ET Andromedae

ET Andromedae
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Courbe de lumière d'ET Andromedae[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 23h 17m 56,011185s[2]
Déclinaison +45° 29′ 20,1197″[2]
Constellation Andromède[3]
Magnitude apparente 6,48[4]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral A0 Vp SiSr[5] / B9p Si[6]
Indice B-V −0,037 ± 0,006[4]
Variabilité Alpha2 Canum Venaticorum
Astrométrie
Vitesse radiale −0,30 ± 4,10 km/s[4]
Mouvement propre μα = +24,740 mas/a[2]
μδ = −11,038 mas/a[2]
Parallaxe 5,420 0 ± 0,057 2 mas[2]
Distance ∼ 602 a.l. (∼ 185 pc)
Magnitude absolue 0,58[7]
Caractéristiques physiques
Masse 3,25 M[8]
Rayon 2,7 R[9]
Gravité de surface (log g) 3,81[10]
Luminosité 91,06 L[4]
Température 11 444 K[10]
Rotation 65 km/s[11]
Âge 284 millions d' a[7]
Orbite
Excentricité (e) 0,50 ± 0,05[12]
Période (P) 48,304 ± 0,007 j[12]
Argument du périastre (ω) 49,8 ± 6,0°[12]
Époque du périastre (τ) 2 443 720,11 ± 0,64 JJ[12]
Demi-amplitude (K1) 25,7 ± 2,0 km/s[12]

Désignations

ET And, AG+45°2124, BD+44°4373, HD 219749, HIP 115036, HR 8861, SAO 52876, PPM 64037, TYC 3636-2562-1, GSC 03636-02562, 2MASS J23175600+4529201[13]

ET Andromedae (en abrégé ET And) est une étoile binaire de la constellation d'Andromède[3]. Elle possède une magnitude apparente de 6,48[4], ce qui la place à la limite nominale de la visibilité à l'œil nu. La distance du système peut être estimée à partir de son décalage de parallaxe annuel de 5,42 mas, ce qui donne une valeur de ∼ 602 a.l. (∼ 185 pc).

Les variations de la vitesse radiale de ET Andromedae suggèrent qu'il s'agit d'une binaire spectroscopique à raies simples. Cela donne des éléments orbitaux avec une période orbitale de 48,3 jours et une excentricité de 0,50. La valeur a sin i pour le primaire est de 14,8 Gm (0,099 ua), où a est le demi-grand axe et i est l'inclinaison orbitale (inconnue)[12].

Le composant visible est une étoile magnétique chimiquement particulière bien étudiée[14] avec un type spectral de A0 Vp SiSr[5]. La notation SiSr indique des abondances inhabituelles de silicium et de strontium dans le spectre. Elle a un champ magnétique stellaire avec une valeur de surface moyenne de 3,2 kT[15]. L'abondance du silicium varie en fonction de l'angle de vue[14]. C'est une étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum avec une période de 1,618 875 jour[16].

Notes et références

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Références

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  1. C. Blanco, F. A. Catalano et G. Strazzulla, « The light variations of the Ap Star HR 8861 », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 39,‎ , p. 127–128
  2. a b c d et e A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  3. a et b Christopher Watson, « ET Andromedae », aavso.org,‎
  4. a b c d et e E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  5. a et b Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », Astrophysical Journal Supplement, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  6. A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  7. a et b G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028, S2CID 119108982)
  8. J. R. Ducati et al., « The mass ratio and initial mass functions in spectroscopic binaries », Astronomy and Astrophysics, vol. 525,‎ , article no A26 (DOI 10.1051/0004-6361/200913895, Bibcode 2011A&A...525A..26D)
  9. L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289, S2CID 425754)
  10. a et b Saul J. Adelman, « On the Periods of the Magnetic CP Stars », Baltic Astronomy, vol. 11,‎ , p. 475–485 (Bibcode 2002BaltA..11..475A)
  11. Stephen E. Strom et al., « B Star Rotational Velocities in h and χ Persei: A Probe of Initial Conditions during the Star Formation Epoch? », The Astronomical Journal, vol. 129, no 2,‎ , p. 809–828 (DOI 10.1086/426748, Bibcode 2005AJ....129..809S, arXiv astro-ph/0410337, S2CID 15059129)
  12. a b c d e et f M. Ouhrabka et J. Grygar, « Spectroscopic evidence for the binary nature of the Ap star », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 1600,‎ , p. 1 (Bibcode 1979IBVS.1600....1O)
  13. « HD 13530 », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )
  14. a et b Saul J. Adelman, « UVBY photometry of the magnetic CP stars HD 36668, 36 Lyncis, HD 86592, and HR 8861 », Astronomy and Astrophysics, vol. 357,‎ , p. 548–552 (Bibcode 2000A&A...357..548A)
  15. Yu. V. Glagolevskij, « Magnetic-field dependence of chemical anomalies in CP stars », Astrophysical Bulletin, vol. 62, no 3,‎ , p. 244–256 (DOI 10.1134/S1990341307030054, Bibcode 2007AstBu..62..244G, S2CID 122706004)
  16. N. N. Samus', E. V. Kazarovets, O. V. Durlevich, N. N. Kireeva et E. N. Pastukhova, « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80–88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, S2CID 125853869)

Liens externes

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