Cornelis Ketel, né le à Amsterdam, est l'enfant naturel d'Elisabeth Jacobsdr Ketel et du collectionneur d'art Govert Jans van Proyen[1].
Il est l'élève de son oncle Cornelis Jacobsz Ketel, mort en 1568[2] et d'Antoine Blocklandt, mort à Delft en 1565[1].
Il part étudier en France de 1566 à 1567 où il est influencé par l'école de Fontainebleau, et qui lui donne le goût pour l'allégorie maniériste. Il part ensuite pour Londres à la cour des Tudor de 1573 à 1581, et reçoit l'honneur de peindre le portrait de la reine Élisabeth, ainsi que de divers notables[3] et se spécialise dans le genre du portrait[1].
Cornelis Ketel se marie en 1573 à Londres avec Aeltgen Gerrits de laquelle il a un fils, Raphaël, en 1581. Après la mort de son épouse en 1602, il se remarie en 1607 avec Aeltge Jans.
En 1599, Ketel développe une technique de peinture inhabituelle dans laquelle il utilise ses doigts, le pouce et même ses orteils. Selon les amateurs, ces portraits « sans pinceau » sont plus chauds et plus lisses pour certains, voire, pour beaucoup d'autres, tout à fait ridicules[4].
Cornelis Ketel a pour élève Wouter Crabeth (II), Pieter Isaacsz, Isaac Oseryn et Cornelis van der Voort[1].
(nl) B. A Heezen-Stoll, Cornelis Ketel, uytnemende schilder, van der Goude: Een iconografische studie van zijn 'historien', éditeur inconnu, (lire en ligne).
Cornelis Ketel, peintre exceptionnel, van der Goude: Une étude iconographique de son "historien" (Édition néerlandaise).