La culture irakienne est fondée sur un grand nombre de juxtapositions à la suite des apports des différentes civilisations qui ont occupé l'Irak (sumériennes, assyriennes, perses, grecques, etc.) ainsi qu'une mosaïque de religions chrétiennes, musulmanes, etc.
L'Irak fut au cours de son histoire un carrefour exceptionnel où se rencontrèrent de nombreuses civilisations. Cela apporta de nombreuses superpositions de couches culturelles à cet État. Sa culture est donc imprégnée fortement de cette mosaïque culturelle. Nabuchodonosor apporta le monothéisme sur un fond religieux monothéiste. On retrouve des zoroastriens, traces de la présence perse. Les Arabes apportèrent la religion musulmane, etc.
Dans le contexte actuel de conflit en Irak, les médias tendent à montrer un Irak clivé selon la religion (chiites, sunnites) ou des oppositions culturelles (irakiens, kurdes).
La société irakienne possède différents niveaux de clivages culturels, politiques, religieux, et claniques d'une très grande complexité.
Le film documentaire On the banks of the Tigris de Masha Emerman (2012) est consacré à l'histoire de la musique irakienne[6].
Depuis 2014, le monde assiste à une destruction du patrimoine culturel par l'État islamique.
Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial en Irak.
Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :