Dylan Dog est un personnage de bandes dessinéesitaliennes (italien : fumetti) qui donne son nom à une série d'albums qui paraissent mensuellement depuis octobre 1986. C'est un détective privé britannique dont les enquêtes portent exclusivement sur des cas qui touchent au surnaturel et à l'horreur.
Dylan Dog naît en octobre 1986. Son créateur est l'écrivain Tiziano Sclavi[1]. Il s'agit de la première série d'horreur publiée par la maison d'édition de fumetti (bandes dessinées italiennes) milanaiseSergio Bonelli Editore; le succès obtenu par ce personnage a été stupéfiant, aussi bien au niveau de la critique qu'à celui du public, jusqu'à arriver à un million d'exemplaires vendus par mois. Chaque mois, un nouveau numéro de la série est publié ainsi que deux rééditions différentes, sans compter des numéros spéciaux annuels ou apériodiques. Certains numéros de la série ont été traduits en français, sans toutefois rencontrer un succès comparable à celui qui avait été obtenu en Italie.
Dylan a les traits de l'acteur anglais Rupert Everett. C'est un ex-policier et un ex-alcoolique qui a décidé de travailler tout seul pour enquêter sur les affaires dont personne ne veut, plus généralement quand ces affaires touchent au surnaturel. À ce titre les journaux londoniens le qualifient volontiers de charlatan et d'imposteur. Malgré cela, Scotland Yard n'hésite plus à lui adresser la plupart de ses futurs clients.
Pour l'embaucher, il suffit d'aller à Londres, au numéro 7 de Craven Road, et de le payer à hauteur de cent livres sterling par jour, frais exclus (à ce propos, Dylan, qui combat pourtant les horreurs de ce monde, a un côté capitaliste non négligeable : dans les premiers épisodes, son tarif était de 50 livres par jour). Au cours de ses aventures, sanglantes mais aussi poétiques et mélancoliques, Dylan a combattu des vampires, des loups-garous et des fantômes sans oublier des monstres bien plus dangereux et déloyaux : les violences domestiques, le racisme, l'indifférence, la soif de pouvoir, l'ennui. Quelques-unes de ses aventures ont marqué de façon indélébile la mémoire des lecteurs et ont été considérées parmi les meilleures histoires en bandes dessinées qui n'aient jamais été écrites en Italie. Ah, si tu es une pauvre jeune fille sans protection, prends garde aux grands yeux bleus et au charme ténébreux de Dylan: c'est un irrésistible tombeur de femmes qui, chaque mois, fait de nouvelles conquêtes.[non neutre]
Outre les femmes, dont certaines l'ont marqué à vie, Dylan a quelques obsessions récurrentes depuis maintenant presque 250 épisodes: il écoute du heavy metal, adore les films d'horreur et les pizzas (sans viande car il est végétarien). Au niveau du vêtement, il est parfois soupçonné de ne jamais se changer. En effet, il est toujours vêtu, été comme hiver, d'une chemise rouge, d'une veste noire, d'un jean bleu et d'une paire de clarks marron. En réalité, il possède une réserve presque inépuisable de vêtements tous identiques, même s'il lui arrive de se lamenter parce que sa chemise préférée est trouée ou salie par une tache de sang…
Autres habitudes: construire le modèle réduit d'un galion, toujours le même, qu'il n'arrive pas à terminer depuis 20 ans. Dès qu'il touche au but, il se passe toujours quelque chose qui détruit son travail et l'oblige à tout recommencer. Ce galion a un lien étroit avec le mystérieux passé de Dylan, et l'on comprend au cours de certains épisode que sa vie prendra fin lorsqu'il aura assemblé toutes les petites pièces de bois.
Il conduit une Volkswagen Coccinelle blanche immatriculée DYD 666 à laquelle il est très attaché.
Son expression exclamative récurrente est "Giuda ballerino" (littéralement : "Judas danseur").
Dylan semble souffrir de vertige et de quelques cinétoses (mal de mer, mal de l'air).
