Directrice Museum of Tropical Queensland (en) | |
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Conservatrice de musée Queensland Museum (en) | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université du Queensland (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour |
Université James-Cook Institut australien des sciences marines (en) |
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Carden Wallace (fl. 1970–) est une scientifique australienne. Elle a dirigé le Museum of Tropical Queensland (en) de 1997 à 2003. Experte dans l'étude des coraux, elle a revu le genre Acropora et fait partie de l'équipe qui a découvert, en 1984, la ponte de masse (en) chez les coraux.
Carden C. Wallace obtient un diplôme en science de l'université du Queensland en 1970[1]. Elle donne naissance à deux garçons au cours des années 1970[2]. De 1970 à 1976, elle est curatrice au Queensland Museum. En 1979, elle obtient un Ph.D. de l'université du Queensland[1]. Wallace travaille un temps à l'Australian Institute of Marine Science (en) avant d'être engagée comme chercheuse en biologie marine à l'université James-Cook en 1980[1].
En 1984, Carden Wallace et six de ses collègues publient un article affirmant qu'ils ont observé un phénomène de ponte de masse dans la Grande barrière de corail[3],[4]. Depuis, la ponte de masse a été observée également chez d'autres coraux ailleurs dans le monde, mais à des périodes différentes de l'année[5]. À l'époque, la découverte obtient une forte attention[6]. Pour cette dernière, l'équipe a obtenu un prix Eureka en 1992[7].
En 1987, Wallace dirige le Museum of Tropical Queensland[7]. À la fin des années 1990, elle décrit de nombreux coraux tels l'Acropora hoeksemai[8] et l'Acropora batunai[9].
En 1997, Wallace est nommée directrice du Museum of Tropical Queensland[1]. En 1999, elle publie un ouvrage d'importance sur les coraux, intitulé Staghorn Corals of the World: A Revision of the Genus Acropora. Il constitue la première étude en plus d'un siècle sur le genre Acropora et inclut une description détaillée de chaque sous-espèce[10].
En 2008, Wallace et d'autres chercheurs étudient la biodiversité à la suite des explosions nucléaires sur l'atoll de Bikini. Les chercheurs rapportent un certain retour de cette dernière sur l'atoll, mais que 28 types de corail s'y sont éteints[11]. En 2014, elle décrit plusieurs nouvelles espèces telles Acropora macrocalyx[12]. L'Ocean Geographic Society a nommé un prix en son honneur en 2014[13].