Clotilde Kleeberg

Clotilde Kleeberg
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Conjoint
Charles Samuel (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument

Clotilde Kleeberg (née à Paris 27 juin 1866 - morte à Bruxelles 7 février 1909) est une pianiste virtuose française. Elle est également connue sous le nom de Clotilde Kleeberg-Samuel.

Fille de Martin Kleeberg et d'Henriette Cahn, originaires d'Allemagne, elle naît le 27 juin 1866 à Paris. Le 17 décembre 1900, elle épouse le sculpteur belge Charles Samuel à Paris[1]. Le couple s'installe ensuite à Bruxelles[2].

Elle commence à prendre des cours particuliers de piano à l'âge de cinq ans et étudie ensuite au Conservatoire de Paris avec Louise Aglaé Massart (de). Elle reçoit les premiers prix du Conservatoire en 1877 et 1878 en sort diplômée à seulement douze ans. Elle poursuit ses études avec Théodore Dubois. Elle se produit pour la première fois aux concerts Pasdeloup à Paris en décembre 1878 devant un public de 4000 personnes. Elle fait des tournées de concert dans toutes les grandes villes d'Europe de 1881 à 1909. Elle est également très populaire en Angleterre[3],[2].

Théodore Dubois lui a dédié ses Six poèmes sylvestres[4]. Outre des œuvres de compositeurs tels que Beethoven, Mendelssohn, Schumann et Chopin, elle a également joué des compositions de Cécile Chaminade, Camille Saint-Saëns, Friedrich Gernsheim, Max d'Ollone, Eduard Schütt (en) et Ernst Eduard Taubert (en)[2].

Le compositeur français Camille Saint-Saëns la considérait comme une pianiste brillante et lui a dédié Les cloches de Las Palmas, Quatrième étude, en sol dièse mineur[5]. Clara Schumann a également commenté favorablement son jeu[6],[2].

Clotilde Kleeberg est décédée d'une pleurésie à Bruxelles à l'âge de 42 ans à la suite d'une tournée à travers la Suisse.

Distinctions et hommages

[modifier | modifier le code]

En 1894, elle a été nommée Officier d'Académie et, en 1900, Officier de l'Instruction Publique.

Un mémorial avec un buste représentant Clotilde Kleeberg dû à Charles Samuel, son époux, a été inauguré en 1910 au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles[7].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Ville de Paris - 17e arrondissement, « Acte de mariage no 2135 », sur Archives de Paris, (consulté le )
  2. a b c et d (de) « Kleeberg, Clotilde, Klothilde, Clothilde, verh. Kleeberg-Samuel », Institut Sophie Drinker
  3. « Kleeburg, Clotilde », dans Encyclopédie juive, (lire en ligne)
  4. www.bruzanemediabase.com
  5. Jean Gallois, Charles-Camille Saint-Saëns, Bruxelles, Editions Mardaga, , p. 314
  6. Sabina Teller Ratner, Camille Saint-Saëns, 1835-1921 : Les oeuvres instrumentales, (ISBN 0198163207, lire en ligne), p. 53
  7. « A la mémoire d'une grande artiste », L'Indépendance Belge,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]