la province de Bastia[Note 3]. Selon l'abbé Accinelli, la pieve di Casaconi comprenait les communautés de : Ortiporio avec 7 hameaux (425 hab.), Corticcia avec 6 hameaux (250 hab.), Campile avec 3 hameaux (307 hab.), Penta Aquatella et Monte avec 5 hameaux (591 hab.), Pruno et Prunelli (591 hab.)[17].
Durant la Grande révolte des Corses contre les Génois (1729-1769), les habitants du Casacconi ont activement participé aux évènements.
Après la cession le de la Corse à la France par les Génois. Casaconi devient pieve de Casacconi.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 184 habitants[Note 6], en évolution de −4,17 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'école primaire publique la plus proche se situe à Barchetta, à 8,5 km, le collège d'enseignement général celui à Mezzana (Lucciana), distant de 20 km. Le lycée technique Paul-Vincensini à Montesoro/Bastia est distant de 34 km, le lycée du Fango (Giocante de Casabianca/Bastia) de 38 km.
Le centre hospitalier général de Bastia se situe à 35 km.
Le médecin le plus proche se trouve à Barchetta, localité distante de 8,5 km. L'infirmier le plus proche a son cabinet à Acquatella, village distant de 12 km.
L'église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul relève du diocèse d'Ajaccio.
Le saint patron saint Pierre aux Liens est fêté le 1er août.
Sur un bâti de 231 maisons (INSEE), 87 ont été repérées et 30 étudiées. Toutes ces dernières sont reprises à l'Inventaire général du patrimoine culturel[23].
Elles ont été conçues en maçonnerie, schiste, moellon et enduit entre le XVIIe siècle et le XXe siècle ; leurs toits à longs pans sont couverts d'ardoise ou de tuile creuse mécanique.
C'est un pont à quatre arches enjambant le Golo près du lieu-dit San Leonardo, qui data de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a été remis en état au cours du XXe siècle. Son parapet métallique est récent. Il est utilisé sur le parcours de la route D 515 dont la jonction avec la RN 193 se situe à Barchetta (Volpajola). l est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[24].
C'est un pont à deux arches enjambant le ruisseau de Casacconi[5], près du lieu-dit San Leonardo, datant du XIXe siècle. Il a été remis en état au cours du XXe siècle. Son parapet métallique est récent. Il est utilisé sur le parcours de la route D 15 qui mène à Ortiporio ou à Prunelli-di-Casacconi par la D 110. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[25].
Le bâtiment abritant l'ancienne école, a été érigé en 1939, sous la mandature de Jean-Antoine Pasqualini, maire de Campile de 1929 à 1943 (inscription portée sur l'édifice). Il a été transformé au cours du quatrième quart du XXe siècle en immeuble à logements. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[13].
Cette ancienne et grande maison du XIXe siècle (?), qui se situe au lieu-dit San Pietro, face à l'église paroissiale, a été remaniée au cours du XXe siècle pour servir de mairie et de bureau de poste. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[11].
Cette fontaine a été érigée en 1917 et sommée du buste de Denis Gavini[26], préfet du Second Empire. Elle se trouve sur une placette à l'entrée du village de Campile par la D158, depuis la vallée du Golo. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27].
La famille Gavini fut très représentative du clanisme corse.
Le monument aux morts des guerres 1914-1918, 1939-1945 et de la guerre d'Algérie a été bâti sur l'emplacement de l'ancienne tour-clocher de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, effondrée en 1918. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[14].
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, de style baroque, érigée sur la place du village, est dédiée à saint Pierre et saint Paul. Dédiée initialement à saint Pierre, puis à saint Paul en 1659, elle date du XVIIe siècle. Le 31 août 1717 l'interdit jeté sur cette église fut levé par l'archidiacre Andrea Antonio, vicaire général du diocèse d'Accia et Mariana. Les travaux reprirent et l'église fut terminée en 1766 comme inscrit sur le mur droit extérieur. Les décors intérieurs furent achevés en 1770. Dans la voûte est inscrit, dans une sorte de coquille enrichie de motifs végétaux : AD 1770 TU ES PETRUS ET SUPER HANS PETRAM AEDIFICABO ECCLESIAM AM.
Le clocher actuel, accolé à l'église, fut construit au début du XXe siècle, après l'effondrement le 3 mars 1918 de l'ancien plus haut clocher de Corse (quatre étages, 57 m avec la croix) qui se trouvait à une dizaine de mètres de l'église. En 1931, monseigneur Rodié, évêque d'Ajaccio, baptise les trois cloches fondues à Campile, sous les noms de Sainte-Marie (530 kg), Saint-Pierre (260 kg) et Saint-Paul (190 kg). Le même jour, l'évêque inaugure le monument aux morts érigé sur l'emplacement de la tour-clocher. En 1954, le clocher est surélevé d'un étage et la cloche Sainte-Marie fêlée, remplacée. En 1992 la coupole est refaite, pour être en conformité avec l'architecture baroque de la façade principale. Sur son côté principal, le clocher est doté d'une horloge.
