121 en Europe est un type de locomotive à vapeur dont les essieux ont la configuration suivante (de l'avant vers l'arrière) :
Ce qui s'écrit :
Cette disposition d'essieux, relativement rare, est devenue populaire à partir du dernier quart du XIXe siècle, lorsque les locomotives de disposition 120 commencent à se montrer insuffisantes en tête des trains de voyageurs de plus en plus lourds et rapides. L'essieu porteur arrière permet en effet de supporter un foyer plus grand, sans pour autant nuire à la stabilité . Les locomotives de grande vitesse comportant trois essieux moteurs sont encore rares car les trois essieux ainsi que les longues bielles, associées générent des mouvements parasites qui déstabilisent la locomotive et fatiguent la voie).
Dans le cas des locomotives-tender, l'essieu porteur arrière supporte, outre la cabine, le poids des soutes à combustible ; il permet en outre une meilleure stabilité (et vitesse) en marche tender en avant.
Dans les années 1890-1900, l'augmentation des vitesses des trains devient problématique pour les locomotives de disposition 121, dotées d'un essieu porteur avant. En conséquence, elles sont peu à peu remplacées par des locomotives de disposition American (220) ou Atlantic (221) ; un certain nombre de locomotives françaises de disposition 121 sont même transformé en American ou en Atlantic.
En raison des plus faibles vitesses demandées pour les locomotives-tender, plusieurs pays tels que l'Angleterre, l'Allemagne et les Pays-Bas continuent à construire et exploiter des locomotives de disposition 121 jusqu'à leur remplacement par des locomotives à trois essieux ou par des autorails.
Les dernières machines du type 12 sont radiées au début des années 1920 tandis que la dernière dutype 12bis l'est en 1931.
C'est l'ingénieur Victor Forquenot qui met au point les premières locomotives de cette compagnie à deux essieux moteurs en 1875. Pour améliorer la stabilité à grande vitesse il rajoute l'essieu porteur à l'arrière. Cette configuration donne naissance à un grand nombre de locomotives réussies qui sont construites pendant 20 ans à partir de 1876.
C'est sans doute ce succès qui décide le PLM à s'équiper aussi de telles machines, quitte à transformer 50 locomotives presque neuves.