Courcoué | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Sallé 2020-2026 |
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Code postal | 37120 | ||||
Code commune | 37087 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courcouéziens | ||||
Population municipale |
237 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 05″ nord, 0° 23′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 122 m |
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Superficie | 15,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Courcoué est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
La commune de Courcoué est située au sud-ouest du département d'Indre-et-Loire dans la région Centre-Val de Loire. Elle fait partie du canton de Richelieu, arrondissement de Chinon, et a une superficie de 1 566 hectares. Courcoué est installée dans une vallée sèche et enclavée par deux coteaux. Elle est bordée au nord par la commune de La Tour-Saint-Gelin et au sud par celle de Braslou à l'est par Verneuil-le-Château et Luzé et à l'ouest par Chaveignes.
C'est un village situé au fond d'une vallée sèche entourée de plateaux crayeux : le lieu-dit la Combe en est l'illustration et offre un panorama sur le Richelais. Courcoué fait partie du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
La mairie se situe à 94 mètres d'altitude.
Voir aussi la référence du lien externe de la vue aérienne de Courcoué[1].
Les grandes villes à proximité de Courcoué sont :
Situation détaillée des villes et villages aux alentours :
La Tour-Saint-Gelin | 1,8 km | Chaveignes | 2,6 km | Braslou | 3,8 km |
Luzé | 4 km | Chezelles | 4,7 km | Verneuil-le-Château | 5,1 km |
Braye-sous-Faye | 5,4 km | Richelieu (Indre-et-Loire) | 5,5 km | Champigny-sur-Veude | 6,2 km |
Razines | 6,6 km | Lémeré | 6,6 km | Brizay | 7,7 km |
Rilly-sur-Vienne | 8 km | Theneuil | 8 km | Assay | 8,4 km |
Faye-la-Vineuse | 9,4 km | Pouant | 9,4 km | Marigny-Marmande | 9,6 km |
Jaulnay | 9,8 km | L'Île-Bouchard | 9,9 km |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 7,26 km, comprend deux petits cours d'eau[2],[3].
Trois zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « La Fontaine des Souches », « la vallée du Ruisseau de la Rivière Marteau à la Chapelle » et « la vallée du Ruisseau de la Rivière Marteau de la Rivière Marteau à Chézelles »[4],[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 688,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,2 | 4,1 | 5,9 | 9,4 | 12,5 | 14,1 | 14,1 | 11,3 | 9,2 | 5,4 | 2,9 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,9 | 8,8 | 11,3 | 15 | 18,4 | 20,4 | 20,4 | 17 | 13,3 | 8,6 | 5,7 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,5 | 13,5 | 16,7 | 20,5 | 24,4 | 26,8 | 26,7 | 22,7 | 17,5 | 11,9 | 8,5 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,6 17.01.1985 |
−14,5 12.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−4 12.04.1978 |
−1 03.05.1979 |
2,8 02.06.1975 |
6 04.07.1974 |
4,5 28.08.1974 |
1,4 19.09.1977 |
−3,6 30.10.1997 |
−8,1 21.11.1993 |
−14,5 30.12.1985 |
−16,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 15.01.1975 |
24,1 27.02.19 |
25,2 30.03.17 |
32,6 30.04.05 |
34,6 27.05.05 |
41,2 29.06.19 |
41,8 23.07.19 |
41,5 10.08.03 |
36,2 14.09.20 |
29 01.10.1985 |
22,3 08.11.15 |
18,5 07.12.00 |
41,8 2019 |
Précipitations (mm) | 61 | 48 | 48,6 | 52,7 | 62,5 | 53,4 | 46,7 | 51,6 | 52,9 | 69,2 | 71,9 | 69,9 | 688,4 |
Au , Courcoué est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (8 %), prairies (3,3 %), cultures permanentes (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Courcoué est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 156 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 121 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Curcue vers 1094[20] ou / et 1106 (Cartulaire de Saint-Michel de Noyers, dans l'abbaye Notre-Dame de Noyers), Corcoe en 1131[21] (charte de l'Abbaye de Bois-Aubry), Corcoué en Poitou au XVIIe siècle.
Il s'agit d'une formation toponymique en -(i)acum, suffixe de localisation puis de propriété d'origine gauloise. Il a souvent évolué sous la forme d'une terminaison toponymique -é dans cette partie de la France (ailleurs -y, -ay, -ey, -(i)ac, etc.)[21].