L'édifice, de plan allongé, mesure 32 m de long sur 16 m de large. Il comporte trois nefs, séparées par des piliers, et huit chapelles latérales. Sur la nef de droite sont visibles quelques fragments des anciennes fresques qui ont été recouvertes de stucs. Le transept comprend la chapelle du Rosaire à droite et celle du Sacré-Cœur à gauche. Les ouvertures consistent, sur la façade principale, en une porte centrale et deux portes latérales, toutes surmontées d'une fenêtre de forme fréquente sur les façades des églises baroques en Corse : carré ou rectangle auquel sont accolés deux demi-cercles au-dessus et en dessous. Celle dans l'axe de la porte centrale, plus grande, surmonte une niche destinée à recevoir la statue du saint patron, en l'occurrence saint Pierre. Au-dessus de la fenêtre centrale se trouve une niche plus petite, vide aussi. Sur le côté se situe une porte, et à l'abside, une grande fenêtre centrale placée au-dessus des deux petites fenêtres latérales.
À l'intérieur, on peut admirer La Vierge aux raisins offerte par l'empereur Napoléon III et le tableau du maître-autel Le Christ en croix adoré par des apôtres du XVIe siècle. S'y trouvent d'autres tableaux :
L'édifice religieux est classé Monuments historiques[30].
La chapelle San Michele qui se situe au lieu-dit « Canaghia », date du milieu du Moyen Âge. Elle se présente comme la plupart des petits édifices religieux de l'époque pisane, soit d'un plan allongé à nef unique, prolongée par une abside voûtée en cul-de-four et toit couvert d'ardoise. Elle a été mentionnée en ruine dans le rapport de la visite pastorale effectuée en 1646 par monseigneur Marliani, évêque du diocèse de Mariana et Accia. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].
La chapelle qui se situe au lieu-dit « Vergagliese », pourrait dater de la première moitié du XVIIIe siècle. L'édifice figurait sur le plan terrier dressé en 1776. Elle a été remanié au cours du XIXe siècle et remis en état en 1997, comme l'indique la date portée sur le chevet.
L'édifice est de plan allongé à chevet plat, formé d'une nef unique et d'un chœur voûtés en berceau à lunettes, avec la présence d'un campanile à baie libre. Son toit à longs pans est couvert d'ardoise. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[32].
La chapelle San Roccu qui se situe au lieu-dit Costa, pourrait dater de la première moitié du XVIIIe siècle. L'édifice figurait sur le plan terrier dressé en 1776. Elle a été remanié au cours du XIXe siècle et remis en état en 1997, comme l'indique la date portée sur le chevet.
L'édifice est de plan allongé, formé d'une nef unique et d'un chœur voûté en berceau à lunettes, avec la présence d'un clocher-porche. Son toit à longs pans est couvert d'ardoise. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[33].
La chapelle qui se situe au lieu-dit Canaghia, date de 1810, année gravée sur le linteau de la porte latérale. Elle a été remise en état au cours du siècle dernier.
L'édifice est de plan allongé, formé d'une nef unique voûtée en berceau à lunettes, et d'un chœur, prolongée par une abside voûtée en cul-de-four. Présence d'un campanile à baie libre. Son toit à longs pans est couvert d'ardoise. Elle a été récemment restaurée. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
La chapelle qui se situe au lieu-dit Antibia, pourrait dater de la première moitié du XVIIIe siècle. L'édifice figurait sur le plan terrier dressé en 1776. Elle a été remaniée au cours du XIXe siècle.
L'édifice, de plan allongé, est formé d'une nef unique voûtée en berceau à lunettes, et d'un chœur, prolongée par une abside voûtée en cul-de-four. Présence d'un campanile à baie libre et toit à longs pans couvert d'ardoise. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[35].
La chapelle de plan allongé avec toit d'ardoise construite en 1868 (date portée sur l'édifice) au lieu-dit Torra, comporte une crypte. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[36].
La chapelle de plan centré couverte d'un dôme polygonal en ardoise, au lieu-dit Cimbalone, a été construite au XIXe siècle. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[37].
La chapelle funéraire au lieu-dit San Pietro, de plan massé, couverte d'un dôme polygonal en ardoise, a été construite en 1927. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[38].
La chapelle funéraire au lieu-dit Vergagliese, de plan allongé, couverte d'un dôme rectangulaire couvert d'ardoise, a été construite en 1848. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[39].
Située au lieu-dit San Pietro, La chapelle funéraire est de plan allongé, avec un dôme polygonal, couverte en lauzes et matériau synthétique en couverture. Elle date du XIXe siècle. Elle a été restaurée en 2015. La chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[12].
Campile est concernée par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique Châtaigneraies de la petite Castagniccia qui couvre tout ou partie des territoires de 43 communes de Haute-Corse.
Ce vaste espace protégé de 10 559 ha est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 940004146 - Châtaigneraies de la petite Castagniccia[40].
Blason | De sinople à la tête de chèvre arrachée d'argent accompagnée en chef de deux châtaignes au naturel. |
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Détails | Non officiel. |