Encore une particularité : Dylan possède un « cinquième sens et demi », qui le tarabuste lorsque le paranormal se mêle à la vie réelle.
On note que Rupert Everett et Tiziano Sclavi ont travaillé ensemble en 1994 (sortie 1995 en France) sur le film Dellamorte Dellamore, inspiré d'un roman de ce dernier et où l'atmosphère du film n'est pas sans rappeler les aventures de Dylan Dog. Rupert Everett y portait le costume de Dylan Dog, mais interprétait un personnage différent, le fossoyeur Francesco Dellamorte. Il existe par ailleurs un épisode de la bande dessinée, Orrore nero (hors-série no 3, sorti en 1989), où Dylan Dog et Francesco Dellamorte se rencontrent[2].
Son assistant à tout faire est un étrange type avec les traits de Groucho Marx, qui ouvre la porte aux clients et les submerge de boutades, de plaisanteries et de blagues. Extrêmement bavard, Groucho assure chaque mois aux lecteurs une bonne dose d'humour et il est un allié irremplaçable de Dylan, bien que ce dernier menace régulièrement de le licencier lorsque ses blagues stupides l'exaspèrent. Cela dit, on imagine mal comment Dylan pourrait se passer de lui. En effet, Groucho est un soutien moral inconditionnel surtout lorsque Dylan Dog a le cœur brisé par une femme (ce qui arrive presque à chaque nouvel épisode), c'est aussi lui qui prépare le thé pour les clients du détective, et qui lui lance son revolver dans les situations critiques.
Il y a aussi l'inspecteur Bloch de Scotland Yard (dont les traits son inspirés de l'acteur britannique Robert Morley), un ex-supérieur de Dylan, toujours à deux doigts de la retraite; Bloch est très attaché à Dylan et, très souvent, il l'a aidé dans ses mésaventures (par exemple, sortir de la prison). Régulièrement, Dylan lui demande des informations sur les affaires en cours à Scotland Yard. La réponse de Bloch est invariablement "non!!!", sous prétexte que les activités de Dylan mettent sa retraite en danger, mais il finit toujours par céder, au nom de l'amitié.
Bloch a un assistant, Jenkins, le "bobbie" le plus stupide de Scotland Yard (et sûrement d'Angleterre). À chaque bourde, Bloch le menace de l'envoyer diriger la circulation. Lorsqu'il met sa menace à exécution, c'est le chaos dans les rues de la capitale anglaise.
Dylan Dog a un certain nombre d'autres amis qui apparaissent de façon irrégulière. Parmi eux, on trouve entre autres :
Lord H.G. Wells, sorte de savant fou (dans le sens positif du terme). C'est l'inventeur du "bad detector" qui permet de mesurer les ondes malveillantes d'un lieu. Il apparaît pour la première fois dans l'album 5 "gli uccisori" (les tueurs). On le retrouve par la suite dans un certain nombre d'histoires. Groucho le déteste car Lord H.G. Wells le traite de "majordome". Son nom est porté en hommage à l'auteur britannique Herbert George Wells et ses traits son inspirés de ceux de l'acteur David Niven.
Madame Trelkowsky est une vieille médium, très attachée à Dylan. Il fait souvent appel à elle pour percevoir des messages de l'"autre monde". Elle a parfois aussi joué un rôle important lorsque c'est Dylan lui-même qui disparaissait. Elle reçoit souvent chez elles ses amies Glenda et Dora pour des séances de spiritisme endiablées. Le personnage de Madame Trelkowsky semble inspiré de la médium russe du XIXe siècle Helena Petrovna Blavatsky. On la retrouve entre autres dans les albums 143 et 206.
Lord Chester est un criminel incarcéré à l'hôpital psychiatrique de Harlech, dans lequel Dylan a eu maintes fois l'occasion de se rendre au cours de ses enquêtes. Lord Chester a l'habitude de saluer ses amis en leur sautant dessus et en tentant de les étrangler, mais Dylan a beaucoup de sympathie pour lui. Il apparaît par exemple dans les épisodes 76 ou encore 109.
