Emmanuelle de Dampierre

Emmanuelle de Dampierre
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Emmanuelle dans les années 1940

Titres

Épouse du prétendant légitimiste
aux trônes de France et de Navarre

(en droit canon)


(34 ans et 20 jours)

Prédécesseur Victoire-Eugénie de Battenberg
Successeur Carmen Martínez-Bordiú y Franco

Épouse du prétendant carliste
au trône d’Espagne

(en droit canon)


(28 ans, 4 mois et 21 jours)

Prédécesseur Victoire-Eugénie de Battenberg
Successeur Succession non revendiquée
Biographie
Titulature Duchesse d’Anjou
Duchesse de Ségovie
Dynastie Maison de Dampierre
Maison de Bourbon
Distinctions Dame de la Croix-Rouge
Dame de la société royale d’équitation de Séville
Dame de l’ordre de la reine Marie-Louise
Nom de naissance Vittoria Jeanne Emmanuelle Joséphine Pierre Marie de Dampierre
Naissance
Rome (Italie)
Décès (à 98 ans)
Rome (Italie)
Père Roger de Dampierre (1892-1975)
Mère Vittoria Ruspoli (1892-1982)
Conjoints Jacques de Bourbon
(1935-1947)
civilement :
Antonio Sozzani (1949-2007)
Enfants Alphonse de Bourbon
duc de Cadix
Gonzalve de Bourbon
duc d’Aquitaine
Religion catholicisme romain

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Emmanuelle de Dampierre[1], née à Rome en Italie, le et morte dans la même ville le [2],[3],[4], est la première épouse de Jacques-Henri de Bourbon, duc d'Anjou et duc de Ségovie, prétendant légitimiste au trône de France et prétendant alphonsiste et carliste au trône d'Espagne, et est donc considérée par ses partisans comme reine consort de France et d'Espagne. En temps qu’épouse du prétendant légitimiste au trône de France, elle porte le titre de courtoisie de duchesse d’Anjou. De plus, en temps qu’épouse du duc de Ségovie, elle est duchesse de Ségovie.

Vittoria Jeanne Emmanuelle Joséphine Pierre Marie de Dampierre est née le au Palais Ruspoli situé à Rome, alors capitale du royaume d’Italie.

Emmanuelle de Dampierre avec sa mère et son frère et sa soeur.

Emmanuelle de Dampierre est la fille aînée de Roger de Dampierre (1892-1975), vicomte de Dampierre[5], duc pontifical de San Lorenzo Nuovo[6], et noble de Viterbe, et de son épouse italienne donna Vittoria Ruspoli (1892-1982), des princes de Poggio Suasa et de Cerveteri[7]. Ses parents divorcent en 1930 et son père se remarie en 1937 à Raymonde Dreyfus (1907-1967), petite-nièce du capitaine Alfred Dreyfus[8].

Mariage avec Jacques-Henri

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L’adolescence de la jeune Emmanuelle est durement marquée par le divorce de ses parents en 1930 et par les difficultés financières que connaît sa mère à la suite de cet événement. Désargentée, la famille d’Emmanuelle la pousse donc à trouver un bon parti, ce qui semble se produire lorsqu'elle épouse en 1935 le deuxième fils du roi déchu Alphonse XIII[9], le prince Jacques-Henri de Bourbon, qui porte le titre de courtoisie de duc de Ségovie (dont Franco ne leur fera jamais concession officielle).

Armoiries espagnoles de la duchesse de Ségovie après 1938, avec couronne de grande d'Espagne au lieu d'infante[réf. nécessaire].

Pour certains royalistes espagnols, qui tiennent pour nulle la renonciation de son époux (que celui-ci récusera en 1949), elle est même la future reine d’Espagne[10].

Emmanuelle de Dampierre épouse donc le à Rome l’infant Jacques-Henri de Bourbon (Jaime de Bórbon y Battenberg). Le mariage a lieu dans l’église baroque Saint-Ignace-de-Loyola de Rome. Sont présents à son mariage le roi Alphonse XIII et la reine Victoire-Eugénie, le prince Christophe de Grèce, le grand-duc Dimitri, l’infante Christine (et les autres membres de la fratrie), l’ambassadeur de France et celui du Brésil en Italie, ou encore la princesse Radziwill[11].