Comme c'est souvent le cas, il peut être précédé d'un anthroponyme, peut-être Corcuius nom de personne latin selon Albert Dauzat, qui se superpose au nom de personne gaulois Corcus.
Homonymie avec Corcoué-sur-Logne, commune de Loire-Atlantique.
De tout temps le site de notre région a laissé des traces d'occupation humaine, preuve en est les quantités inusitées d'outillages moustériens, dans la période du paléolithique moyen, entre 80 000 et 37 000 ans av. J.-C. Lors des recherches topographiques, effectuées en 1945, 46 et 47, pour la révision du cadastre, il a été trouvé sur les sols de Preugny, au lieu-dit la Pièce de Preugny[22] un fragment de 85 mm de la pointe d'un coup de poing en silex jaune et au Puits-Morin un racloir épais en silex[23] sur les rebords du coteau septentrional, plus exactement sur le haut du versant, dans les sols calcaires.
Les premières installations humaines sur le territoire de Courcoué semblent dater du Néolithique (environ 5 000 ans av. J.-C.), en raison probablement de ses terres cultivables faciles à travailler.
De l'époque de l'âge du fer, il nous reste peu de témoignage hormis dans la région du tumulus des Bois-Semés à Braslou, observé en 1930 qui après des fouilles comprenait quatre squelettes et des fragments d'objets de fer en très mauvais état.
C'est environ 500 ans av. J.-C. que les Turons[28] délimiteront leur région en s'installant sur les voies navigables (Loire, Cher, Indre et une partie de la Vienne) en laissant aux Pictons les bas plateaux du Richelais et du Loudunais actuels. À l'époque de la romanisation de la région, aucun niveau d'habitat gallo-romain n'a été signalé.
On a découvert à Courcoué des tombes mérovingiennes[29]. Les Francs auraient créé de nouveaux lieux d'implantation jusqu'alors délaissés, tels Benais, Courcoué, Nouans et Vernou.
Courcoué fait partie de la communauté de communes du pays de Richelieu situé dans le pays du Chinonais et qui regroupe également les communes : d'Assay, de Braslou, de Braye-sous-Faye, de Champigny-sur-Veude, de Chaveignes, de Courcoué, de Faye-la-Vineuse, de Jaulnay, de La Tour-Saint-Gelin, de Lémeré, de Ligré, de Luzé, de Marigny-Marmande, de Razines, de Richelieu (Indre-et-Loire), et de Verneuil-le-Château.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2022, la commune comptait 237 habitants[Note 1], en évolution de −9,54 % par rapport à 2016 (Indre-et-Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les Fées
La légende voudrait que la Pierre aux Joncs ait été érigée par des fées. Ces fées se réunissaient ou dansaient au clair de lune autour des monuments anciens à Château-la-Vallière, Civray-sur-Esves, Vaujours, au bois des Dames et à minuit dans la Bruyère sur la route de Courcoué à La Tour-Saint-Gelin.
Elles avaient du goût pour l'architecture grâce à leur outil de prédilection, le marteau d'or, et pouvaient édifier des monuments en un temps record, portant les pierres sur la tête ou au bout du doigt. Les pierres venaient toutes seules à leur volonté, les esprits des bois débitaient les châtaigniers dans la forêt du Truisson sur leur ordre pour construire les «dubes» de Saint-Ours et l'oratoire (Loches). Ainsi furent également érigés le dolmen de Hys entre Grenillé et Le Liège, le dolmen de Mettray, dit la Grotte aux Fées ou la Chambre aux Fées, tout comme le menhir de Villandry au Bois Lureau (la Pierre-aux-joncs, photos).
Les menthes forment un genre (Mentha) de plantes herbacées vivaces de la famille des Lamiacées (Labiées), sous-famille des Nepetoïdeae, tribu des Menthae, comprenant de nombreuses espèces, dont beaucoup sont cultivées comme plantes aromatiques et condimentaires, ornementales ou médicinales.
Description détaillée de cette menthe verte de la région de Courcoué à La Combe (voir l'Herbier Tourlet, site de Université François-Rabelais[36] à Tours) :
Mentha spicata (Menthe verte) de « La Combe » :
Dans le dictionnaire Tourlet, nous trouvons une remarque concernant cette plante : le taxon M. latifolia Tourlet (946.19) ne mérite pas d'être distingué du type près du village de la Combe, 27 septembre 1906 (Collecteur : Tourlet).