Dylan n'a pas beaucoup d'ennemis qui reviennent : là où il y a une horreur surnaturelle à vaincre, vous pouvez parier qu'il y sera. Il faut quand même signaler, au moins, la squelettique figure encapuchonnée de la Mort (qui ressemble à celle du Septième sceau d'Ingmar Bergman) et le docteur Xabaras (albums 1, 25, 43 et 100, 241 et 242), savant fou qui cherche l'immortalité et duquel Dylan a découvert être le fils. Xabaras est l'anagramme du démon Abraxas.
On peut aussi retenir l'horrible Killex (albums 80 et 129), nettement inspiré d'Hannibal Lecter.
Dans le fond, le pire ennemi de Dylan est peut-être lui-même. Son attrait pour l'ensemble de la gent féminine lui joue parfois de mauvais tours : l'habit ne fait pas le moine, et celles qui finissent dans son lit jouent parfois les mantes-religieuses.
D'autre part, Dylan a un certain nombre de phobies : les chauve-souris (même lui n'est pas infaillible), les avions (c'est pratique quand on habite sur une île) et le vide..
La majeure partie des albums n'ont pas été édités en France. Les titres des épisodes sont donc indiqués en Italien, avec la traduction française entre parenthèses, ainsi que les références de l'édition française pour les albums concernés[3].
1 - l'alba dei morti viventi (L'aube des morts vivants - Publié en français dans le n°1 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Aube des Morts Vivants", Glénat, Mai 1993; réédition par Panini en 2013 dans "L'aube des morts-vivants", collection 100% Fusion Comics)
2 - Jack lo Squartatore (Jack l'éventreur - publié en français par Panini en 2013 dans "L'aube des morts-vivants", collection 100% Fusion Comics)
3 - le notti della luna piena (les nuits de la pleine lune - Publié en français dans le n°2 de Dylan Dog, éditions Lug, Juillet 1987)
1987
4 - il fantasma di Anna Never (Le Fantôme d'Anna Never - Publié en français dans le n°1 de Dylan Dog, éditions Lug, Juin 1987; puis dans le n°8 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Alpha et l'Oméga", Glénat, novembre 1993.)
5 - gli uccisori (les tueurs)
6 - la bellezza del demonio (la beauté du démon)
7 - la zona del crepuscolo (la zone du crépuscule)
8 - il ritorno del mostro (Le Retour du Monstre - Publié en français dans le n°10 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Cagliostro", Glénat, janvier 1994.)
9 - Alpha e Omega (L'Alpha et l'Oméga - Publié en français dans le n°8 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Alpha et l'Oméga", Glénat, novembre 1993.)
10 - attraverso lo specchio (à travers le miroir - Publié en français dans le n°5 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Mémoire de l'Invisible", Glénat, août 1993.)
11 - Diabolo il grande (Diabolo le grand)
12 - Killer!
13 - vivono tra noi (ils vivent parmi nous)
14 - fra la vita e la morte (entre la vie et la mort)
15 - canale 666 (Canal 666 - Publié en français dans le n°14 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Canal 666", Glénat, juillet 1994.)
1988
16 - il castello della paura (le château de la peur)
17 - la Dama in nero (la Dame en noir)
18 - Cagliostro! (Cagliostro ! - Publié en français dans le n°10 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Cagliostro", Glénat, janvier 1994.)
19 - memorie dall'invisibile (Mémoires de l'Invisible - Publié en français dans le n°5 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Mémoire de l'Invisible", Glénat, août 1993.)
20 - dal profondo (des profondeurs)
21 - giorno maledetto (jour maudit)
22 - il tunnel dell'orrore (le tunnel de l'horreur)
23 - l'isola misteriosa (L'île Mystérieuse - Publié en français dans le n°14 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Canal 666", Glénat, juillet 1994.)
