Château-l'Évêque

Château-l'Évêque
Château-l'Évêque
L'église Saint-Julien et le château.
Blason de Château-l'Évêque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Alain Marty
2020-2026
Code postal 24460
Code commune 24115
Démographie
Gentilé Castelevêquois
Population
municipale
2 151 hab. (2021 en évolution de +1,08 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 52″ nord, 0° 41′ 08″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 233 m
Superficie 35,68 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Château-l'Évêque
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Château-l'Évêque
Liens
Site web chateauleveque.com

Château-l'Évêque est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune de Château-l'Évêque est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Situé à la confluence de la Beauronne et de son affluent le ruisseau de Mesplier, et traversé par la route départementale (RD) 939 (l'axe Périgueux-Angoulême), le bourg de Château-l'Évêque est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Périgueux et treize kilomètres au sud de Brantôme.

Le territoire communal est également desservi par les RD 2 et 3E7, ainsi que par la ligne ferroviaire de Limoges à Périgueux en gare de Château-l'Évêque.

Au sud, le sentier de grande randonnée GR 36 marque la limite communale sur 650 mètres face à Chancelade.

Communes limitrophes

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Château-l'Évêque est limitrophe de huit autres communes, dont Bussac à l'ouest, sur une distance d'environ 80 mètres et Périgueux au sud sur environ 500 mètres.


Communes limitrophes de Château-l'Évêque
Biras Brantôme en Périgord Agonac
Bussac Château-l'Évêque
La Chapelle-Gonaguet Chancelade,
Périgueux
Champcevinel

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Château-l'Évêque est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Château-l'Évêque.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m[6] au sud, à l'est du lieu-dit Chamarat, là où la Beauronne quitte la commune et entre sur celle de Chancelade, et 233 m[6] à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Claud[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 35,68 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 37,15 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Beauronne, le ruisseau de Mesplier, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[15],[16].

La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle[17]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur huit kilomètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Mesplier prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal qu'il arrose sur plus de cinq kilomètres rejoignant la Beauronne dans le bourg.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Au , Château-l'Évêque est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[27]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

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En 2006, au niveau communal, les sols se répartissaient de la façon suivante : 61,5 % de forêts ou de milieux semi-naturels, 34,3 % de territoires agricoles et 4,1 % de territoires artificialisés[30].

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg de Château-l'Évêque proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[31] :

  • l'Aubède
  • Baccade
  • la Bagatelle
  • Balzac
  • les Barres
  • la Bayolle
  • la Bessède
  • la Beylie
  • Bléda
  • les Boigettes
  • Bois Blancs
  • le Bois de Lavergne
  • la Borde
  • Boschaud
  • Boulanger
  • Bournazeau
  • Boyer
  • les Brandes
  • les Brandissoux
  • Bûcher
  • la Chabrerie
  • Chamarat
  • Ciriex
  • les Colys
  • la Combe du Rat
  • Commentou
  • les Communaux
  • Cosse Noire
  • Coullarède
  • la Couturie
  • le Cros
  • Cul de Chien
  • Daille
  • la Fauternie
  • la Fontaine de Pessard
  • la Fontaine de Laguizat
  • Forêt de Feytaud
  • les Forêts
  • la Fouillarge
  • la Fouillouse
  • la Garenne
  • la Glauterie
  • le Godet
  • la Gorce
  • le Grand Daille
  • la Grande Pièce
  • Grands Bois
  • la Grange du Godet
  • la Grange du Treuilh
  • la Grange Haute
  • les Granges
  • les Granges de Crolus
  • les Granges de Preyssac
  • les Grangiéras
  • les Gravettes
  • le Gros Chêne
  • Lac Lacroix
  • le Ladoux
  • Laforêt
  • Laguizat
  • Lascaud Vieille
  • Leymérigie
  • la Libaudie
  • la Loube
  • Maine de Talus
  • les Maritoux
  • les Marsalies
  • les Martys
  • Mesplier
  • les Meyrans
  • la Missou
  • la Monnerie
  • la Monzie
  • Nouzarède
  • Paradis
  • les Payants
  • le Petit Daille
  • le Petit Maine
  • le Petit Rey
  • Peyssard
  • la Picou
  • Plaisance
  • le Poteau des Quatre Communes
  • Preyssac
  • Puy de Paris
  • Puy Long
  • le Relais
  • Rimolas
  • Rivière
  • Rodemiole
  • la Rouchière
  • le Rouchou
  • le Royer
  • Saint-Angel
  • la Sauvage
  • Sauvagie
  • la Tamanie
  • la Tamiserie
  • la Tamiserie Basse
  • la Tuilière
  • le Verdoyer
  • Verginas
  • Vessat
  • les Vincents.

Prévention des risques

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Château-l'Évêque.

Le territoire de la commune de Château-l'Évêque est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1993, 1999, 2007 et 2018[34],[32]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Beauronne et de l'Alemps », couvrant 7 communes et approuvé le , pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de 72 m3/s[35],[36].

