Il naît à Buffalo, où son père est professeur de psychologie à l'université et sa mère est militante engagée dans le champ social et humanitaire[1]. Il commence ses études supérieures à Swarthmore College, et les poursuit en 1947 à l'université Harvard, au sein du Department of Social Relations(en) créé l'année précédente, où il obtient une licence de psychologie (1949), puis son doctorat en psychologie clinique qu'il prépare sous la direction de Jerome Bruner (1953)[1]. Durant ses dernières années à Harvard, il contribue à un projet de sous-marin destiné à la marine américaine, avec Bruner et George Homans, auquel participe également John Thibaut, dont Jones rejoint le groupe de recherche[2]. Il enseigne à l'université Duke de 1953 à 1977, puis est nommé à la chaire Stuart Professorship à Princeton, en 1977.
Une enquête de la Review of General Psychology de 2002, concernant les 100 psychologues les plus cités du XXe siècle, le classe à la 39e place[3].
Ingratiation: a social psychological analysis, New York, Appleton-Century-Crofts, 1964,
Fundamentals of Social Psychology, avec Harold B. Gerard, John Wiley and Sons, Inc., 1967.
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↑ a et bDaniel Gilbert & Gardner Lindzey, « Edward E. Jones (1926-1993) », cf. bibliographie.
↑John Thibaut(en)(1917-1986), psychologue social et universitaire américain
↑(en) Steven J. Haggbloom, Renee et al., Jason E. Warnick, Vinessa K. Jones, Gary L. Yarbrough, Tenea M. Russell, Chris M. Borecky, Reagan McGahhey et John L., III Powell, « The 100 most eminent psychologists of the 20th century », Review of General Psychology, vol. 6, no 2, , p. 139–152 (DOI10.1037/1089-2680.6.2.139, lire en ligne)
↑American Psychologist, vol 33(1), Jan 1978, p. 58-62.
Daniel Gilbert & Gardner Lindzey, « Edward E. Jones (1926-1993) »: Obituary, American Psychologist, vol. 49(8), Aug 1994, p. 756-757.
D. T. Gilbert, « Speeding with Ned: A personal view of the correspondence bias », in J. M. Darley & J. Cooper (éds.), Attribution and social interaction: The legacy of E. E. Jones, Washington, DC: APA Press, 1998.
D. T. Gilbert (éd.), The Selected Works of Edward E. Jones, 2004, (ISBN0-471-19226-0)
J. Harvey, W. Ickes & R. Kidd, « A conversation with Edward E. Jones and Harold H. Kelley », in J. Harvey, W. Ickes et R. Kidd (éds.), New Directions in Attribution Research, vol. 2 (p. 371-388), Hillsdale, NJ: Erlbaum, 1978.