24 - i conigli rosa uccidono (les lapins roses tuent)
25 - Morgana (Morgana - Publié en français dans le n°1 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Aube des Morts Vivants", Glénat, Mai 1993)
26 - dopo mezzanotte (Après Minuit - Publié en français dans le n°5 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Mémoire de l'Invisible", Glénat, août 1993.)
27 - ti ho visto morire (je t'ai vu mourir)
1989
28 - lama di rasoio (lame de rasoir)
29 - quando la città dorme (quand la ville dort)
30 - la casa infestata (la maison hantée)
31 - Grand Guignol (Grand Guignol - Publié en français dans le n°10 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Cagliostro", Glénat, janvier 1994.)
32 - ossessione (obsession)
33 - Jekyll! (Jekyll ! - Publié en français dans le n°8 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Alpha et l'Oméga", Glénat, novembre 1993.)
34 - il buio (la noirceur)
35 - la scogliera degli spettri (la falaise des spectres)
36 - incubo di una notte di mezza estate (cauchemar d'une nuit d'été)
37 - il sogno della tigre (le rêve du tigre)
38 - una voce dal nulla (une voix depuis le vide)
39 - il Signore del silenzio (le Seigneur du silence)
1990
40 - accadde domani (c'est arrivé demain)
41 - Golconda (Golconde)
42 - la iena (la hyène)
43 - Storia di nessuno (Histoire de Personne - Publié en français dans le n°1 de la Collection "Deux Heures 1/2", "L'Aube des Morts Vivants", Glénat, Mai 1993)
44 - riflessi di morte (reflets de mort)
45 - goblin (goblin)
46 - inferni (Enfers - Publié en français dans le n°14 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Canal 666", Glénat, juillet 1994.)
47 - scritto con il sangue (écrit avec le sang)
48 - Horror Paradise
49 - il mistero del Tamigi (le mystère de la Tamise)
50 - ai confini del tempo (aux frontières du temps)
51 - il Male (Le Mal - Publié en français dans le n°18 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Zed", Glénat, janvier 1995.)
1991
52 - Il marchio rosso (la marque rouge)
53 - la regina delle tenebre (la reine des ténèbres)
54 - delirium (delirium)
55 - la mummia (la momie)
56 - ombre (ombres)
57 - ritorno al crepuscolo (retour au crépuscule)
58 - la clessidra di pietra (la clepsydre de pierre)
59 - Gente che scompare (des gens qui disparaissent)
60 - Frankenstein!
61 - terrore dall'infinito (Terreur de l'Infini - Publié en français dans le n°18 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Zed", Glénat, janvier 1995.)
62 - i vampiri (les vampires)
63 - Maelstrom! (Maëlstrom!)
1992
64 - i segreti di Ramblyn (les secrets de Ramblyn)
65 - la belva delle caverne (la bête des cavernes)
66 - partita con la morte (une partie avec la mort)
67 - l'uomo che visse due volte (l'homme qui vécut deux fois)
68 - lo spettro nel buio (le spectre dans le noir)
69 - caccia alle streghe (chasse aux sorcières)
70 - il bosco degli assassini (le bois des assassins)
71 - i delitti della Mantide (les crimes de la mante religieuse)
72 - l'ultimo plenilunio (la dernière pleine lune)
73 - Armageddon! (Armageddon!)
74 - il lungo addio (le long adieu)
75 - Il tagliagole (le coupe-gorge)
1993
76 - maledizione nera (malédiction noire)
77 - l'ultimo uomo sulla Terra (le dernier homme sur la terre)
78 - i killer venuti dal buio (les tueurs venus de l'ombre)
79 - la fata del male (la fée du mal)
80 - il cervello di Killex (le cerveau de Killex)
81 - Johnny Freak
82 - lontano dalla luce (loin de la lumière)
83 - Doktor Terror
84 - Zed (Zed - Publié en français dans le n°18 de la Collection "Deux Heures 1/2", "Zed", Glénat, janvier 1995.)
