Delta Hydri

δ Hydri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 21m 44,943s[1]
Déclinaison −68° 39′ 33,90″[1]
Constellation Hydre mâle
Magnitude apparente 4,09[2]

Localisation dans la constellation : Hydre mâle

(Voir situation dans la constellation : Hydre mâle)
Caractéristiques
Type spectral A2 V[3]
Indice U-B +0,05[2]
Indice B-V +0,03[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +6,0 ± 7,4 km/s[4]
Mouvement propre μα = −49,95 mas/a[1]
μδ = +2,48 mas/a[1]
Parallaxe 23,35 ± 0,34 mas[1]
Distance 140 ± 2 al
(42,8 ± 0,6 pc)
Magnitude absolue +0,92[3]
Caractéristiques physiques
Masse 2,25 M[5]
Rayon 2,3 R[5]
Gravité de surface (log g) 3,98[6]
Luminosité 39,52 L[3]
Température 9 880 ± 336 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,12[3]
Rotation 162 km/s[6]
Âge 209 × 106 a[6]

Désignations

δ Hyi, CPD−69 113, FK5 1065, GJ 97.1, GJ 9080, HD 15008, HIP 11001, HR 705, SAO 248545[7]

Delta Hydri (en abrégé δ Hyi) est une étoile blanche de la constellation australe de l'Hydre mâle. D'une magnitude apparente de 4,09[2], elle est la quatrième étoile la plus brillante de la constellation. L'étoile présente une parallaxe de 23,35 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 140 a.l. (∼ 42,9 pc) de la Terre. Elle s'éloigne du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +6 km/s[4].

Delta Hydri est une étoile blanche de la séquence principale ordinaire de type spectral A2 V[3]. Âgée de 209 millions d'années, elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 162 km/s[6]. Cela donne à l'étoile une forme aplatie (oblate) avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 7 % plus grand que son rayon polaire[8]. L'étoile est 2,25 fois plus massive et 2,3 fois plus grande que le Soleil[5]. Elle est 39,5 fois plus lumineuse que l'étoile du système solaire[3] et sa température de surface est de 9 880 K environ[6].

Delta Hydri est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon stellaire connu[9]. Elle a fait l'objet d'une recherche d'un excès d'émission dans l'infrarouge, qui caractériserait la présence d'un disque de débris en orbite autour de l'étoile, mais aucun n'a été détecté[9].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a b c d e et f (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  4. a et b (en) N.V. Kharchenko et al., « Astrophysical supplements to the ASCC-2.5: Ia. Radial velocities of ∼55000 stars and mean radial velocities of 516 Galactic open clusters and associations », Astronomische Nachrichten, vol. 328, no 9,‎ , p. 889 (DOI 10.1002/asna.200710776, Bibcode 2007AN....328..889K, arXiv 0705.0878)
  5. a b et c (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: Masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002, lire en ligne)
  6. a b c d e et f (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154, lire en ligne)
  7. (en) * del Hyi -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  9. a et b (en) David R. Rodriguez et al., « Stellar multiplicity and debris discs: an unbiased sample », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 449, no 3,‎ , p. 3160–3170 (DOI 10.1093/mnras/stv483, Bibcode 2015MNRAS.449.3160R, arXiv 1503.01320)

Liens externes

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