Champallement

Champallement
Champallement
Le bourg de Champallement.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Michel Soudan
2020-2026
Code postal 58420
Code commune 58052
Démographie
Gentilé Champallementois, Champallementoises
Population
municipale
52 hab. (2021 en évolution de +4 % par rapport à 2015)
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 59″ nord, 3° 29′ 23″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 349 m
Superficie 8,07 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Corbigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Champallement

Champallement est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont les Champallementois et Champallementoises.

Géographie

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La commune de Champallement est située en Bourgogne-Franche-Comté. Sa superficie est de 8 070 hectares ; son altitude varie entre 245 et 349 mètres[1].

La commune est implantée au centre de la Nièvre, à 47 km au nord-est de Nevers (par la route) et à 30 km au sud de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.

La voie de communication principale qui permet d'y accéder est la D34.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Outre le bourg, la commune regroupe quelques hameaux et habitations isolés : Bois de Champagne, Boîte aux Loups, Bouille (la), Bourg des Moulins, Champagne et Chaumes (les)[2].

Communes limitrophes

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Rose des vents Bussy-la-Pesle Rose des vents
Champlin
Montenoison
N Neuilly
O    Champallement    E
S
Moussy Saint-Révérien

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Champallement est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39 %), forêts (34,8 %), terres arables (20 %), eaux continentales[Note 2] (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Comme Brinon-sur-Beuvron, anciennement Brinon-les-Allemands, la commune doit son nom à l’établissement d’une famille Allemand dans la région au Moyen Ȃge.

La première mention connue du lieu remonte à environ 1060 : Castellum cui vocabulum est Campus Alemannus (Bibliothèque historique de l’Yonne). On relève également les formes suivantes : Champalemant (1263), Campus Alemandi (1287), Champarlement (1430), Champlement (1441), Champallement (1462), Cura de Campo Allemandi (1478) et Champt Aleman (1617)[15].

Pendant l'Empire romain est créé un vicus sur le site du hameau actuel de Compierre. Cette agglomération gallo-romaine se développe entre le Ier et IVe siècles, sur la voie romaine d'Entrains à Autun.

Bois de Compierre

Les vestiges d'un fanum octogonal, installé au centre d'une grande esplanade, y ont été trouvés en 1841-1842[16]. À partir de 1961, J.A. Palet travaille sur le fanim[16]. En 1968 il poursuit le dégagement d'un bord du sanctuaire. Côté est, il trouve divers aménagements dont des niches absidiales, des escaliers, des dallages et des sols correspondant à plusieurs périodes, un puits, etc. Les constructions et autres éléments du site ont été remaniés plusieurs fois[17].

En contrebas de l'esplanade, côté est, était installé un atelier de tailleur d'os découvert en 1972 lors de travaux de restauration. Ce bâtiment, qui semble avoir eu deux étages, mesurait 6,20 m de profondeur et 5,40 m de largeur. Les fouilles y ont mis au jour ; il a fourni de nombreux vestiges de l'activité qui y était pratiquée : fragments d'os de bovins bruts ou grossièrement épannelés, fragments taillés ou tournés… L'ensemble de ces pièces permet de suivre les étapes de la transformation du matériau en objet fini[18].
Sur le côté sud de l'atelier se trouve une plate-forme dallée[18], légèrement en surplomb par rapport à la rue longée d'un caniveau qui desservait l'atelier[19].

Le site a aussi livré de la céramique plombifère, peinte ou peignée et des formes sigillées précoces; Quelques potins trouvés à un niveau situé sous le sol de l'atelier indiquent une occupation du site dès le début du Ier siècle et peut-être même avant. D'après les plus récentes monnaies retrouvées (postérieures à l'existence de l'atelier), le site a été abandonné vers le second quart du IVe siècle[19].

La route antique traversant du nord au sud le bourg a été retrouvée à cent mètres au sud du fanum. À cet endroit elle est bordée sur 9,50 m par la façade d'une construction rectangulaire, d'usage encore indéterminé en 1974[19].

Geoffroy de Champallement devint évêque d'Auxerre en 1052, et son neveu Hugues II et petit-neveu Hugues III évêques de Nevers.

Un lieu nommé Campus Alemannus apparaît dans les écrits en 1060.

