Doriprismatica atromarginata

Doriprismatica atromarginata · Doris à rebord noir

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Doriprismatica atromarginata
Description de l'image Glossodoris atromarginata 1.jpg.
Classification
Règne Animalia
Sous-règne Eumetazoa
Embranchement Mollusca
Classe Gasteropoda
Sous-classe Opisthobranchia
Ordre Nudibranchia
Sous-ordre Euctenidiacea
Super-famille Doridoidea
Famille Chromodorididae
Genre Doriprismatica

Espèce

Doriprismatica atromarginata
(Cuvier[1], 1804)
Doris à rebord noir (Sulawesi, Indonésie)

Doriprismatica atromarginata, communément nommé Doris à rebord noir[2] ou Doris à bords noirs[3], est une espèce de mollusques nudibranche de la famille Chromodorididae.

Distribution

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Le Doris à rebord noir se rencontre principalement dans la zone tropicale et subtropicale Indo-Pacifique[4].

Habitat

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Son habitat correspond à la zone récifale externe, sur les pentes et les plateaux jusqu'à la zone des 30 m de profondeur.

Description

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Cette espèce peut mesurer plus de 6 cm[5].

Le corps est allongé, la jupe du manteau est réduite donnant une impression d'épaisseur et d'étroitesse au corps de l'animal.

Le bord de la jupe est très ondulé et marqué d'un trait noir périphérique continu.

La couleur de fond de l'animal est crème avec une intensité variable de la teinte d'un individu à l'autre.

La face dorsale entre les rhinophores et le bouquet branchial peut être plus foncée dans une teinte brune.

Les rhinophores et le bouquet branchial sont rétractiles, de couleur noir à marron avec la base blanche.

Éthologie

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Le Doris à rebord noir est benthique et diurne, se déplace à vue sans crainte d'être pris pour une proie de par la présence de glandes défensives réparties dans les tissus du corps.

Alimentation

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Doriprismatica atromarginata se nourrit principalement d'éponges sans spicules[2],[4].

Taxonomie

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Doriprismatica atromarginata a été nommée et décrite par le zoologiste français Georges Cuvier en 1804 sous le protonyme Doris atromarginata[6] et transférée dans le genre Doriprismatica par le naturaliste français Alcide Dessalines d'Orbigny en 1839[7].

Publication originale

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Synonymes taxonomiques

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  • Chromodoris tritos Yonow, 1994
  • Casella atromarginata Cuvier, 1804
  • Casella maccarthyi Kelaart, 1859
  • Casella philippinensis Bergh, 1874
  • Doris atromarginata Cuvier, 1804 nom originel
  • Doris maccarthyi Kelaart, 1859
  • Glossodoris atromarginata Cuvier, 1804
  • Glossodoris maccarthyi Kelaart, 1858
  • Goniodoris atromarginata Cuvier, 1804

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Liens externes

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Bibliographie

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  • (en) P.L. Beesley, G.J.B. Ross et A. Wells, Mollusca-The southern synthesis, vol.5, Melbourne, CSIRO, , 563 p. (ISBN 0-643-05756-0)
  • David Behrens, Nudibranch behaviour, Newworld Publication INC., (ISBN 978-1-878348-41-8)
  • Gary Cobb et Richard Willan, Undersea jewels- a colour guide to nudibranchs, Australian Biological Resources Study, , 310 p. (ISBN 0-642-56847-2)

Notes et références

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  1. ↑ Johnson R.F. & Gosliner T.M. (2012) Traditional taxonomic groupings mask evolutionary history: A molecular phylogeny and new classification of the chromodorid nudibranchs.
  2. ↑ a et b François CORNU, « Sous les mers : doriprismatica atromarginata », sur fran.cornu.free.fr (consulté le ).
  3. ↑ Quoy, J. R. C., Gaimard, J. P. 1832. Voyage de découvertes de l'Astrolabe exécuté par ordre du roi, pendant les années 1826-1827-1828-1829 sous le commandement de M. J. Dumont d'Urville. Tome 2. J. Tastu (Ed), Paris, 686 pages.
  4. ↑ a et b (en) corporateName=Australian Museum, « Glossodoris atromarginata », sur seaslugforum.net (consulté le ).
  5. ↑ (en) P.L. Beesley, G.J.B. Ross et A. Wells, Mollusca-The southern synthesis, vol.5, Melbourne, CSIRO, , 563 p. (ISBN 0-643-05756-0)
  6. ↑ Cuvier, G. 1804. Mémoire sur le genre Doris. Annales du Muséum d'histoire naturelle, 4: 447-473. (BHL - Doris atro-marginata p. 473)
  7. ↑ Orbigny, A. D. d'. 1839-1842. Mollusques, Échinodermes, Foraminifères et Polypiers recueillis aux Iles Canaries par MM. Webb et Berthelot et décrits par Alcide d'Orbigny. Histoire naturelle des îles Canaries. II. 2e partie, Zoologie. 117 pages. Béthune (Ed.), Paris. [bas de la page 40] (lire en ligne sur Gallica- p. 40)