Sport | Natation sportive |
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Organisateur(s) | Ligue européenne (LEN) et Fédération française de natation (FFN) |
Édition | 20e |
Lieu(x) | Chartres, France |
Date | 22 - |
Disciplines | Natation sportive |
Site(s) | L'Odyssée |
La 20e édition des Championnats d'Europe de natation en petit bassin se déroule du 22 au à Chartres en France. C'est la première fois que le pays organise cette compétition annuelle dont la ville hôte est annoncée le à Reykjavik en Islande, à l'occasion du Congrès 2011 de la Ligue européenne de natation. Cette dernière, coorganisatrice de l'événement, approuve le dossier de la candidature française portée par la ville de Chartres et la Fédération française de natation. C'est le premier championnat international élite appelé à être organisé en France en 25 ans, le dernier remontant aux Championnats d'Europe en grand bassin 1987 qu'avait accueilli Strasbourg.
Profitant d'une nouvelle notoriété apportée par les succès des nageurs tricolores en compétition internationale, la Fédération française de natation envisage l'organisation d'événements sportifs de grande envergure[1]. L'échec de la candidature française aux Jeux olympiques d'été de 2012 n'enterre pas le projet du complexe aquatique localisé à Aubervilliers en banlieue parisienne. Pourtant, après de nombreux soubresauts, la construction d'une piscine susceptible d’accueillir un rendez-vous international en grand bassin, qui n'existe nulle part en France, est suspendue au statu quo des décideurs et des finances publiques[2]. C'est pourquoi la FFN, qui s'impatiente de l'inaction des autorités politiques, se reporte sur des installations plus modestes pour un championnat en petit bassin[3]. Se faisant, dès l'été 2009, Montpellier entend appuyer une candidature aux Championnats du monde 2012 ou 2014 sur son Arena, une salle polyvalente alors en construction[4],[5],[6]. Le projet ne suscite cependant pas l'enthousiasme du président de la FFN Francis Luyce qui ne précipite pas une candidature auprès de la Fédération internationale de natation[7]. Ce projet n'aboutit pas bien qu'il soit transmis à la FINA en juillet 2010[8]. Fin 2010, Georges Frêche n'abandonne pas cette idée et projette l'intérêt de Montpellier sur l'édition 2016 des Mondiaux en petit bassin[9], mais le décès du président de la région Languedoc-Roussillon, survenu peu de temps après son annonce, laisse le projet orphelin[10].
Quelques mois auparavant, Chartres avait elle aussi fait acte de candidature auprès des instances nationales. L'entreprise de la ville est notamment marquée en mai 2010 par une rencontre entre Francis Luyce et la maire adjointe de Chartres déléguée aux sports, Karine Dorange[11]. À l'approche de la clôture du dépôt des candidatures auprès de la LEN, la ville française officialise sa requête le lorsque le président de la Ligue européenne de natation Nory Kruchten vient visiter les installations chartraines[12]. Elle est alors en concurrence avec la ville belge d'Anvers. Mais, invitée par Kruchten à se reporter sur une candidature pour la compétition en grand bassin prévue la même année, cette dernière se retire de la course à l'accueil du rendez-vous[13]. Puisque unique ville requérante, la victoire de Chartres ne fait aucun doute, d'autant plus qu'elle a les faveurs du président Nory Kruchten[3],[14]. C'est donc sans surprise que la LEN approuve la demande française le à Reykjavik en Islande, où elle tient son congrès annuel. Chartres est désignée ville hôte par le « Bureau » de la LEN, la commune devant accueillir l'événement du 22 au [15],[16]. Vingt-cinq ans après les Championnats d'Europe 1987, la France va ainsi de nouveau organiser un championnat international élite.
L'ensemble des épreuves se tiendront à la piscine de L'Odyssée, un complexe sportif de 2 500 places inauguré en septembre 2009 et situé en périphérie de Chartres[17]. L'enceinte a accueilli par le passé plusieurs éditions des Championnats de France en petit bassin, en 2009 et 2010[14]. L'organisation de l'événement est permise par la levée d'un budget de 1,6 million d'euros, financé en partie par les collectivités territoriales concernées à hauteur de 100 000 euros chacune[14].
La proximité dans le calendrier des Championnats du monde de natation en petit bassin 2012, prévus à Istanbul en Turquie moins de trois semaines après la compétition française, fait craindre aux organisateurs la désertion des principales têtes d'affiche européennes[14]. Fin 2010, pareil scénario avait été observé lors de l'Euro 2010 s'étant tenu à Eindhoven, en concurrence directe avec les Mondiaux organisés à Dubaï[3].
Rang | Nation | Or | Argent | Bronze | Total |
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1 | France | 12 | 6 | 11 | 29 |
2 | Danemark | 6 | 4 | 2 | 12 |
2 | Hongrie | 6 | 4 | 2 | 12 |
4 | Russie | 5 | 5 | 2 | 12 |
5 | Italie | 4 | 2 | 3 | 9 |
6 | Ukraine | 2 | 2 | 3 | 7 |
7 | Rép. tchèque | 1 | 2 | 4 | 7 |
8 | Royaume-Uni | 1 | 2 | 2 | 5 |
9 | Espagne | 1 | 2 | 1 | 4 |
10 | Biélorussie | 1 | 1 | 1 | 3 |
11 | Pologne | 1 | 0 | 0 | 1 |
12 | Belgique | 0 | 2 | 1 | 3 |
12 | Estonie | 0 | 2 | 1 | 3 |
12 | Slovénie | 0 | 2 | 1 | 3 |
15 | Israël | 0 | 1 | 2 | 3 |
16 | Finlande | 0 | 1 | 1 | 2 |
16 | Norvège | 0 | 1 | 1 | 2 |
18 | Croatie | 0 | 1 | 0 | 1 |
19 | Irlande | 0 | 0 | 1 | 1 |
19 | Pays-Bas | 0 | 0 | 1 | 1 |
Total | 40 | 40 | 40 | 120 |
Épreuves | Or | Argent | Bronze | |||
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Relais | ||||||
4 × 50 m nage libre | France Frédérick Bousquet Florent Manaudou Camille Muffat Anna Santamans 1 min 29 s 64 |
Russie Andrey Grechin Vladimir Morozov Veronika Popova Rozaliya Nasretdinova 1 min 30 s 41 |
Finlande Hanna-Maria Seppälä Laura Kurki Andrei Tuomola Ari-Pekka Liukkonen 1 min 31 s 74 | |||
4 × 50 m 4 nages | France Jérémy Stravius Florent Manaudou Mélanie Henique Anna Santamans 1 min 38 s 74 |
Slovénie Anja Čarman Damir Dugonjič Peter Mankoč Nastja Govejšek 1 min 39 s 79 |
Norvège Lavrans Solli Aleksander Hetland Monica Johannessen Cecilie Johannessen 1 min 40 s 10 |
RC : record des championnats, RE : record d'Europe, RM : record du monde, RN : record national, RP : record personnel