Casper est le fantôme d'un petit garçon qui ne prend aucun plaisir à faire peur aux gens. Il est bien souvent triste car il n'arrive pas à se faire des amis : en effet tous ceux qu'il rencontre ont peur et fuient en le voyant. Il parvient finalement à sympathiser avec deux jeunes enfants.
Certaines histoires de Casper, notamment les premières ou certains films, font explicitement allusion au fait que Casper est un enfant mort mais à partir des années 1950, lorsqu'il est pris en main par Harvey Comics, ce trait est abandonné et Casper s'avère être un esprit depuis toujours. Ceci n'est pas le seul apport de Harvey. En effet, est créé le Ghostly Trio (trois fantômes réellement méchants, Bouffi, Crado et Teigneux, ses oncles), qui sert d'opposant à Casper et apporte une touche d'humour. Viennent ensuite les personnages de Spooky (un autre fantôme) et de Wendy la gentille petite sorcière.
Casper le gentil fantôme est imaginé en 1940 par Seymour Reit et Joe Oriolo. Deux versions de cette création s'opposent. Reit affirme qu'il aurait créé seul le personnage et qu'Oriolo n'aurait fait qu'esquisser l'apparence de Casper. L'autre version est qu'il s'agit d'une création commune. Quoi qu'il en soit, les deux décident de vendre pour 200 $ le personnage aux studios Fleischer qui devient propriétaire de tous les droits[1]. Il faut cependant attendre 1945 pour qu'il apparaisse pour la première fois dans le dessin animé The Friendly Ghost produit par les Famous Studios, filiale de Paramount Pictures qui a repris en 1942 les studios Fleischer. Dans ce premier épisode, Casper n'a pas encore de nom et c'est seulement en , dans un comics publié par la maison d'édition St. John, qu'il est baptisé Casper the Friendly Ghost[3]. En 1952, lorsque Harvey Comics rachète les droits, Sid Jacobon et Warren Kremer réinventent le personnage. Ainsi, il n'est plus le fantôme d'un enfant mort (idée vue comme trop triste), mais un esprit ; il ne vit plus dans un cimetière mais dans une maison hantée et il est accompagné de ses trois oncles, qui sont en même temps des adversaires et des personnages humoristiques [4]. Le succès important du comics amène la création de nombreuses séries dérivées et jusqu'en 1982 : chaque mois paraît au moins un comics de Casper[5].
Cette série de 52 cartoons destinés à êtes vus dans les salles de cinéma ont par la suite été diffusés à la télévision avec les trois courts-métrages produits auparavant et considérés comme une série télévisée. Ils ont d'ailleurs été vendus à l'étranger dans de nombreux pays comme une série animée, notamment en France.
Série d'animation d'une unique saison de treize épisodes (et 2 téléfilms) diffusée à l'automne 1979 sur le réseau NBC où Casper devient le coéquipier de deux agents de la police spatiale en 2019. La série se déroule dans un monde de pseudo science fiction avec vaisseaux et scooter spatial mais elle mélange un peu de tout (l'antagoniste d'un des épisodes est un vampire par exemple). Dans le QG, on trouve donc Mini et maxi duo de policière mais aussi Nervy et Pongo autre équipe bien moins douée que la première et qui prête souvent à rire. Le dernier membre est Hairy Scary, un grand fantôme qui adore lancer des piques à Maxi et faire peur aux gens bien qu'il emploie plus souvent ses talents auprès des criminels.
Outre dans les cartoons, le personnage a été l'objet de plusieurs adaptations en livres pour enfants publiés à partir de 1949 (régulièrement jusqu'en 1982) :
Parmi les auteurs qui ont participé à ce comics, en dehors de Walter Kremmer, on note le nom de Joe Simon, le cocréateur de Captain America, qui reprend le personnage dans les années 1960[9].
Le , une équipe de scientifiques découvre une espèce inconnue de pieuvre sur le fond de l'océan Pacifique près des îles hawaïennes. En raison de sa ressemblance avec Casper le gentil fantôme, l'animal est surnommé Casper le poulpe[12],[13],[14].
↑(en-GB) Associated Press, « Octopus dubbed Casper the friendly ghost could be new species », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
(en) Christopher Couch, « Casper the friendly ghost », dans M. Keith Booker (dir.), Encyclopedia of Comic Books and Graphic Novels, Santa Barbara, Grenwood, , xxii-xix-763 (ISBN978-0-313-35746-6), p. 86-87.