Cenves fait partie du Haut Beaujolais. Le village est environné de cols, au nord, celui du Carcan à 646 mètres et au sud, ceux de Boubon et de Sibérie, tous deux à 638 mètres et celui de Gerbet à 610 mètres.
La commune comprend 47 hameaux :
La Baisse - la Barre - Vers le Bois - Bouchacourt - Bourbois - les Bressans - le Breuil - Bruyères - Burcerat - Burnaizé - Champburnay - les Chapuis - la Chevrette - le Closat - le Coin - les Coraillers - le Cotat - Crochet - Gerbet - les Gonons - La Grange-du-Bois - La Grange-Paisseaud - les Grolliers - Gronans - les Guérins - les Haires les Hayes - les Jonnets - Lachat - les Luquets - les Millards - les Molliers - Montgeraud - Moulin-Paissaud - les Noyers - l'Oiseau - Paturat - Vers les Pins - les Places - Vers le Pont - les Poulets - Prémessins - les Roches - Rousset - Rudin - les Vernes - Vieux-Château.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Cenves est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (60,6 %), prairies (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 1816, les terres des anciens seigneurs de Cenves sont rachetées par les habitants.
En 1877, la commune est scindée en deux paroisses, la seconde étant regroupée autour du hameau de Vieux Château.
Cenves (hameau de La Grange-du-Bois, à 621 mètres d'altitude) disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle de l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 376 habitants[Note 2], en évolution de −7,62 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le prieuré de la Grange-du-Bois, fondé vers 1145 par Geoffroy, seigneur de Joinville. L'édifice consiste en un long bâtiment de plan rectangulaire, avec, à l'est, un clocher latéral de plan carré, mince et étroit[18].
Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF36598217)
Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF34017317)
E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF34107275)
François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.
↑« Un singulier destin monastique : la Grange-du-Bois, en Mâconnais », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 138 de juin 2004 (pages 9 à 12).
↑Source : Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, article d'André Jeannet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 26 de juin 1975, pages 3 à 9.