Carhué | |||
Vue sur un panneau indiquant l'entrée dans Carhué | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | Argentine | ||
Province | Buenos Aires | ||
Partido | Adolfo Alsina | ||
Maire | Javier Andrés (UCR) | ||
Code postal | B6430 | ||
Indicatif téléphonique | 02936 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Carhuense | ||
Population | 8 584 hab. (2001) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 37° 10′ sud, 62° 45′ ouest | ||
Altitude | 108 m |
||
Divers | |||
Fondation | |||
Fondateur | Nicolás Levalle | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Argentine
Géolocalisation sur la carte : province de Buenos Aires
| |||
Liens | |||
Site web | www.termasdecarhue.gov.ar | ||
modifier |
Carhué est une ville de la province de Buenos Aires, en Argentine, et le chef-lieu du partido d'Adolfo Alsina.
Carhué se situe sur la rive sud-est du lac Epecuén, à 520 km à l'ouest de la ville de Buenos Aires[1]. La ville est une destination touristique renommée grâce aux eaux thermales de sa lagune saline. L'Arroyo Pigüé passe au sud-ouest de Carhué.
Carhué communique avec Olavarría et Buenos Aires par la route provinciale 60, la route nationale 33 passe à proximité de son territoire. Bahía Blanca est aussi reliée à Carhué par chemin de fer ne proposant que des services de fret. Carhué est aussi desservie par un réseau d'autobus[1].
Carhué vient du mapuche pour « lieu vert », composé des mots mapudungun Carre (« vert ») et Hue (« lieu »)[2].
Le premier nom de la ville fut Pueblo de Adolfo Alsina, elle changea officiellement son nom en 1949.
Durant la présidence de Nicolás Avellaneda, Adolfo Alsina, alors ministre de la Guerre, élabore un plan de conquête du territoire mapuche et Tehuelche, qui incluait Carhué. À cette époque, la région était importante pour les pâturages que l'on y trouvait. Le plan d'Alsina prévoyait la construction de forts et fortins ainsi que d'une tranchée. Nicolás Levalle, dirigeant alors la Division du Sud, décida de fonder la ville, sous le nom de Pueblo de Adolfo Alsina.
Durant le XXe siècle, la ville grandit grâce à sa liaison ferroviaire, reliant Buenos Aires à Bahía Blanca, par la ligne ferroviaire Ferrocarril Midland. Le , la ville de Villa Epecuén fut submergée par une crue, forçant l'abandon de la célèbre station thermale. C'est à la suite de cet évènement que les thermes de Carhué devinrent populaires[2].
Sa population s'élevait à 9 660 habitants en 2010, ce qui représentait un fort accroissement par rapport aux 8 584 habitants du recensement de 2001.
On trouve une église catholique à Carhué, placée sous le vocable de Nuestra Señora de los Desamparados (Notre-Dame des Désemparés). Il y a aussi une chapelle catholique dans le quartier d'Arturo Illia, placée sous le vocable de Saint Gaétan de Thiène. On compte vingt-et-une écoles à Carhué dont cinq écoles maternelles. Enfin, il y a un hôpital sur le territoire de Carhué, l'hôpital municipal Général José de San Martín.
L'économie de Carhué est surtout basée sur le tourisme, à la fois thermal et rural. Ainsi, on trouve de nombreux hôtels et restaurants sur le territoire de la ville.
Il y a six clubs sportifs à Carhué : le Racing Club Carhué, l'Atlético San Martín (possédant son propre musée), le Club Deportivo Sarmiento et le Club Social, proposant diverses activités sportives, ainsi que le Golf Club Carhué, ayant son terrain au nord-est de la ville.
Plusieurs bibliothèques sont localisées sur le territoire de Carhué. Il y a aussi quatre musées :