Jeune, Dot Richardson est une bonne joueuse de baseball si bien qu'à 10 ans, un entraîneur d'une équipe masculine de Little League lui propose de jouer avec eux, ce qu'elle décline[1]. L'été suivant, elle rejoint les Jets de Union Park, une équipe dans un championnat féminin de softball[1]. Elle éblouit par sa précocité et est désignée All-Star[1]. À 13 ans, elle devient la plus jeune joueuse à lancer dans la Major Fast Pitch[1].
Après une première saison à Western Illinois, elle réalise son transfert aux Bruins d'UCLA[1]. Richardson joue trois ans sous les couleurs de l'université californienne[1],[2]. Elle mène les Bruins à la batte lors des trois années consécutives[2],[3]. Elle est nommée meilleur joueuse de softball de la décennie par la NCAA[2],[3]. Dans le même temps, elle suit des études de médecine[1]. Devenue internationale, elle joue les Jeux panaméricains et les championnats du monde de softball[1].
Dot Richardson obtient son diplôme de master en 1988 et entrée à l'université de Louisville pour devenir une doctoresse[5]. Considérée comme la meilleure arrêt-stop[3], elle contribue à la série de 112 victoires consécutives de l'équipe américain de softball qui s'arrête brutalement par trois défaites consécutives lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2000[6]. Malgré ces défaites, Dot Richardson, replacée en deuxième base, et les Américaines conservent leur titre olympique.
↑ abcdefg et h(en) Austin Murphy, « Sports People - Dot Richardson », Sports Illustrated, vol. 81, no 3, , p. 54-55 (lire en ligne).
↑ ab et c(en) Chris Dufresne, « Surgical Precision : Dot Richardson Juggled Medical Studies and Softball to Fulfill Olympic Dream », The Los Angeles Times, (lire en ligne).
↑ abcdefg et h(en) Janet Woolum, Outstanding Women Athletes : Who They are and how They Influenced Sports in America, Greenwood Publishing Group, , 412 p. (ISBN9781573561204, lire en ligne), p. 305.
↑(en) Peter King, « Better Late Than Never : Veteran Dot Richardson powered the U.S. to a long-awaited softball gold », Sports Illustrated, (lire en ligne).
↑(en) Steven J. Overman et Kelly Boyer Sagert, Icons of Women's Sport, ABC-CLIO, , 623 p. (ISBN9780313385483, lire en ligne), « Dot Richardson (1961- ) », p. 471-485.