Époque moderne

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  • La châtellenie comportait 16 fiefs, 327 habitants et 6 foires importantes en 1859.
  • En 1679, un habitant de la commune est condamné à être « pendu à une potence érigée en la ville de Nevers pour vol avec effraction »[20].

Époque contemporaine

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  • En 1901[21], le nombre d'habitants de Champallement, qui compte 85 maisons, s'élève à 221 individus. La commune compte un curé[22], un instituteur[23], trois cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il n’y a que trois commerçants : un négociant, un marchand forain et une « maîtresse d’hôtel ». Les artisans sont plus nombreux : 4 carriers (dont un « maître carrier »), 2 scieurs de long, 2 charpentiers, 2 couvreurs, 2 couturiers, 2 meuniers, 1 charron, 1 maréchal-ferrant, 1 sabotier, 1 jardinier, 1 charretier, 1 maçon et 1 basse-courier[24]. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs et agriculteurs (24 individus), suivie par les domestiques (23, dont 18 « domestiques agricoles »), les journaliers (6, dont 4 « journaliers agricoles ») et les fermiers (2). On recense également dans la commune 6 rentiers. Au total, on relève à Champallement 28 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1901, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il y a un étranger, un carrier de nationalité belge. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, certaines familles du village accueillent un « enfant de l’hospice » : elles sont 5 à Champallement.
  • Thomas Margot (1687), Louis de Bony[20] (1700), Charles Malterre (1901)...

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Michel Soudan DVD Exploitant agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 52 habitants[Note 3], en évolution de +4 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225192226217261280282328325
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
327332245283287278276289236
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
22122221918516613312312889
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
956155444527554751
2021 - - - - - - - -
52--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28]. |recens-prem=2006 |.)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Camp romain à Champagne-Manoir.

Lieux et monuments

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Vestiges antiques

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  • Compierre : Vestiges d'un vicus (MH) dont le nom antique n'est pas connu, au lieu-dit Compierre. Ce site a été redécouvert entre 1824 et 1843. Cette bourgade gallo-romaine aurait pu accueillir entre 1 000 et 1 500 habitants[29]. Elle comporte :
    • un forum ;
    • un sanctuaire octogonal avec cella intérieure circulaire ;
    • un théâtre gallo-romain, urbain, orienté au nord - nord-ouest, construit au IIIe siècle. Le diamètre de la cavea est de 72 m et sa capacité est de 5 000 places ;
    • des Habitations sur caves, ateliers, abondant mobilier.

Le classement monument historique s'est réalisé en deux temps. D'abord le quartier des Mèges[30], qui se situe à l'ouest du forum, en 1963, puis le reste[31] en 1989. Le mobilier mis au jour au cours des fouilles est exposé au musée Musée d'Art et d'Histoire Romain-Rolland de Clamecy.

Église Saint-Eustache

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C'est un édifice à nef romane du XIIe siècle et d'un chœur gothique flamboyant du XVIe siècle à chevet plat, largement remanié au XIXe siècle. Ensemble de mobilier du XIXe siècle, christ, chaire, chemin de croix. Ouvert le premier samedi et le troisième dimanche de juin à septembre de 13 h à 18 h[32].

Autres lieux

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  2. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Champallement et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Champallement ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
  16. a et b « Site archéologique gallo-romain de Compierre - Historique des recherches », sur compierre.wordpress.com (consulté en ).
  17. [Martin 1968] Roland Martin, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, t. 26, no 2,‎ , p. 473-513 (voir p. 490) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  18. a et b [Devauges 1974] J.-B. Devauges, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, t. 32, no 2,‎ , p. 427-451 (voir p. 440 et la photo no 25 p. 441 : « Champallement. Chevilles d'os ») (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  19. a b et c Devauges 1974, p. 441.
  20. a et b Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  21. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1901, 6 M 052/1.
  22. Il s’agit de Charles Malterre, 27 ans.
  23. Il s’agit de François Journeau, 41 ans.
  24. Un basse-courier est chargé des soins de la basse-cour.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Le Guide du routard Bourgogne, éd. 2005-2006
  30. Notice no PA00112820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Notice no PA00113052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Dépliant touristique du Diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, 2013, Pastorale Tourisme & Loisirs
  33. Notice no PA00112821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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