L'altitude de la commune varie de 79 m à 122 m pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 106 m d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Au , Courpalay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle est située hors unité urbaine[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (87,1% ), forêts (6,8% ), zones urbanisées (5,9% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[30].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,2 % contre 7,5 % de locataires[34] dont, 0,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 2,3 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Corpaleium en 1235[35] ; Corpolay in Bria en 1300[36] ; Courpalloy en Brie en 1573[37] ; Corpallay 1582[37] ; Courpallet en 1673[38] ; Courpallais en 1686[39],[40].
Le village se nomme à la fin des années 1190 « Corpaloi »[41], issu du latin cortis (également écrit curtis)[42], signifiant « domaine » et de Palladius[43], un célèbre agronome romain.
XIVe siècle
Il est mentionné dans le « Compte de draps d'or et de soie »[44], produit en 1317 par Geoffroy de Fleury pour le roi Philippe V le Long, une « Dame de Courpalay ».
XVIIe siècle
Courpalay se nommait au XVIIe siècle Courpalay-en-Brie[45], et était l'un des fiefs de la famille d'Aubusson.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51],[52].
En 2020, la commune de Courpalay gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[53].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53],[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[58].
En 2021, la commune comptait 1 385 habitants[Note 6], en évolution de −1,7 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune héberge une piscine intercommunale découverte estivale, ouverte habituellement de juin à septembre.
La piscine est cependant fermée[61] depuis le transfert de la compétence "réhabilitation, aménagement, maintenance et exploitation" en juin 2010[62], à l'EPCI des Sources de L'Yerres.
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 147, occupant 653 actifs résidants (dont 16,7 % dans la commune de résidence et 83,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72 % contre un taux de chômage de 7,5 %.
Les 20,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,1 % de retraités ou préretraités et 4,2 % pour les autres inactifs[64].
Au 31 décembre 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 94 dont 10 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 16 dans la construction, 25 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 17 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 14 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[65].
Le village dispose de deux campings, l'un au cœur du village[66], à côté de la piscine intercommunale, et l'autre dans le hameau de Grand-Bréau[67].
Il est brassé à Courpalay un ensemble de bières, issues d'une production agricole locale, par l'entreprise Brasserie Rabourdin[68], sous les marques phares « Bière de Brie » depuis 2001 et « Bière briarde »[69]. Ces bières ont été une vingtaine de fois médaillées au Concours Général Agricole de Paris depuis 2003[70].
En 2020, 17 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 14individuelles.
Courpalay est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71].
Il y a une activité maraichère de fruits et légumes de saisons en vente directe à la Ferme de la Carrière[72].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[73]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 93 ha en 1988 à 125 ha en 2010[71].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Courpalay, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Courpalay entre 1988 et 2010.
L'église Saint-Martin ; de l'édifice du XIIIe siècle il ne reste que quelques éléments. À l'intérieur on peut voir une statue en bois polychrome du XIIIe siècle : La charité de saint Martin.
L'ancien monastère de Cordoux datant de l'époque médiévale ; construction en grès, meulière et ciment.
Le Silo à grain, 22 rue Lafayette ; le silo édifié en 1937-1938 en béton armé par l'architecte Roger Gilbert, Inscrit MH (1998)[76].
Après la constitution de la coopérative de Courpalay en 1934, la construction du silo est confiée à l'architecte Roger Gilbert et à l'entreprise Cogeba. Le bâtiment comprend le silo, prévu pour une capacité de 12800 quintaux, et un magasin, destiné à stocker 2200 quintaux en sacs. À partir des années 1960, il faut ajouter à la collecte du blé, le colza, les nouvelles céréales, puis le maïs. Un nouveau magasin de stockage, également en béton armé, est construit à droite du bâtiment principal. Le silo est toujours en activité.
Écartelé: au 1er de gueules à la bande d'or et à la bordure de vair, au 2e d'or au rencontre de taureau de sable, accorné d'argent, lampassé de gueules et couronné d'or, au 3e d'argent à trois tourteaux de gueules, au 4e de gueules à saint Martin à cheval, partageant son manteau avec un mendiant, le tout d'or[79].
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne murale d'argent et soutenu de gerbes de blé d'or, croisées et liées de gueules en sautoir à la pointe.
Détails
Reprend en 1) les armes de La Fayette, seigneur de la commune ; en 2) celles de la princesse de Mecklembourg qui passe à Courpalay en 1837 ; en 3) celles des Courtenay*, seigneurs de la commune. Le quatrième quartier évoque saint Martin, patron de la commune. * Les Courtenay portent cependant d'or à trois tourteaux de gueules et non d'argent. Figure sur le site de la commune[80].
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Courpalay », p. 1322–1324
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Louis Gaulin, « Agronomie antique et élaboration médiévale : de Palladius aux Préceptes cisterciens d'économie rurale », Médiévales, vol. 13, no 26, , p. 59–83 (DOI10.3406/medi.1994.1296, lire en ligne, consulté le ).
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 686 p. (lire en ligne).
↑Société de l'histoire de France, La Société, (lire en ligne).
↑Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, libr. associés, (lire en ligne).
↑Archives parlementaires, recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises de 1800 à 1860, faisant suite à la réimpression de l'ancien "Moniteur" et comprenant un grand nombre de documents inédits. 2e série, 1800-1860. SER2, T64 (2 Octobre 1830 Au 3 Décembre 1830), 1862-1912 (lire en ligne).