Cugny | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat |
Michel Bono 2020-2026 |
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Code postal | 02480 | ||||
Code commune | 02246 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cavinien(ne)s | ||||
Population municipale |
603 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 29″ nord, 3° 09′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 138 m |
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Superficie | 9,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ham (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribemont | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | cugny.fr | ||||
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Cugny est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Ollezy | Saint-Simon | |||
Brouchy | N | Annois | ||
O Cugny E | ||||
S | ||||
Beaumont-en-Beine | La Neuville-en-Beine | Annois |
Le village est situé aux confins du Saint-Quentinois et du Noyonnais[1].
Les Riez de Cugny est un hameau de Cugny.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Sommette et le Cugny[2],[Carte 1].
La Sommette, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Somme à Ham, après avoir traversé huit communes[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 731,1 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 12 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,3 °C pour 1981-2010[16], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[17].
Au , Cugny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[19]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le village s'est d'abord appelé Tugny vers l'an 800, Cauviniacus puis Calviniacus vers 900, Altare de Cahunengy en 1145 et enfin Keugny dès 1373[1].
La présence de vestiges mérovingiens indique l'ancienneté de l'habitat du lieu[1].
L'abbaye d'Homblières possédait un domaine appelé de Maurepas, divisé en deux fermes, dont l'une appartenait à la mense abbatiale, et l'autre formait la dotation d'un bénéfice appelé la prévôté de Maurepas. L'abbé et le prévôt jouissaient, à part, des lots qui leur appartenaient, et les affermaient séparément[23].
Le village subit des destructions lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale[1].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[25] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[26].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[27].
Ses habitants sont les Caviniens[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 603 habitants[Note 7], en évolution de +1,34 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Certaines personnalités comme Jêrome Thomas se sont rendues[Quand ?] dans cette petite commune pour la Fête du sport qui est la manifestation sportive liée au canton de Saint-Simon[réf. nécessaire].
Blason | Parti : au 1er d'argent à l'aigle de sable, becquée, languée et membrée d'or, au 2e de gueules à la gerbe de blé d'or; le tout sommé d'un chef d'azur à la bande d'argent côtoyée par deux doubles cotices potencées et contre potencée d'or[40]. |
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Détails | Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité en 2016. |