À cette occasion, la princesse reçoit une corbeille, offerte par son beau-père le roi Alphonse XIII. Cette dernière comprend entre autres « un diadème, un très long collier de perles, des perles noirs, des saphirs, etc. ». La valeur de la corbeille est similaire à celle reçue par l’infante Béatrice à son mariage[11]. Cependant, le mariage fait long feu. Emmanuelle de Dampierre ne tarde pas à découvrir que son époux est infidèle, qu'il est dépensier et qu'il a également des problèmes d'alcoolisme[12].

Au début de leur mariage, Jacques-Henri et Emmanuelle s’entendent plutôt bien. Cependant, leur relation se dégrade après la naissance de leur second fils, Gonzalve. En effet, Emmanuelle se sent humiliée par sa belle-famille qui lui rappelle souvent qu’elle est d’une naissance inférieure à son époux. Malgré cela, Emmanuelle devient rapidement proche de l’ancien roi Alphonse XIII ainsi que de sa belle-sœur l’infante Cristina, qu’Emmanuelle surnomme « Crista ». Les relations sont cependant tendues avec le comte de Barcelone, avec qui elle ne s’entendra jamais vraiment. Elle explique dans ses mémoires que ce dernier redoutait constamment que le duc de Ségovie ne revienne sur sa renonciation. Emmanuelle maintient cependant de bonnes relations avec le reste de la famille royale, jouant par exemple au golf avec la reine et la comtesse de Barcelone. Malgré cela, les infidélités de son époux et leurs problèmes d’argent réguliers ont raison de leur mariage. Emmanuelle écrit dans ses mémoires que le mariage aurait pu être sauvé si la famille royale les avaient plus soutenus[13].

Finalement, le couple se sépare en 1947 et ses deux enfants sont envoyés dans un internat en Suisse, où ils passent la plupart de leurs vacances scolaires.

Emmanuelle accompagnés de son époux, de sa belle-soeur l’infante Beatriz et de l’époux de cette dernière.

Quelque temps après, Emmanuelle se remarie civilement en Italie avec le banquier italien Antonio Sozzani (1918-2007), président de la Banca di Credito di Milano puis de la Banque Indosuez (branche italienne), duquel elle se sépare deux décennies plus tard.

Emmanuelle de Dampierre est la marraine d’Olimpia Torlonia, fille de l’infante Béatrice et mère de la princesse Sibille de Luxembourg[14].

De 1947 jusqu'à sa mort en 2012, Emmanuelle de Dampierre est considérée, tant en Espagne qu'en France et dans de nombreuses cours européennes, comme la véritable épouse de l'infant. C'est à ce titre qu'elle est invitée à de nombreux événements royaux tels que le mariage de la princesse Maria-Pia d'Italie avec le prince Alexandre de Yougoslavie en 1955, celui du roi Baudouin de Belgique et de Fabiola de Mora y Aragón en 1960, celui de son neveu Juan Carlos d'Espagne avec la princesse Sophie de Grèce en 1962 (au contraire de son époux qui ne s'y rend pas), celui de sa filleule Olimpia Torlonia en 1965, celui de la grande-duchesse Maria Vladimirovna en 1976 ou plus récemment aux mariages des infantes Elena en 1987 et Cristina (filleule de son fils aînée) en 1997 et du prince Guillaume de Luxembourg et de sa nièce Sibilla Weiller en 1994[13].

Les années 1980 sont une période très difficile pour Emmanuelle de Dampierre. Après trois ans de séparation, son fils aîné, Alphonse de Bourbon, et l’épouse de celui-ci divorcent en 1982. Deux ans plus tard, en 1984, un grave accident de voiture coûte la vie au fils aîné du duc, François de Bourbon (1972-1984), tandis qu'Alphonse et son deuxième fils sont grièvement blessés. Enfin, en 1989, Alphonse de Bourbon meurt d'une grave blessure au cou dans un accident de ski aux États-Unis.

La duchesse de Ségovie au mariage de son fils ainé Alphonse futur duc de Cadix en 1972.

Emmanuelle de Dampierre cherche dès lors à prendre sous son aile son dernier petit-fils, Louis de Bourbon, duc d'Anjou, mais c'est finalement chez son autre grand-mère, María del Carmen Franco y Polo (1926-2017), que celui-ci s’installe. Emmanuelle de Dampierre accompagne cependant le prétendant légitimiste ou le représente lors de diverses cérémonies officielles, comme la messe anniversaire de la mort de Louis XVI qui a lieu tous les 21 janvier. La duchesse d’Anjou et de Ségovie s'implique également dans les querelles qui opposent Orléans et Bourbons, comme le montrent ses déclarations lors de l'attribution du titre de courtoisie de duc d'Anjou à Charles-Philippe d'Orléans par son oncle, le comte de Paris[15].