Château-l'Évêque est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 79,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

Panneau d'entrée dans le bourg en français et occitan.

La première mention écrite connue du lieu, sous la forme Ecclesia de Preisat concerne le hameau de Preyssac et date de 1169 dans une bulle pontificale[43],[44]. On trouve ensuite Preyshac en 1247, la mention d'une léproserie en 1318 (Leprosia de Preysac), Prechat en 1325, Preychacum dans un pouillé au XIVe siècle, Preyschacum en 1382 et Preysat en 1665 dans un acte notarié[44]. À la création des municipalités, on retrouve le nom de Peyssac Dagonat en 1793 puis de Pressac d'Agonnac en 1801 avant que la commune de Preyssac-d'Agonac ne prenne le nom définitif de Château-l'Évêque[6] le .

Le nom de Pressac est dérivé du nom d'un personnage gallo-roman Priscus auquel s'ajoute le suffixe -acum[43], l'ensemble signifiant le « domaine de Priscus ».

Le nom de Château-l'Évêque est mentionné en 1329 en latin sous les formes Castrum Episcopi et Castrum Episcopale[43].

En occitan, la commune porte le nom de Lo Chasteu[45] ou Lu Chasteu[46].

Deux sites du Néolithique ont été retrouvés sur la commune.

On a décelé la présence de voies romaines[réf. nécessaire], passant par la Sauvagie. Au lieu-dit la Pierre Plantée, se trouve une borne anépigraphe (borne milliaire) datée du règne de l'empereur Florien en 270 ap. J.-C.[réf. nécessaire].

Au Moyen Âge, Preyssac dépendait de la châtellenie d'Agonac[47]. En 1347, Adhémar de Neuville, l’évêque de Périgueux fait construire le château de Château-l'Évêque qui devient une résidence d'été des évêques de Périgueux. En 1364, la paroisse est en partie détruite par les Anglais. En 1412, 280 combattants anglais sont sur Château-l'Évêque, brûlent trois maisons, puis prennent et détruisent Pressac (Pressac d'Agonnac, ancien nom de Château-l'Évêque).

Château-l'Évêque est restauré en 1515 par l'évêque de Périgueux, Gui Ier de Castelnau. Pierre VIII Fournier ( - 1575), évêque de Périgueux, est étranglé par ses domestiques le dans son château.

En 1581, Jean de Montardie, capitaine de l’armée catholique part de Preyssac pour reprendre la ville de Périgueux aux protestants.

Le , saint Vincent de Paul (1581-1660) est ordonné prêtre dans la chapelle du château épiscopal par l'évêque François de Bourdeilles (1516-1600).

Politique et administration

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Rattachements administratifs

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La commune de Château-l'Évêque (appelée dans un premier temps Peyssac Dagonnat puis Pressac-d'Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Périgueux dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].

Ce n'est qu'en 1831 que la commune prend son nom actuel. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Château-l'Évêque fait partie du nouveau canton de Périgueux-Nord-Est.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

Intercommunalité

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Fin 2002, elle rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1882 ou avant) juin 1896 Jean-Baptiste Passerieux[Note 5]    
juin 1896 juillet 1896 Jean Sauvinet   Conseiller municipal faisant fonctions de maire
juillet 1896 1898 Pierre Brachet    
1898 novembre 1898 Jean Sauvinet   Conseiller municipal faisant fonctions de maire
novembre 1898 juin 1906 Georges Perrier    
juin 1906 mai 1912 Pierre Brachet    
mai 1912 décembre 1944 Pierre Maligne[Note 6]    
décembre 1944 mai 1945 Pierre Peignon[Note 7]    
mai 1945 mars 1959 Maurice Duranthon    
mars 1959 mars 1971 Jean Salviat    
mars 1971 1990 Maurice Chamoulaud[Note 8]    
juillet 1990 janvier 1994 Michel Granet[Note 5]    
janvier 1994 mars 2014 Serge Daugiéras SE[51] Entrepreneur du bâtiment retraité
mars 2014 mai 2020 Marie-Hélène Belombo[52] DVD[53]  
mai 2020[54] En cours Alain Marty   Technicien retraité
Panneau de jumelage à Château-l'Évêque.

Équipements et services publics

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Dans le domaine judiciaire, Château-l'Évêque relève[55] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Château-l'Évêque se nomment les Castelevêquois[56].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2021, la commune comptait 2 151 habitants[Note 9], en évolution de +1,08 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4621 4811 5101 5091 5901 6101 3601 5661 605
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5571 5531 5701 5441 5151 5981 5781 5821 563
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4911 3721 3771 2651 2211 2161 2111 1301 186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1911 1731 2351 3781 7011 7601 8831 9152 086
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1282 1382 151------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Tenue actuelle du CLC (saison 2021-2022)

En 2000, à la suite d'un échange sportif avec la commune jumelée d'Argonay, le club « Castel Cyclo », composé de sept membres, voit le jour. En janvier 2006, le club en plein essor est de plus en plus présent avec les cyclosportives, les cyclotouristes et sur les circuits cyclistes ; il devient le « Château-l'Évêque Cyclo » (CLC). En 2022, le club compte une cinquantaine de licenciés dont la moitié sont compétiteurs sur des courses UFOLEP. De nombreuses sorties sont organisées chaque année pour les randonneurs licenciés[60]. Depuis 2018, le CLC arbore les couleurs vert et blanc puis vert et noir, du fait de son partenariat avec Škoda[61]. Le club organise chaque année une randonnée VTT La Castelvêquoise et participe à plusieurs courses UFOLEP sur route en Dordogne[60].

