Le canton de Vierzon-I a été créé par le décret du 2 août 1973 à la suite du démantèlement de l'ancien canton de Vierzon[1].
Un nouveau découpage territorial du Cher entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans le Cher, le nombre de cantons passe ainsi de 35 à 19. La composition du canton de Vierzon-1 est remaniée.
Avocat Député de la Seine (1871-1885) Député du Cher (1885-1889) Député de la Seine (1893-1902) Député des Bouches-du-Rhône (1902-1912) Chef du Gouvernement (1885 et 1898) Président du Conseil général du Cher (1880-1883)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Karine Chêne et Mounire Lyame (FG, 33,05 %) et Bruno Bourdin et Martine Raimbault (FN, 27,7 %). Le taux de participation est de 46,34 % (4 949 votants sur 10 679 inscrits)[19] contre 51 % au niveau départemental[20]et 50,17 % au niveau national[21].
Au second tour, Karine Chêne et Mounire Lyame (FG) sont élus avec 61,96 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 47,12 % (2 823 voix pour 5 032 votants et 10 679 inscrits)[22].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[23]. Dans le canton de Vierzon-1, ce taux de participation est de 26,75 % (2 741 votants sur 10 245 inscrits)[24] contre 32,99 % au niveau départemental[25]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Mélanie Chauvet et Franck Michoux (PCF, 45,26 %) et Bruno Bourdin et Fabienne Moindrot (RN, 24,96 %)[24].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[26], 34,03 % dans le département[25] et 28,64 % dans le canton de Vierzon-1[24]. Mélanie Chauvet et Franck Michoux (PCF) sont élus avec 66,22 % des suffrages exprimés (1 788 voix pour 2 933 votants et 10 241 inscrits)[24],[27],[28].
Le canton de Vierzon-I se composait de la portion de territoire de la ville de Vierzon déterminée par l'axe des voies ci-après : route nationale n° 76 depuis son entrée dans la commune à la limite Est jusqu'au pont de chemin de fer, assiette de la voie ferrée depuis le pont de chemin de fer sur la route nationale n° 76 jusqu'à la hauteur de la rue de la Voûte, pour la partie de la voie ferrée placée dans le tunnel, la limite cantonale emprunterait la place de la Résistance dont l'axe coïncide avec celui du tunnel, rue Célestin-Girard, rue du Bas-de-Grange, petite rue du Chambon, assiette de l'ancien canal du Berry et son prolongement, actuellement place de la République jusqu'à la rue Romain-Rolland, rue Romain-Rolland jusqu'au deuxième bras du Cher bordé par le quai du Cher, rivière le Cher jusqu'à la limite Ouest de la commune de Vierzon et les limites des communes de Saint-Hilaire-de-Court, Méry-sur-Cher, Theillay, Orçay, Saint-Laurent et Vignoux-sur-Barangeon (jusqu'à la route nationale n° 76)[1].
Le nouveau canton de Vierzon-1 comprend la partie de la commune de Vierzon située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Vignoux-sur Barangeon, route départementale 2076 (route de Bourges), rue Étienne-Marcel, rue Pasteur, ligne de chemin de fer, rue de la Voûte, rue Célestin-Gérard, rue du Bas-de-Grange, petite rue du Chambon, ancien canal de Berry et son prolongement, rue Garibaldi, rue François-Mitterrand, rue du 11-Novembre-1918, ancien canal de Berry, rue Voltaire, rue des Ponts, cours du Cher, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Hilaire-de-Court[2].
↑La tombe des deux amants. C’est sans doute l’une des plus remarquables sépultures du cimetière central de Vierzon. Au coin d’une banale allée, la tombe de Catherine Hache et Pierre Pétry est ornée d’un drapé minéral, très ouvragé. Romantique ? Oui, d’autant que ce décor sculpté immortalise une histoire de cœur. Elle nous plonge en plein XIXe siècle. Manufacturier de porcelaine, Pierre Pétry est alors un homme influent. Maire de Vierzon en 1848, il est aussi conseiller général. Un beau jour, il s’éprend d’une femme, Catherine Hache. Ce qui n’est pas sans poser de problème, car le monsieur respectable est marié et son amante n’est autre que… sa domestique. Pour étouffer tout scandale, la relation reste longtemps dissimulée. Mais elle connaît un happy end. « Veuf, Pétry finit par reconnaître les deux enfants naturels qu’il a eus avec Catherine Hache, relate Frédéric Morillon, historien local et grand connaisseur de ce qu’il nomme “le Père-Lachaise vierzonnais”. Leur fils, Adolphe, a gardé le nom de sa mère, Hache, mais son père lui a légué son usine. Il est devenu un des plus grands patrons de la porcelaine vierzonnaise. » Et, après s’être finalement épousés, les deux amants se retrouvent unis dans la même ultime demeure. (source : http://www.leberry.fr/cher/actualite/2015/11/01/droles-dhistoires-dans-les-cimetieres-du-berry_11645507.html)
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[18].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑https://maitron.fr/spip.php?article76767, notice BODIN Émile [BODIN Marie, Émile] par Claude Pennetier, Justinien Raymond, version mise en ligne le 25 mars 2010, dernière modification le 28 décembre 2019.
↑https://maitron.fr/spip.php?article106979, notice COTILLON Auguste, Joseph par Claude Pennetier, version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 4 novembre 2010.
↑https://maitron.fr/spip.php?article135170, notice WALLET Georges, Louis par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 31 janvier 2019.
↑https://maitron.fr/spip.php?article122188, notice MICHEL Lucien par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 17 avril 2016.
↑Almanach royal et national pour l'an MDCCCXXXV : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale, Paris, Guyot et Scribe, , 1000 p. (lire en ligne), p. 459, lire en ligne sur Gallica.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.