En 2003, la presse espagnole offre une large couverture médiatique à la publication des mémoires d'Emmanuelle de Dampierre : El Mundo et ¡Hola! en publient de longs extraits tandis que le journal ABC[16] et le quotidien El País en font des critiques peu flatteuses.

Emmanuelle reste en bons termes avec les membres de la famille royale espagnole, même si elle ne les fréquente quasiment plus après son divorce. Elle n’en est pas moins toujours considérée par le prétendant au trône comme sa belle-sœur et véritable porteuse du titre de duchesse de Ségovie. Cependant, ce titre ne lui est reconnu que partiellement en Espagne. En effet, la Maison du roi s’adresse à elle comme Son Excellence Doña Emanuelle Dampierre, omettant son titre et le « de » avant Dampierre[13].

Elle écrira dans ses mémoires qu’elle ne sait pas si la famille royale le fait consciemment ou non. En effet le roi Juan Carlos ainsi que ses sœurs Pilar et Margarita l’appelèrent toujours « tante » ou « tante Manuela »[13].

La famille royale espagnole l’invite avec son petit-fils, à l’occasion du mariage du prince des Asturies et de Letizia Ortiz (actuels roi et reine d’Espagne)[17]. Il est important de notifier que la duchesse d’Anjou et de Ségovie est alors, avec la duchesse de Calabre, la dernière tante encore en vie de Juan Carlos Ier.

Elle meurt le à Rome à l'âge de 98 ans. Ses funérailles sont célébrées le , en l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce, par l'aumônier familial Christian-Philippe Chanut. Elle est ensuite inhumée au caveau familial de Dampierre du cimetière de Passy[18].

Mariages et descendance

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Emmanuelle de Dampierre et l’infant Jacques-Jenri le jour de leur mariage en 1935.

Le , elle épouse à Rome, en l'église Saint-Ignace-de-Loyola, Jacques-Henri de Bourbon (1908-1975), duc de Ségovie, deuxième fils du roi Alphonse XIII, parti en exil puis déchu par la République espagnole[19]. Cet événement réunit son beau-père, l’ex-roi Alphonse XIII, ainsi que le gotha qui est très représenté comme l’attestent les présences du prince Christophe de Grèce et de son épouse, du grand-duc Dimitri, de l’infante Christine (et les autres membres de la fratrie) ou encore de la princesse Radziwill, et même du prince héritier d’Italie et de son épouse, ainsi que de la reine de Portugal. Des représentants étrangers tels que l’ambassadeur de France et celui du Brésil en Italie sont également présents[11]. Les noces sont célébrées par le cardinal Ségura, primat d’Espagne[20]. C’est, selon l’usage espagnol, le roi Alphonse XIII qui conduisit la fiancée jusqu’à l’autel. Peu après ses noces, le couple princier est reçu en audience privée par le pape Pie XI. Enfin, le couple partit pour Londres afin de saluer la reine Victoire-Eugénie et la princesse Béatrice, mère et grand-mère du marié[20]. Les témoins du marié sont l’infant Don Jaime (cousin éloigné de Jacques-Henri), le prince Louis-Ferdinand de Bavière (cousin germain de l’infant) , le prince Aymon de Savoie (duc de Spolète et d’Aoste et futur roi de Croatie)[21].

Jacques-Henri et Emmanuelle ont par la suite deux enfants :

Sur un plan purement civil, le mariage d’Emmanuelle de Dampierre et de Jacques-Henri de Bourbon est annulé[22] par le tribunal civil d’Ilfov, à Bucarest, en Roumanie, le . L'annulation civile est ensuite validée en Italie par la cour d’appel de Turin présidée[23] par Domenico Riccardo Peretti Griva (it), qui en ordonne la transcription à l’état civil de Rome le . Cependant, l’union n’est jamais annulée par l’Église et reste valide en France[N 1] et en Espagne. En 2012, le duc d'Anjou fera part du décès de sa grand-mère paternelle en la qualifiant de « veuve de Mgr Jacques de Bourbon, duc d'Anjou et de Ségovie »[25].

Le , Emmanuelle de Dampierre se remarie civilement à Vienne, en Autriche, avec Antonio Sozzani (1918-2007), agent de change puis président de banque et fils du banquier milanais Cesare Sozzani et de Cristina Alemani.