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il concerne les habitants de Château-l'Évêque ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

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En 2016[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 004 personnes, soit 46,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (100) a augmenté par rapport à 2011 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

L'emploi sur la commune

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En 2016, la commune offre 232 emplois pour une population de 2 149 habitants[63]. Le secteur administratif prédomine avec 45,8 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 36,4 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Nombre d'emplois 10 5 26 85 106
Pourcentage 4,3 % 2,2 % 11,3 % 36,4 % 45,8 %
Source des données[63].

Établissements

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Au , la commune compte 136 établissements[64], dont soixante-sept au niveau des commerces, transports ou services, trente dans la construction, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[65].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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  • Château de Château-l'Évêque (parfois aussi appelé château Saint-Vincent), XIVe, XVe et XVIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1938[66], visitable depuis le changement de propriétaire
  • Manoir de la Beylie, XVe siècle[67], fief des Montardit de la Beylie jusqu'en 1713. Cette famille joua un rôle pendant la Fronde. Le fief passa ensuite aux Jehan.
  • Maison noble de la Chabrerie, XVIIe et XVIIIe siècles, avec une chapelle : demeure des Cluzel puis des Cossé de Brissac[68].
  • Manoir de Coularède, XVIIIe siècle, repaire noble attesté en 1586[69].
  • Château de Daille, XVIIe siècle[70].
  • Manoir des Rivères, XVIe et XVIIe siècles, fief des Tortel, des Tessière, des Malet, des Mercier-Lacombe, des Aveline, des Vial d’Aram et des Bernard[71], implanté dans un site inscrit[72].
  • Gentilhommière (ou manoir) de Preyssac du XVIe siècle, ancienne propriété des Cluzel de la Chabrerie et des Jehan[73].
  • Domaine du Cros XIXe siècle, où naquit la romancière Rachilde (1860-1953)[74].
  • Château de Mesplier, XVIe et XVIIIe siècles, qui appartint aux Mesplier, aux de Vessat, aux de Méredieu au XVIIe siècle, et aux Fourichon[75] de Mesplier de 1799 à 1919, aux Picard de 1919 à 1961. Réquisitionné en 1939 pour recevoir des réfugiés Alsaciens. Le , des Allemands de la division "B" exécutent quatre otages. Une stèle de Mesplier le commémore.
  • Maison noble de Vessat, ancien fief des Barbarin[76], des de Méredieu et des Jehan, sur la route de l’ancien relais de poste de Vessat.
  • Ancien lavoir sur le ruisseau de Mesplier, dans le bourg, au bas du château.

Patrimoine religieux

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Patrimoine naturel

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Partagée avec les communes de Chancelade et La Chapelle-Gonaguet, la forêt de chênes de Feytaud, occupe environ 350 hectares dans le sud-ouest du territoire communal. Elle est protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[78],[79].

Elle héberge deux espèces de rapaces protégées sur le territoire national[80] : la Buse variable (Buteo buteo) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus).

En ce qui concerne sa flore, deux espèces de plantes y sont considérées comme déterminantes : l'Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), et le Groseillier à grappes (Ribes rubrum).

Sur sept hectares de part et d'autre de la route départementale 939, à un kilomètre et demi au sud du bourg, le site « Rivière nord » est inscrit depuis 1977, pour l'intérêt pittoresque de sa longue allée de tilleuls[72].

Personnalités liées à la commune

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Statue de Saint-Vincent-de-Paul sur la façade du couvent de Château-l'Évêque.

Héraldique

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Blason de Château-l'Évêque Blason
De sinople au château d'argent, maçonné et ajouré de sable, flanqué d'une tour carrée à senestre et d’une autre plus petite à dextre ; au chef de pourpre chargé d'une mitre d'or et d'une crosse du même[81].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. a et b Démissionnaire.
  6. Élu maire en mai 1912 après refus du mandat par un autre conseiller municipal, Jean-Baptiste Passerieux.
  7. Élu maire en décembre 1944 après trois refus successifs du mandat par un autre conseiller municipal, Léon Valégeas.
  8. Décédé en fonctions.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Carte géologique de Château-l'Évêque » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Château-l'Évêque », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Château-l'Évêque », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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  78. [PDF] Forêt de Feytaud, INPN, consulté le 4 février 2020.
  79. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012867, INPN, consulté le 4 février 2020. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  80. Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection, Légifrance, consulté le 4 février 2020.
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