Le système est un homomorphisme additif; en d'autres termes, avec la clef publique et les chiffrés de et , il est possible de calculer le chiffré de . Comme de plus ce chiffrement est prouvé sûr face à un attaquant passif, les chiffrés sont indistinguables, ce qui permet de remélanger un chiffré en rajoutant un chiffrement de zéro à un chiffré existant. Cette propriété est importante dans de nombreuses constructions visant à préserver la vie privée, étant donné qu'elle rend intraçable un message ainsi remélangé.
Le cryptosystème de Paillier est un homomorphisme additif, c'est-à-dire qu’avec la clef publique, un chiffré et un chiffré , il est possible de construire un chiffré sans connaître ni ni [3].
Cette opération s'effectue en multipliant et , ce qui mène à:
[Okamoto et Uchiyama 1998] (en) Tatsuaki Okamoto et Shigenori Uchiyama, « A new public-key cryptosystem as secure as factoring », Eurocrypt, , p. 308–318 (DOI10.1007/BFb0054135, lire en ligne)
[Paillier 1999] (en) Pascal Paillier, « Public-Key Cryptosystems Based on Composite Degree Residuosity Classes », Eurocrypt, , p. 223–238 (DOI10.1007/3-540-48910-X_16, lire en ligne [PDF])