Le duc et la duchesse d’Anjou et de Ségovie avec leurs deux fils, Alphonse et Gonzalve en 1937.

Titulature et décorations

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Emmanuelle, duchesse d'Anjou et de Ségovie
Description de l'image Armoiries Emmanuelle de Dampierre.svg.
Formules de politesse
Indirecte Son Altesse Royale
Directe Votre Altesse Royale
Alternative Madame

Les titres portés actuellement par les membres de la maison de Bourbon n’ont pas d’existence juridique en France — ni le titre ducal de Ségovie[26] en Espagne — et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par l'aîné des Bourbons. Épouse puis veuve du duc d'Anjou et de Ségovie, Emmanuelle de Dampierre porta les titres suivants :

Titulature officielle

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  •  : Mademoiselle Emmanuelle de Dampierre ;
  •  : Son Excellence la duchesse de Ségovie[14],[N 2],[N 3].
    • Son Excellence Emmanuelle de Dampierre[14],[N 2].

Titulature de courtoisie

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  •  : Mademoiselle Emmanuelle de Dampierre ;
  •  : Son Altesse Sérénissime la duchesse de Ségovie (son mari étant prince du sang royal de France) ;
  •  : Son Altesse Royale la duchesse de Ségovie (son mari étant devenu fils de France) ;
  •  : Son Altesse Royale la duchesse de Ségovie, dauphine de France ;
  •  : Son Altesse Royale Madame la duchesse de Ségovie ;
  •  : Son Altesse Royale Madame la duchesse d'Anjou et de Ségovie ;
  •  : Son Altesse Royale Madame la duchesse d'Anjou douairière, duchesse de Ségovie (pendant que sa belle-fille était duchesse d'Anjou) ;
  •  : Son Altesse Royale Madame la duchesse d'Anjou et de Ségovie ;
  •  : Son Altesse Royale Madame la duchesse d'Anjou douairière, duchesse de Ségovie (pendant que l'épouse de son petit-fils était duchesse d'Anjou).

Depuis le , Emmanuelle de Dampierre portait[28] des armoiries composées à dextre des pleines armes de France, et à senestre des armes de la maison de Dampierre, écus surmontés de la couronne fleurdelisée des rois de France.

Dans la culture populaire

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Le rôle d'Emmanuelle de Dampierre est interprété par l'actrice Fiorella Faltoyano dans le premier et le deuxième épisode de la mini-série espagnole Alfonso, el príncipe maldito (2010)[29].

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
16. Aymar, marquis de Dampierre, pair de France
 
 
 
 
 
 
 
8. Vicomte Henri de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17. Julie Charlotte d’Abbadie de Saint-Germain
 
 
 
 
 
 
 
4. Richard de Dampierre, 1er duc de San Lorenzo Nuovo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18. Francis Proteus Corbin
 
 
 
 
 
 
 
9. Elizabeth Tayloe Corbin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19. Agnes Rebecca Hamilton
 
 
 
 
 
 
 
2. Roger de Dampierre, 2e duc de San Lorenzo Nuovo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Antoine Carraby
 
 
 
 
 
 
 
10. Pierre Étienne Carraby, avocat à la Cour d'appel de Paris
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Jeanne Marie Leroy
 
 
 
 
 
 
 
5. Jeanne Marie Carraby
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
22. Charles Ybry, maire de Neuilly-sur-Seine
 
 
 
 
 
 
 
11. Marie Marguerite Ybry
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Clotilde Delbar
 
 
 
 
 
 
 
1. Emmanuelle de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24. Don Francesco Ruspoli, 3e prince de Cerveteri
 
 
 
 
 
 
 
12. Prince Don Bartolomeo Ruspoli
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25. Comtesse Maria Leopoldina von Khevenhüller-Metsch
 
 
 
 
 
 
 
6. Don Emanuele Ruspoli, 1er prince de Poggio Suasa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26. Valerio Ratti
 
 
 
 
 
 
 
13. Carolina Ratti
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27. Luigia Masucci
 
 
 
 
 
 
 
3. Princesse Donna Vittoria Ruspoli de Poggio Suasa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28. Lewis Agur Curtis
 
 
 
 
 
 
 
14. Joseph David Beers-Curtis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29. Mary Elizabeth Beers
 
 
 
 
 
 
 
7. Josephine Mary Beers-Curtis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30. George Washington Giles
 
 
 
 
 
 
 
