Doté d'« ascendances corses »[1], fils de « petits fonctionnaires nîmois »[2], il est élève du lycée de garçons de Nîmes[3], où il obtient son baccalauréat[4].
Il monte ensuite à Paris aux côtés du peintre Claude Verdier[5], où il fréquente la Sorbonne sans toutefois obtenir de diplôme[4].
En 1966 il entre dans la carrière littéraire, avant d'intégrer France Culture l'année suivante[4].
En 1969, il est élu correspondant de l'Académie de Nîmes[6], fonction qu'il conserve jusque dans les années 1990.
Très proche de Gabriel Matzneff, il est son éditeur chez Gallimard et se définit comme son « fidèle complice »[8],[9]. Il l'accompagne dans certains de ses voyages à Manille[10] durant les années 1980[8], et aurait reconnu ensuite des relations sexuelles avec des mineurs dans ce cadre[11] ; il le défend aussi au Renaudot en 2013 pour que le jury lui décerne le prix de l'essai[12].
En 2020, Mediapart rapporte que, dans le cadre de l'enquête pour « viols commis sur mineurs de moins de 15 ans » visant Matzneff, des écrits de ce dernier qui seraient conservés par Giudicelli sont recherchés par la police[13]. Il annule parallèlement sa participation au jury du prix Valery-Larbaud[14]. À l'automne, son maintien au jury du Renaudot nourrit une polémique[15],[7], les écrivains Aurélien Delsaux et Sophie Divry allant jusqu'à voir dans cette confrérie « la lie de l'édition »[16],[17].
↑Fabienne Faurie, « Littérature - Trois questions à Jean-Marie Laclavetine président du jury du prix littéraire Valery-Larbaud à Vichy », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).