C'est son père, Martin Neumann, collecteur des impôts de la ville, qui lui donne sa première formation scolaire. Caspar Neumann étudie ensuite au lycée Sainte-Marie-Madeleine de Breslau puis à l'université d'Iéna où il obtient une maîtrise en 1670. C'est ici qu'il rencontrera Francis Bacon et René Descartes qui auront une grande influence sur ses réflexions. Il est pendant un temps chapelain du prince Christian, le fils du duc Ernest Ier de Saxe-Gotha et le suit dans ses déplacements en Allemagne et en Suisse. On le retrouve en 1676 prédicateur au tribunal d'Altenbourg puis diacre de l'église Sainte-Marie-Madeleine à Breslau en et pasteur de la même église en 1689. L'année suivante, Neumann devient pasteur de l'église Sainte-Élisabeth, toujours à Breslau. Ce poste lui confère une responsabilité au sein du clergé du district et une chaire de professeur de théologie dans la même ville.
Il se fait remarquer par ses idées originales, notamment sur les langues, comme en témoignent sa Genesis linguæ sanctæ, Nuremberg (1696), et son Exodus linguæ sanctæ (1697)[1]. Sa pensée se distingue par son modernisme : émancipation des femmes, introduction des sciences dans les réflexions philosophiques, etc.
avec Johannes Hancke : Exercitatio catoptrica de idolo speculi, Wratislaviae, 1685
Ermahnungs-Predigt bei der Königs Wahl Josephi I, Breslau, 1690
Martinalia christiana oder der Nahmens-Tag Martini am Tage Gotthard gefeyert, Breslau, 1710
Son livre de prières(de)Kern aller Gebete (« Noyau de toutes les prières ») a eu plus de 20 éditions en allemand, et a été traduit dans presque toutes les langues de l'Europe[1].
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En allemand
Jonas Graetzer: Edmund Halley und Caspar Neumann. Ein Beitrag zur Geschichte der Bevölkerungs-Statistik. S. Schottlaender, Breslau 1883 (Digitalisat).
Gotthold Eduard Guhrauer: „Leben und Verdienste Caspar Neumanns. Nebst seinem ungedruckten Briefwechsel mit Leibniz“. In: Schlesische Provinzialblätter N.F. Nr. 2, 1863.
Edmond Halley: „An Estimate of the Degrees of the Mortality of Mankind“. 1693 (Halleys Artikel über Neumanns Zahlenmaterial; E-Text).
P. Konrad: „Kaspar Neumann“. In: Korrespondenzblatt des Vereins für Geschichte der Evangelischen Kirche Schlesiens, 7. Jg., 1900, S. 49–78.
Ralph-Jürgen Lischke: Caspar Neumann (1648–1715). Ein Beitrag zur Geschichte der Sterbetafeln. IFAD, Berlin, 1998 (=Edition IFAD, Historische Reihe, Nr. 3).
M. Schian: „Caspar Neumann als geistlicher Redner“. In: Korrespondenzblatt des Vereins für Geschichte der Evangelischen Kirche Schlesiens, 12. Jg., 1912, p. 29–45.
Heinrich Doering: Die gelehrten Theologen Deutschlands im achtzehnten und neunzehnten Jahrhundert. Verlag Johann Karl Gottfried Wagner, Neustadt an der Orla, 1833, t. 3, p. 46–48