85 - fantasmi (fantômes)
86 - storia di un povero diavolo (Histoire d'un pauvre diable)
87 - feste di sangue (fêtes de sang)
1994
88 - oltre la morte (au-delà de la mort)
89 - i cavalieri del tempo (les chevaliers du temps)
90 - Titanic
91 - metamorfosi (métamorphoses)
92 - il mosaico dell'orrore (la mosaïque de l'horreur)
93 - presenze... (présences)
94 - la donna che uccide il passato (la femme qui tue le passé)
95 - i giorni dell'incubo (les jours du cauchemar)
96 - la sfida (le défi)
97 - dietro il sipario (derrière le rideau)
98 - lo sguardo di Satana (le regard de Satan)
99 - sinfonia mortale (symphonie mortelle)
1995
100 - la storia di Dylan Dog (l'histoire de Dylan Dog) numéro spécial en couleur
101 - la porta dell'inferno (la porte de l'enfer)
102 - fratelli di un altro tempo (frères d'un autre temps)
103 - i demoni (les démons)
104 - notte senza fine (nuit sans fin)
105 - l'orrenda invasione (l'horrible invasion)
106 - la rivolta delle macchine (la révolte des voitures)
107 - il paese delle ombre colorate (le pays des ombres colorées)
108 - il guardiano della memoria (le gardien de la mémoire)
109 - il volo dello struzzo (le vol de l'autruche)
110 - Aracne (Arachné)
111 - la profezia (la prophétie)
1996
112 - incontri ravvicinati (rencontres du troisième type)
113 - la metà oscura (la moitié obscure)
114 - la prigione di carta (la prison de papier)
115 - l'antro della belva (l'antre de la bête)
116 - la governante (la gouvernante)
117 - la quinta stagione (la cinquième saison)
118 - il gioco del destino (le jeu du destin)
119 - l'occhio del gatto (l'œil du chat)
120 - abyss
121 - finché morte non vi separi (jusqu'à ce que la mort ne vous sépare) numéro spécial en couleur
122 - il confine (la frontière)
123 - Phoenix
1997
124 - il picco della strega (le pic de la sorcière)
125 - tre per zero (trois fois zero)
126 - la morte rossa (la mort rouge)
127 - il cuore di Johnny (le cœur de Johnny)
128 - il richiamo della foresta (l'appel de la forêt)
129 - il ritorno di Killex (le retour de Killex)
130 - il negromante (le nécromancien)
131 - quando cadono le stelle (quand tombent les étoiles)
132 - l'uomo che vende il tempo (l'homme qui vend le temps)
133 - Ananga! (Ananga!) 1/2
134 - l'urlo del giaguaro (le cri du jaguar) 2/2
135 - scanner (scanner)
1998
136 - lassù qualcuno ci chiama (là-haut quelqu'un nous appelle)
137 - La città perduta (la cité perdue)
138 - cattivi pensieri (mauvaises pensées)
139 - Hook l'implacabile (Hook l'implacable)
140 - verso un mondo lontano (vers un monde lointain)
Si les éditions Lug et Hors Collection comportaient une histoire par album, les éditions Glénat, dans leur collection "2 Heures 1/2", optaient pour la compilation de trois épisodes par album, portant le titre d'un seul des trois récits[4]. Enfin, deux récits classiques tirés de la série mensuelle ont été réunis dans un seul et même album par la branche française de Panini dans sa collection "100% Fusion Comics" en 2013[5].
En 2001-2002, Quatre albums sont parus en France aux éditions Hors Collection[6]. Ils reprennent des récits parus dans le trimestriel italien Dylan Dog Super Book :
1 - Le Jour du Jugement (Il Giorno del Giudizio - Dylan Dog Super Book no 6)[7]
2 - La maison double (L'Inquilino del terzo piano - Dylan Dog Super Book no 9)
3 - Angoisse (Angoscia - Dylan Dog Super Book no 38)
4 - Coup de lune (Falce di Luna - Dylan Dog Super Book no 14)
En 2010, Bonelli confie la gestion de ses droits internationaux à Panini[8],[9]. Deux albums de Dylan Dog en français paraîtront ainsi en 2013 chez Panini Comics, reprenant des récits parus dans la série mensuelle et dans la série en couleurs Dylan Dog Color Fest[5].
