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Nom de naissance |
Corrado Marcarelli |
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Américaine |
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Distinction |
Conrad Marca-Relli, né Corrado Marcarelli le à Boston, Massachusetts et mort le à Parme, en Italie, est un peintre de nationalité américaine associé à l'école new-yorkaise de l'expressionnisme abstrait.
Corrado Marcarelli nait le à Boston, capitale de l’État du Massachusetts. Fils d'immigrés italiens[1], son père est journaliste. Il grandit entre Boston et l'Europe et reçoit ses premières leçons d'art en Italie[2]. À ses treize ans, la famille Marcarelli s'installe à New York[1]. Largement autodidacte, il fréquente cependant brièvement les bancs de la Cooper Union, un établissement d'enseignement supérieur new-yorkais en 1930[2]. De 1935 à 1938, il travaille pour la Works Progress Administration, d'abord en tant que professeur à la Leonardo da Vinci Art School, puis au sein du Federal Art Project's easel and mural divisions[1].
Par ce travail, il fait la rencontre d'autres artistes tels que Elaine de Kooning dont il fut le professeur, mais aussi Willem de Kooning ou Franz Kline[1]. Durant sa carrière artistique, il reste d'ailleurs proche de la première génération de l'école new-yorkaise de l'expressionnisme abstrait[3].
Après avoir servi dans l'armée entre 1941 et 1945, il revient à New-York en 1946. Sa première exposition personnelle se tient en 1947 à la Niveau Gallery. Après un an passé entre la France et l'Italie, il devient actif sur la scène artistique de Greenwich Village et participe à la 9th Street Art Exhibition en 1951. Son second voyage au Mexique, en 1952 a joué un rôle central dans son passage au collage[1].
En , Conrad Marca-Relli quitte Manhattan pour Springs, un hameau de la ville de East Hampton. Il emménage dans un cottage situé à proximité de la propriété du peintre Jackson Pollock et de sa femme, Lee Krasner. Les quatre années à Springs, où il se concentra sur les collages monumentaux qui feront sa renommée, seront parmi les plus créatives de sa carrière. Il y perfectionne sa technique, découpant des formes dans des rouleaux de toiles, les déplaçant sur un fond, avant de les coller et de peindre par-dessus lorsque ce qu'il voit lui plaît[4]. Après 1961, il fait évoluer ses collages en expérimentant avec d'autres matériaux tels les plastiques ou le métal[1].
Conrad Marca-Relli a fait évoluer l'art du collage[5] vers une complexité et des formats comparables à la peinture monumentale[2], faisant du collage sa « signature »[4]. Il a ainsi ouvert la voie aux grandes « peintures combinées » des artistes néo-dadas des années [2].
Il devient citoyen d'honneur italien peu de temps avant sa mort[1] le à Parme, en Italie[2].