Il étudie les Urubu-Kaapor(en), descendants des célèbres Tupinambas anthropophages, indiens de langue tupi, qui furent décimés par les épidémies véhiculées par la colonisation. Un carnet de ses notes, accompagnant ses recherches menées dans les années 1950, a été publié en 1996. Le chercheur donne également de nombreux et importants ouvrages en ethnologie et en anthropologie.
En 1962, il est l'un des fondateurs de l’université de Brasilia, notamment avec Héron de Alencar. Il devint le premier recteur de l'institution. Il est nommé ministre de l'Éducation sous le gouvernement du président João Goulart du au , puis devient chef de cabinet entre le et le . Pendant la dictature militaire au Brésil (1964-1985), comme un grand nombre d'intellectuels brésiliens, ses droits politiques sont abolis et il est contraint à l'exil. Il séjourne dans plusieurs pays sud-américains, où il agit à titre de conseiller en éducation, et s'installe pendant quelques années en Uruguay.
En 1976, il se lance dans l'écriture romanesque et publie quatre romans qui mettent en scène les tribus de l'Amazonie, dont Maíra (1976) et Utopie sauvage (Utopia selvagem, 1982).
Publié en français sous le titre Utopie sauvage, traduit par Ana de Alencar, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1990 (ISBN2-07-071806-9) ; réédition, Paris, Gallimard, « L'Imaginaire », 2015
Publié en français sous le titre Frontières indigènes de la civilisation, traduit par Christiane Bricot-d'Ans, Paris, UGE, 10/18, « Série 7 » no 1316, 1979 (ISBN2-264-00202-6)
Uira sai, à procura de Deus (1974)
Configurações histórico-culturais dos povos americanos (1975)
Suma etnológica brasileira (1986)
Diários índios – os urubus-kaapor (1996)
Publié en français sous le titre Carnets indiens : avec les indiens Urubus-Kaapor, Brésil, traduit par Jacques Thiériot, Paris, Plon, « Terre humaine », 2002 (ISBN2-259-18835-4)