15. Elizabeth Shipton Giles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31. Elizabeth Ogden
 
 
 
 
 
 
  • Emmanuelle de Dampierre, « Lettre-préface » dans Jean Silve de Ventavon (préf. Madame la duchesse d'Anjou et de Ségovie), La légitimité des lys et le duc d’Anjou, Paris, Éditions Fernand Lanore ; François Sorlot, éditeur, coll. « Reflets de l'histoire », , 233 p. (ISBN 2-85157-060-9, BNF 35023359, lire en ligne).
  • Emmanuelle de Dampierre, « Lettre-préface » dans Jean-Louis Picoche (préf. S.A.R. Mme la duchesse d'Anjou et de Ségovie, ill. Daniel Lordey), La vie est un bal masqué : une chouannerie espagnole, Saint-Vincent-sur-Oust, Elor, , 248 p. (ISBN 2-907524-95-X, BNF 36984290).
  • (es) Emanuela de Dampierre et Begoña Aranguren, Memorias. Esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Madrid, La Esfera de los Libros, coll. « Biografías y Memorias », , 412 p. (ISBN 8497341414, présentation en ligne)

Notes et références

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  1. L'administration française a délivré à Emmanuelle de Dampierre des papiers d'identité au nom de « de Dampierre, Vittoria Jeanne Emmanuelle Joseph Pierre Marie. SAR duchesse d'Anjou et Ségovie »[24].
  2. a et b « Lorsque Juanito m'a envoyé l'invitation à assister aux funérailles de l'infante Beatriz à Madrid, une personne du Secrétariat de la Maison du Roi m'a appelée pour confirmer ma présence. Je lui ai dit que j'étais vraiment désolée mais que j'avais un engagement qui m'empêchait de voyager. Je lui ai également dit que, au cas où il pourrait le réparer, il devrait m'envoyer l'invitation adressée à la duchesse de Ségovie. Je l'ai reçu quelques jours plus tard et j'ai pu voir qu'ils avaient ignoré mon indication. Il disait « Son Excellence Mme Doña Emanuela Dampierre », bien sûr sans le « de » du nom de famille. »
  3. « Il y a mille moments où je pourrais revenir pour montrer que, pour la famille de Jaime, j'ai toujours été la duchesse de Ségovie. Je me souviens d'un dîner avec le roi et la reine, où j'étais assise à côté de Juan. Ensuite, j'avais le titre que, depuis que j'ai épousé Jaime, et à l'exception des années où j'ai vécu avec Tonino, j'ai toujours porté. Pourquoi ne l'acceptent-ils pas maintenant ? Il ne me semble pas justifié que le roi ne veuille pas que j'utilise mes deux titres ensemble, car en Espagne, je ne suis enregistrée qu'en tant que duchesse de Ségovie. »
  4. a et b Cette décoration n’est qu’une revendication, résultant du fait que le duc de Ségovie se déclara chef des ordres espagnols (dont l’Ordre de la reine Marie-Louise) en 1941.
  5. Elle porte l’insigne lors de la rencontre avec le pape qui a suivi son mariage.

