Charles Mannay | |
Charles Mannay | |
Biographie | |
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Naissance | Champeix (France) |
Ordination sacerdotale | |
Décès | (à 79 ans) à Rennes |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | par Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont |
Dernier titre ou fonction | Évêque de Rennes |
Évêque de Trèves, d'Auxerre puis de Rennes | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Charles Mannay, né le à Champeix en Auvergne au diocèse de Clermont, mort le à Rennes, est un évêque de l'Église catholique romaine[1].
Il est nommé chanoine au Chapitre métropolitain de Reims le , En , il devient prieur au prieuré Notre-Dame de Conflans-Sainte-Honorine (ce sera le tout dernier jusqu'en en tant que seigneur des fiefs relevant de cet établissement déserté de ses moines vers mais possédant des biens sur Conflans et en d'autres lieux). Homme de grande bonté, il fera son possible pour soulager les malheurs des Conflanais à la suite de l'horrible tornade du qui fit d'énormes dégâts sur toute sa trajectoire depuis Bordeaux jusque dans les Pays-Bas). Il est promu vicaire général de l'archidiocèse de Reims le . Il fut aussi le précepteur du jeune Charles-Maurice (Talleyrand) reçu entretemps docteur en Sorbonne en , il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, son élève, futur évêque d'Autun.
Il émigre à la Révolution en Angleterre, puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.
Nommé évêque de Trèves par Napoléon, il est ordonné évêque le en l'église des Carmes de Paris par Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont, évêque de Vannes, assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en , promu officier en , baron de l'Empire en . Il devient en un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de Louis-Mathias de Barral et Jean-Baptiste Duvoisin (Nantes)[2].
Après l'invasion prussienne, il doit démissionner en .
Louis XVIII le choisit alors comme évêque d'Auxerre en , mais le siège n'ayant pas été rétabli, il ne peut en prendre possession.
Finalement, en , il est préconisé évêque de Rennes où il meurt le .
Charles Mannay est enterré dans le croisillon sud de l'actuelle église Notre-Dame-en-Saint-Melaine de Rennes, cathédrale alors du diocèse de Rennes tandis qu'est reconstruite la cathédrale Saint-Pierre.
Les lettre patentes du 22 novembre 1808 lui attribuent les armes suivantes : écartelé : aux 1er et 4e, d’argent à trois fasces de sable ; au 2e des barons évêques ; au 3e, d’azur au lion rampant d’or[3](le « des barons évêques » est de gueules à la croix alaisée d’or).
Par la suite, monseigneur Charles Mannay se voit attribué des armes proches de celles du pape Pie IX (1792-1846-1878) avec lesquelles elles ne doivent pas être confondues. Les unes et les autres figurent sur les vitraux de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes :