Eduardo Stein | |
Fonctions | |
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Vice-président du Guatemala | |
– (4 ans) |
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Président | Óscar Berger |
Prédécesseur | Juan Francisco Reyes |
Successeur | Rafael Espada |
Ministre des Affaires étrangères de la République du Guatemala | |
– (4 ans) |
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Président | Álvaro Arzú |
Prédécesseur | Alejandro Maldonado |
Successeur | Gabriel Orellana |
Biographie | |
Nom de naissance | Eduardo Stein Barillas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guatemala (Guatemala) |
Nationalité | guatémaltèque |
Parti politique | GANA |
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Vice-présidents de la République du Guatemala | |
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Eduardo Stein Barillas, né le au Guatemala, est un homme politique guatémaltèque, vice-président de la république entre 2004 et 2008 et ministre des affaires étrangères entre 1996 et 2000[1].
Eduardo Stein Barillas réalise la plupart de ses études supérieures aux États-Unis. Il est diplômé en philosophie à l'Université de Saint-Louis (Missouri) en 1969. Il est en outre détenteur d'une maîtrise et d'un doctorat en sciences de la communication de l'Université Northwestern (Illinois) respectivement depuis 1970 et 1978.
Eduardo Stein prête serment sur invitation du président Álvaro Arzú en tant que ministre des affaires étrangères de la république du Guatemala le et occupe ce poste durant tout le mandat présidentiel, jusqu'au . À ce titre, il participe activement au processus de paix guatémaltèque, au cours de la dernière étape des négociations (1996), et à l'obtention d'un soutien international pour les phases de mise en œuvre des accords de paix (1997-1999).
Antérieurement, il avait acquis de l'expérience en relations internationales en étant notamment représentant de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Panama entre 1993 et 1995.
En tant que vice-président[2], il est responsable de la coordination du conseil général de ministres et des cabinets sectoriels. Son agenda se concentre principalement sur les thèmes sociaux du développement, et plus particulièrement sur les thèmes des peuples autochtones, de l'agriculture et du développement rural, ainsi que sur la présidence du conseil national de science et technologie.
Dans le dernier semestre de son mandat, il promeut un programme complet de transition, avec tous les partis politiques dans les élections — en mettant en place une collaboration dépassant la transmission d'informations officielles vers le nouveau gouvernement.
Il est chargé par l'Organisation des États américains (OEA) de diriger la mission d'observation électorale pour les élections générales du Pérou, en l'an 2000. Il s'est retiré de la mission avant le vote en deuxième ronde pour protester contre les irrégularités et l'absence de conditions satisfaisantes[Par exemple ?]. Son rapport conclut que les élections n'ont été « ni libres ni justes ». Après l'effondrement de l'administration Fujimori, il assume des fonctions similaires en 2001 pour les élections générales convoquées par le gouvernement provisoire du président Valentín Paniagua. Plus récemment, il dirige la mission d'observation électorale de l'Organisation pour le référendum révocatoire en Bolivie, le .
Il possède une vaste expérience dans le domaine académique, des sujets multilatéraux et les questions de développement, à partir de positions que l´ont lié au procès de paix en l´Amérique centrale et à l'intégration régionale.
Dans ces responsabilités, il participe à divers sommets des présidents et vice-présidents de l'Amérique centrale sur le processus de paix dans la région, à partir ci-après "Esquipulas I", ainsi que dans le "Dialogue de San José" avec l'Union européenne.
Dans le cadre du Système économique latino-américain (SELA), il obtient la responsabilité du Comité d'action de soutien au développement économique et social de l´Amérique Centrale ( CADESCA ) avec du siège à Panama, où des projets de développement régional qui ont été accompagnés avec des tableaux de négociation politique du Groupe de Contadora ont été promus après le processus de paix d'Esquipulas.[pas clair]
Il est invité par le président Porfirio Lobo de l´Honduras en pour préparer la mise en place de la Commission de vérité et de réconciliation dans ce pays -CVR- et a prêté serment à titre de coordinateur le de la même année, charge qu'il a exercée jusqu'à la fin du CVR le (après d´avoir présenté son rapport et ses recommandations à la Nation le ).
Après ce service, il est conseiller principal de l´Unité de surveillance aux recommandations de la Commission de la Vérité (USCVR) créé au sein du ministère de la Justice et des Droits de l'homme dans le gouvernement du président Porfirio Lobo, pour promouvoir et soutenir la mise en œuvre de ces recommandations à l'appareil interne de l'État de l´Honduras. Ce soutien se concrétise en vertu des contrats successifs avec le PNUD du Honduras, par des visites mensuelles d´une semaine et des soutiens à distance, ainsi que des activités avec les divers pouvoirs de l´État, le Tribunal suprême électoral, aux partis politiques, des institutions universitaires, des organisations de la société civile, les organisations du secteur privé et les médias de communication sociale.
Il est appelé par le président élu du Guatemala, Otto Pérez Molina, afin de coordonner la transition entre les gouvernements de à , jusqu'à l'inauguration présidentielle. Il est appelé une nouvelle fois en 2012 pour intégrer une équipe de sept personnalités destinée à proposer un ensemble de réformes de la Constitution guatémaltèque.
Il travaille ensuite comme consultant indépendant. Il coordonne le Réseau Centre-américain des Centres de pensée et d´incidence (LaRED).