Références

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  1. État civil du ministère des Affaires étrangères, Nantes, acte de naissance référencé « (CSL) ROME.1913..00004. » : Patrick Van Kerrebrouck avec la collaboration de Christophe Brun (préf. Hervé Pinoteau), Nouvelle histoire généalogique de l’auguste maison de France, t. 4 : La maison de Bourbon - 1256-2004, 2e éd., vol. 1, p. 265, note 29, Villeneuve d’Ascq : Patrick Van Kerrebrouck (auto-édition), 2004, 491 p.  (ISBN 2950150950).
  2. Communiqué du décès par l’Institut Duc d’Anjou
  3. Esquela ABC, avec la date du 3 mai.
  4. Héraldique européenne... le blog
  5. Titre de courtoisie.
  6. Duca di San Lorenzo. Maison de Dampierre
  7. Quid, « Descendants des anciens souverains »
  8. Alain Bugnicourt, « BioGénéalogie simplifiée d'Alfred Dreyfus », sur cyberbiologie.net, (consulté le ), p. 4
  9. Pour certains auteurs, il s’agirait même d’un mariage forcé. El Mundo, « Don Alfonso, de visita en La Zarzuela: “Aquí debería estar yo” », 22 octobre 2003
  10. El Mundo, « Así presionaron a Jaime para que renunciara al trono », 19 octobre 2003 : selon la duchesse d'Anjou et de Ségovie, « en opinión del marqués de Villamagna y de otros muchos, nuestro matrimonio nunca debió ser un impedimento para que Jaime hubiera podido reinar. Según su tesis, el Rey debería haber sido Jaime y el heredero, mi hijo Alfonso ».
  11. a b et c « Duchess of Segovia Emanuelle Dampierre|Jaime de Bourbon Royal Wedding|Historic Sapphire Necklace Marie Christine, Queen of Spain| Royal Jewel History », sur royal-magazin.de (consulté le )
  12. El Mundo, « Memorias y olvidos de Emanuela de Dampierre », 23 octobre 2003.
  13. a b c et d Emmanuelle de Dampierre, Memorias. Esposa y madre de los Borbones que pudieron reinar en España, Madrid, La Esfera de los Libros, .
  14. a b et c « DINASTÍAS | Los Foros de la Realeza • Ver Tema - Fallece Emmanuela Dampierre », sur forodinastias.es (consulté le )
  15. « Apanage en débat » sur Royal artillerie
  16. ABC, « Fantasmas de palacio », 18 octobre 2003
  17. « Spanish Royals — Guest list of the wedding of the Prince of... », sur spanishroyals.tumblr.com (consulté le )
  18. Pure People
  19. Les Cortes constituantes souveraines ont déclaré « coupable de haute trahison » et « hors-la-loi » « Alfonso de Borbón y Habsburgo-Lorena », « qui fut roi d'Espagne ». « Don Alfonso de Borbón sera privé de toutes ses dignités, droits et titres, qu'il ne pourra utiliser ni en Espagne ni hors d'Espagne, et dont le peuple espagnol, par la voix de ses représentants élus pour voter les nouvelles normes de l'État espagnol, le déclare déchu, sans possibilité de les revendiquer à l'avenir, pour lui comme pour ses successeurs. » : loi du 26 novembre 1931 ([1] et [2]). Franco abrogera cette loi en 1938, sans toutefois donner à Alphonse XIII le titre royal : [3].
  20. a et b « Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Paris-midi : seul journal quotidien paraissant à midi / dir. Maurice de Waleffe », sur Gallica, (consulté le )
  22. Wilde 2013, p. 127.
  23. Wilde 2013, p. 126.
  24. Patrick Van Kerrebrouck et avec la collaboration de Christophe Brun (préf. Hervé Pinoteau), Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. 4 : La maison de Bourbon - 1256-2004, vol. 1, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck (auto-édition), , 2e éd., 491 p. (ISBN 2-9501509-5-0), p. 265.
  25. « Communiqué : Décès d'Emmanuelle de Dampierre » (version du sur Internet Archive), sur le site de l'Institut Duc d'Anjou, .
  26. « Ce titre n'a jamais eu existence légale en Espagne (c'était simplement un don d'Alfonso XIII en exil, qui n'a pas été officialisé par son petit-fils et successeur le roi Juan Carlos) » : Juan Balansó, ICC : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 468, mai 1990, p. 432 (ISSN 0994-4532) (BNF 34412422).
  27. Numen Digital
  28. Héraldique européenne... le blog
  29. Informations sur l’IMDB.

Bibliographie

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  • (es) José Apezarena, Luis Alfonso de Borbón. Un príncipe a la espera, Barcelone, Plaza & Janés, , 604 p. (ISBN 978-84-01-30552-8, lire en ligne).
  • (fr) Marc Dem, Le duc d’Anjou m’a dit — La vie de l’aîné des Bourbons, Perrin, Paris, 1989, 177 p. (ISBN 226200725X)
  • (fr) Jean Silve de Ventavon, La légitimité des lys et le duc d’Anjou, Éditions Fernand Lanore, coll. « Reflets de l'histoire », Paris, 1989, 233 p. (ISBN 2851570609)
  • (es) José María Zavala, Don Jaime, el trágico Borbón : La maldición del hijo sordomudo de Alfonso XIII, Madrid, La Esfera de los Libros, coll. « Historia del Siglo XX », , 424 p. (ISBN 978-84-9734-565-1 et 84-9734-565-7)
  • Yvan de Wilde et Nicole Dubus Vaillant (préf. Patrick Esclafer de La Rode), À l'ombre du trône d'Espagne, Charlotte de Bourbon, duchesse de Ségovie, Antibes, Éditions Vaillant, , 256 p. (ISBN 978-2-916986-43-2)

Presse en ligne

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Articles connexes

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Liens externes

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