1 - L'aube des Morts-Vivants [Dylan Dog no 1 - l'alba dei morti viventi + Dylan Dog no 2 - Jack lo Squartatore (Jack l'éventreur), 1986), paru en février 2013.
2 - La Planète des Morts[10], [reprend la couverture (par Tanino Liberatore) et le sommaire de Dylan Dog Color Fest no 2 (2008) : La planète des morts (Il pianeta dei morti); Videokiller (idem); Le magicien des affaires (Il mago degli affari); L'enfer sur Terre (L'inferno in Terra)]
En Italie, La Planète des Morts est depuis devenue une série dérivée mettant en scène une version alternative et plus âgée de Dylan Dog, vivant comme le titre l'indique dans un monde où les zombies coexistent avec les vivants. La série est passée de Dylan Dog Color Fest à Dylan Dog Gigante, puis à Dylan Dog Speciale, où elle paraît régulièrement depuis 2015. La suite de l'histoire reste inédite en France.
Entre 2015 et 2017, trois albums de Dylan Dog en grand format franco-belge cartonné sont parus aux éditions Mosquito[11], sous licence de Panini. Il s'agit de récits illustrés par Nicola Mari, tirés aussi bien du titre mensuel que des séries dérivées.
À partir de 2019, des albums illustrés par d'autres dessinateurs suivent.
1 - Statue Vivante (La statua di carne - Dylan Dog Gigante no 17 - 2008), paru en octobre 2015.
2 - La Sorcière de Brentford (La strega di Brentford - Dylan Dog no 194, octobre 2002), paru en mai 2016.
3 - Goliath (idem - Speciale Dylan Dog no 13, octobre 1999), paru en mai 2017.
4 - Berceuse macabre (La ninna nanna dell'ultima notte - Dylan Dog no 367, 2017), par Barbara Baraldi et Corrado Roi, paru en avril 2019.
5 - Le point de vue des zombies (Il libro impossibile - Dylan Dog presenta: I racconti di domani no 1 - 2019), par Tiziano Sclavi et Gigi Cavenago, paru en août 2020.
6 - L'aube noire (L'alba nera - Dylan Dog no 401, 2020), par Roberto Recchioni et Corrado Roi, paru en avril 2021.
7 - Le Crépuscule rouge (Il tramonto rosso - Dylan Dog no 402, 2020), par Roberto Recchioni et Corrado Roi, paru en mai 2021.
Dylan Dog tient son prénom en hommage au poète Dylan Thomas.
L'auteur ItalienUmberto Eco a déclaré : « Je peux lire la Bible, Homère ou Dylan Dog pendant des jours et des jours sans me lasser[12]. » Tiziano Sclavi rend hommage à Umberto Eco dans le no 136, Lassù qualcuno ci chiama, où le fameux sémiologue italien apparaît sous les traits du « professeur Humbert Coe ».
Beaucoup de fans vont visiter le no 7 de Craven Road à Londres. Il existe plusieurs rues de ce nom et la maison éditrice est régulièrement submergée de photos de la mythique porte de Dylan. En réalité l'adresse de Dylan a été choisie en référence au réalisateur Wes Craven.
Dylan Dog est le deuxième fumetto le plus vendu en Italie, tout juste après Tex et devant Julia et Nathan Never, avec une moyenne de 100 000 exemplaires vendus par mois [13]. Chaque mensuel existe en une première édition et deux rééditions. Chaque mois il s'en écoule plus d'un million d'exemplaires. Les premiers numéros de la série, en première édition, peuvent atteindre les 200 euros chez les collectionneurs.
Le film Dylan Dog : Dead of Night est sorti depuis 2010 en BluRay, version avec bande-son en anglais et en italien, pas de version française actuellement. Acteurs : Brandon Routh, Sam Huntington, Anita Briem.