Champaubert | |
Colonne commémorative des victoires napoléoniennes du 10 février 1814. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Constantinidi Jacques 2020-2026 |
Code postal | 51270 |
Code commune | 51113 |
Démographie | |
Population municipale |
122 hab. (2021 ) |
Densité | 9,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 51″ nord, 3° 46′ 33″ est |
Superficie | 12,75 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Champaubert également appelé Champaubert la Bataille est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Champaubert est un village situé dans le sud-ouest de la Marne.
On dénombre trois lieux-dits à Champaubert :
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Verdonnelle, le Fossé 01 de la Fontaine Noire et le ru de Bannay[1],[Carte 1].
La Verdonnelle, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Dhuis à Montigny-lès-Condé, après avoir traversé neuf communes[2].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang des Déserts (1,1 ha)[Carte 1],[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 23 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Champaubert est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones urbanisées (2 %), forêts (1,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Campus Alberti (1124-1130) ; Campus Auberti, Champaubert (1162) ; Champobert (1526) ; Champaubert-la-Bataille[18].
Champaubert est le lieu d'une victoire de Napoléon contre les coalisés lors de la campagne de France en 1814. Une colonne entourée de canons a été érigée au carrefour.
En 1940, durant la bataille de France, la 10e brigade de cavalerie blindée polonaise y couvre la retraite d'unités françaises de la IVe armée.
Champaubert fait partie de la communauté de communes de la Brie des Étangs.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en évolution de −6,87 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Napoléon y a mené le la bataille de Champaubert d'où le nom de la commune « Champaubert-la-Bataille ».
Louis Mendès fut le premier aviateur français mort au champ d’honneur de la Première Guerre mondiale. Il mourut[Quand ?] au sol lors de l’attaque de Uhlans[Laquelle ?], il couvrit ces camarades sur le terrain d’aviation permettant à ceux-ci de s’échapper[réf. nécessaire].