Claudio Gora

Claudio Gora
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Claudio Gora en 1986.
Naissance
Gênes, Ligurie, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 84 ans)
Rome, Latium, Italie
Profession Réalisateur, scénariste, acteur

Claudio Gora est un acteur et réalisateur italien né le à Gênes et mort le à Rome.

Fils du général des Alpini Carlo Felice Giordana (it), après avoir obtenu son diplôme de droit, il fonde le « Teatro Sperimentale Luigi-Pirandello » à Gênes. Il fait ses débuts au cinéma en 1939 en tant qu'acteur dans le film Trappola d'amore de Raffaello Matarazzo. Il poursuit son activité avec de nombreux rôles de jeune premier, dont Torna caro ideal (it) (1939) de Guido Brignone, Signorinette (1942) de Luigi Zampa, La storia di una capinera (it) (1943) de Gennaro Righelli, sur le tournage duquel il rencontre sa future épouse Marina Berti, Nessuno torna indietro (1943) d'Alessandro Blasetti ou Résurrection (en) (1944) de Flavio Calzavara. Après la guerre, il obtient ses premiers rôles importants dans des coproductions italo-françaises telles que La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque (1947) et Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy (1956).

Entre-temps, il fait ses débuts en tant que réalisateur avec une œuvre difficile, basée sur le roman-révélation de Giuseppe Berto, Le ciel est rouge (1950), suivie en 1953 de La Fièvre de vivre, une enquête sur le milieu et les mœurs de la nouvelle génération, basée sur Cronaca, une pièce de Leopoldo Trieste[1]. En 1960, il réalise La contessa azzurra (it), un film produit par l'armateur Achille Lauro[2].

Son premier rôle dans un film d'auteur a lieu en 1958 avec La Tempête, une superproduction historico-aventureuse d'Alberto Lattuada. Suit le rôle de Remo Banducci dans Meurtre à l'italienne (1959) de Pietro Germi, pour lequel il reçoit le Nastro d'argento du meilleur second rôle. En 1960, il tourne Les Dauphins de Maselli, Adua et ses compagnes de Pietrangeli, La Grande Pagaille de Comencini et L'Inassouvie de Risi.

Il a également joué dans Une vie difficile (1961) et Les Joyeux Fantômes (1961), Le Fanfaron (1962), Le Procès de Vérone (1963), Le Gynéco de la mutuelle (1968) et sa suite Il prof. dott. Guido Tersilli primario della clinica Villa Celeste convenzionata con le mutue (1969), Confession d'un commissaire de police au procureur de la république (1971), Gente di rispetto et La Femme du dimanche (1975).

Époux de l'actrice Marina Berti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film La storia di una capinera (it) en 1942 à Turin[3], Gora a eu cinq enfants, tous travaillant dans le monde du spectacle : Andrea, Marina, Carlo, Luca et Cristina Giordana.

Depuis 2005 est organisé au Laboratorium Teatro di Roma le « Premio Claudio Gora », un concours annuel consacré au théâtre de recherche[4].

Filmographie partielle

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Réalisateur

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Face à Alberto Sordi dans Une vie difficile (1961).

Notes et références

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  1. (it) « [https://web.archive.org/web/20090906190357/http://www.italica.rai.it/index.php?categoria=biografie&scheda=trieste Biografia di Leopoldo Trieste (1917-2003)] », sur italica.rai.it, (version du sur Internet Archive)
  2. (it) Gaetano Fusco, Le mani sullo schermo : Il cinema secondo Achille Lauro, Naples, Liguori, , p. 62-71
  3. (it) Stefano Della Casa, « Torino set una storia affascinante », sur lastampa.it, (version du sur Internet Archive)
  4. « Una Rassegna per ricordare CLAUDIO GORA », sur lsnn.net, (consulté le )
  5. I giovedì della signora Giulia, RAI Radiotelevisione Italiana, (lire en ligne)

Liens externes

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