Le nom de la localité est attesté sous les formes Cheus en 1024 (ch. de Saint-Wandrille)[1]; Ceusium en 1066 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceus en 1049 - 1058[2] - 1082 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Sceus en 1120 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceux en 1174 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Chaeus en 1198 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheus en 1296[3]; Cheuseyum en 1368 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheulx en 1540 (magni rotuli, p. 79)[1],[4].
L'étymologie de ce nom de lieu est obscure. Albert Dauzat a rapproché Cheux de Chéu (Yonne) mentionné plus précocement sous la forme Cadugius en 680, cependant il ne tranche pas sur une éventuelle homonymie de toponyme et préfère finalement poser un hypothétique *Cetusium (fundum), sur *Cetius nom de personne gallo-romain, formé à partir du gaulois *ceto- « bois »[5] (d'un plus ancien *caito-). En réalité, Cetius, nom de personne gaulois, semble bien attesté, tout comme Cettus et Cetus.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 1 525 habitants, en évolution de +11,72 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Jean Collet des Costils, dénommé parfois Collet-Descostils, né à Cheux (Calvados) le 19 janvier 1740 et mort à Yvetot-Bocage le 9 avril 1827, est un homme politique et judiciaire de la Manche. Bonapartiste, il est le premier et éphémère préfet du Calvados, nommé par l'Empereur préfet du Calvados le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800). Il est le père du chimiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils[16].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 160 (cf. Cheux).
↑Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, , 493 p. (lire en ligne), p. 195