Cazaunous | |||||
Pont sur le Job | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Saint-Gaudens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat | ||||
Maire Mandat |
Jean Benoit Abadie 2020-2026 |
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Code postal | 31160 | ||||
Code commune | 31131 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cazaunousois | ||||
Population municipale |
68 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 59′ 12″ nord, 0° 44′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 474 m Max. 920 m |
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Superficie | 4,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Cazaunous est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Job, le ruisseau de Moncaup et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cazaunous est une commune rurale qui compte 68 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 472 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Cazaunousois ou Cazaunousoises.
La commune de Cazaunous se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 90 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 14 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 25 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Arguenos (1,8 km), Arbon (2,0 km), Juzet-d'Izaut (2,3 km), Moncaup (2,4 km), Izaut-de-l'Hôtel (3,8 km), Malvezie (4,4 km), Sengouagnet (4,5 km), Saint-Pé-d'Ardet (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Cazaunous fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Cazaunous est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Arbon, Arguenos, Juzet-d'Izaut, Malvezie, Moncaup et Saint-Pé-d'Ardet.
La superficie de la commune est de 466 hectares ; son altitude varie de 474 à 920 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Job, le ruisseau de Moncaup, le ruisseau d'Arbon, le ruisseau de Pomarède et le ruisseau de Resclause, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le Job, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Boutx et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Ger à Lespiteau, après avoir traversé 10 communes[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 090 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :
Au , Cazaunous est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), prairies (27,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Cazaunous est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Job. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[26],[24].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cazaunous est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des massifs des piémonts des Pyrénées et des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[27],[28]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 65 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en aléa moyen ou fort, soit 55 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
En langue gasconne le terme "Cazau" (prononcer "Cazaou") désigne le jardin dont l'importance était aussi vitale que celle de la maison elle-même.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[31],[32].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon.
Avant le redécoupage départemental de 2014, Cazaunous faisait partie du canton d'Aspet et, avant le , de la Communauté de communes des Trois Vallées).
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34]. En 2021, la commune comptait 68 habitants[Note 4], en évolution de −6,85 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 540 | 529 | 540 | 523 | 551 | 528 | 532 | 532 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Cazaunous fait partie de l'académie de Toulouse.
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 9,8 % | 7,9 % | 8,3 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 37 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 5],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 28, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %[I 9].
Sur ces 28 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 14,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
8 établissements[Note 6] sont implantés à Cazaunous au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Cazaunous), contre 25,9 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 5 | 3 | 4 | 2 |
SAU[Note 7] (ha) | 81 | 79 | 66 | 47 |
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 47 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].
Le lieu appartint un temps aux Prémontrés, qui y établirent un prieuré au XIVe siècle, sur des terrains cédés par le seigneur de Malvezie. Ils y restèrent jusqu'à la Révolution (il n'y avait plus alors qu'un seul moine).
La chapelle tomba en ruines après la Révolution. Elle sera reconstruite en 1870. De l'ancien édifice il ne reste qu'un chrisme, en réemploi dans le mur extérieur d'une sacristie. On y vient en pèlerinage le , date de la fête de sainte Anne.