Carl Joseph Begas (ou Begasse) descend d'une famille huguenote. Il fait son apprentissage à Cologne et à Bonn et se rend à Paris pendant l'année 1813 pour étudier dans l'atelier de Gros. L'année suivante il est appelé à Berlin et reçoit une bourse du roi Frédéric-Guillaume III. Il fait un voyage en Italie en 1822 et fait partie du groupe des Nazaréens. C'est à cette époque qu'il signe désormais Begas, forme plus germanique que Begasse, et qu'il est admis à l'Académie des arts de Berlin. Il en est nommé professeur en 1826. On compte parmi ses élèves Frédérique O'Connell, connue alors sous son nom de jeune fille Émilie-Auguste Miethe[1].
Il évolue ensuite vers le mouvement romantique de Düsseldorf et devient l'un des représentants les plus significatifs du romantisme pictural. En plus de sujets historiques, il peint de plus en plus des portraits.
↑« Vers l'âge de dix-huit ans, Émilie-Auguste Miethe entra dans l'atelier du peintre le plus en renom dans Berlin, Charles-Joseph Bégas. Ce professeur la fit dessiner pendant quelque temps sous ses yeux, et lui permit bientôt de prendre la palette. Elle commença chez lui son premier tableau. »Philippe Burty « L'atelier de Madame O'Connell » dans la Gazette des beaux-arts Tome V, Paris 1860, pp.350-351
Wolfgang Cortjaens (Hrsg.): Familienbande. Der Briefwechsel von Carl Joseph Begas d. Ä. mit Oscar Begas 1840–1854. Quellen zur deutschen Kunstgeschichte vom Klassizismus bis zur Gegenwart, Bd. 7, im Auftrag des Deutschen Vereins für Kunstwissenschaft hrsg. v. Bernhard Maaz. Böhlau Verlag, Köln / Weimar 2018, (ISBN978-3-412-50919-4)
Wolfgang Cortjaens: Oscar Begas (1828–1883). Ein Berliner Maler zwischen Hof und Bourgeoisie. Michael Imhof Verlag, Petersberg 2017, (ISBN978-3-7319-0410-6) (mit Werkverzeichnis der Gemälde, enthält Angaben zur Lehrzeit im Atelier des Vaters, bes. S. 11–34, sowie zu Kopien und Repliken nach Begas d. Ä., S. 232–245)
Wolfgang Cortjaens: Erziehung zur Kunst. Der Einfluss von Carl Joseph Begas d. Ä. auf das Werk seiner Söhne. In: Begas. Monumente für das Kaiserreich. Eine Ausstellung zum 100. Todestag von Reinhold Begas (1831–1911), hg. von Esther Sophia Sünderhauf im Auftrag der Stiftung Deutsches Historisches Museum unter Mitarbeit von Wolfgang Cortjaens. Mit einem Werkverzeichnis von Jutta von Simson. Dresden 2010, S. 37–47
Thomas Maria Blisniewski(de): „... und schafft mit emsigen Händen“. Weibliche Handarbeiten in Werken von R. Schadow, C. J. Begas und J. A. Ramboux im Wallraf-Richartz-Museum – Fondation-Corboud. In: Kölner Museums-Bulletin. Berichte und Forschungen aus den Museen der Stadt Köln (3) 2001, S. 4–18
Skwirblies, Robert: Begas d.Ä., Carl Joseph, in: Savoy, Bénédicte und Nerlich, France (Hg.): Pariser Lehrjahre. Ein Lexikon zur Ausbildung deutscher Maler in der französischen Hauptstadt. Band 1: 1793–1843, Berlin/Boston 2013, S. 14–19.