Une confession de foi est une déclaration des croyances partagées d'une communauté religieuse sous une forme structurée par des sujets résumant les principes doctrinaux[1].
Dans le judaïsme, il y a les 13 principes de foi de Maïmonide[2].
Les formulations les plus anciennes des principaux points de la foi chrétienne de l'Église primitive sont en général appelées symboles. La première confession de foi établie au sein du christianisme a été le symbole de Nicée-Constantinople en l'an 325[3]. Elle a été établie afin de résumer les fondements de la foi chrétienne et protéger les croyants des fausses doctrines. Toutefois le Symbole des apôtres dont l'origine exacte reste mystérieuse, semble tout aussi ancien. Ces deux symboles seront complétés par le Symbole d'Athanase, écrit sans doute au VIe siècle. Ces symboles anciens sont dits œcuméniques car ce sont des confessions de foi reconnues par la très grande majorité des chrétiens.
Diverses confessions chrétiennes issus du protestantisme et du christianisme évangélique ont publié des confessions de foi comme base de la communion entre les églises d'une même confession chrétienne[4],[5].
L'excommunication est une pratique de la Bible visant à exclure les membres qui ne respectent pas la confession de foi de l'Église et ne veulent pas se repentir[6]. Elle est pratiquée par toutes les confessions chrétiennes et vise à protéger des conséquences des enseignements hérétiques et de l'apostasie[7].
Dans l’islam, il y a les six axiomes de la Foi[8].