Le territoire communal est traversé au sud-est par la route départementale no 13 joignant Tessy-sur-Vire à l'est à Bréhal à l'ouest. Le bourg y est relié par la RD 277 qui se prolonge au nord vers Moyon. Au nord du bourg, la RD 196 s'y raccorde pour mener à Tessy et, par la RD 452 commençant en limite est, à Fervaches au nord-est. L'A84 est accessible à Pont-Farcy (sortie 39), à 10,5 km par Tessy-sur-Vire.
Chevry est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent le ruisseau du Moulin de Chevry qui traverse la commune d'ouest en est, recevant plusieurs courts affluents en rive droite.
Le point culminant (171 / 175 m) se situe en limite sud-ouest, près du lieu-dit la Crette, sur une pente qui culmine sur la commune voisine de Beaucoudray à 204 m. Le point le plus bas (54 m) correspond à la sortie du territoire du ruisseau du Moulin de Chevry (sous-affluent de la Vire), à l'est. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Granville-Pointe du Roc, à 37 km, mais Caen-Carpiquet est à moins de 55 km[1]. Le pays saint-lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Chevry, avoisine les 1 100 mm[2].
C'est Nicolas Pinel (1675-1757), seigneur de la Croix, architecte du roi, qui fit reconstruire l'église qui était en ruine. Il y est inhumé avec son épouse Christine Le Haguais[7].
En 2021, la commune comptait 106 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Chevry[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Chevry a compté jusqu'à 322 habitants en 1851. Au recensement de 2010, elle est la commune la moins peuplée du canton de Tessy-sur-Vire.
Église Saint-Pierre des XVe – XVIIIe siècles. Elle fut rénovée au XIXe siècle. Elle abrite un retable de la Crucifixion et statues christ en croix, la Vierge et saint Jean, deux saintes femmes et les douze Apôtres du XVe classé au titre objet aux monuments historiques[14], la dalle funéraire de Nicolas Pinel du XVIIIe, un christ en croix en bois du XVIIe, des vitraux de Champagneule. En 1913, l'église fut gravement endommagée par un incendie[7].
Croix de cimetière en pierre du XVIIe siècle, calvaire (1887) œuvre d'Hernot de Lannion et son pupitre du XVIIe siècle[7].
Croix de 1845, près de la rivière.
Presbytère. Il fut construit avec quelques pierres de l'ancienne église de Chevry[15].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Charles de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche : Arrondissement de Saint-Lô », dans Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Mancel (Caen) - Ponthieu et Delaunay (Paris), (lire en ligne), p. 194.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 61.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 158.