Se consacrant aussi à la littérature, il publie son premier roman en 1981[3], M et R, il écrit des romans et des essais, certains à la fois délurés et saugrenus, tels Les Trois Rimbaud, paru en 1986, où il fait vivre Arthur Rimbaud jusqu'en 1937[4], ou encore Lénine Dada, publié en 1989 où il imagine Lénine en quasi-fondateur du mouvement dada[4].
En 2000, il est désigné pour être rapporteur chargé de sélectionner des pensionnaires de l'Académie de France à Rome[6].
Passionné par la vie littéraire, il s'attache à défendre et faire connaître d'autres écrivains, notamment lorsqu'ils sont perçus comme mal-pensants par l'époque, à l'exemple de Michel Houellebecq. Il défend aussi le rayonnement de la langue française ; La Colonisation douce porte la dédicace : « À Gaston Miron et à nos frères du Québec ; aux francophones de l'an 3000 ».
Dans son récit autobiographique Une année qui commence bien, paru en 2013, il se souvient d'une histoire d'amour vaine et malheureuse qu'il a eue à la cinquantaine avec un homme de vingt-quatre ans[7], rencontré en 1993 lors d'un colloque[3],[7]. « Près de vingt ans ont passé entre les premières pages et l’achèvement du texte[3] », mais, selon ses propres termes, « l’essentiel du livre, je l’ai écrit, dans sa forme définitive, en trois ans, de 2009 à 2012[3]. » Pour Florent Georgesco, dans l'avis critique du Monde des livres :
« Par l’intensité, la richesse stylistique de sa traque du plus particulier, [l'auteur] atteint au plus communément humain. La rectitude n’est pas une qualité qu’il soumettrait à notre admiration. Elle est la forme même du récit, et une forme neuve, inventée à mesure, qui donne au texte sa violente et impérieuse beauté[3]. »
En 2018 sort L'Interruption, aux éditions Flammarion[8]. En 2019, il publie Encore une citation, monsieur le bourreau ! chez Albin Michel.
Il meurt le 15 mars 2019, une quinzaine de jours après la publication de ce dernier livre.
Proche de Jean-Pierre Chevènement et bien qu'ayant voté oui au traité de Maastricht, il a été candidat aux élections européennes de 1994 sur la liste du MDC. Il soutient ensuite, en 2002, la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidence de la République.