Ernest Roche | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1910 |
Circonscription | Seine |
Législature | Xe (Troisième République) |
Prédécesseur | Paul Brousse |
Successeur | Antoine-Frédéric Brunet |
– (16 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 6 octobre 1889 |
Réélection | 3 septembre 1893 22 mai 1898 11 mai 1902 |
Circonscription | Seine |
Législature | Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Républicains nationalistes (1902-1906) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Paul Brousse |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux |
Date de décès | (à 59 ans) |
Lieu de décès | 10e arrondissement de Paris |
Parti politique | CRC CCSR |
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Ernest Roche est un ouvrier graveur et homme politique français, socialiste et boulangiste, né le à Bordeaux (Gironde) et mort le à Paris.
Jean Ernest Roche naît à Bordeaux le 29 octobre 1850 de Jean Roche et Suzanne Desanges.
Il est membre du comité blanquiste de Bordeaux, secrétaire de la Chambre syndicale des mécaniciens, délégué des associations syndicales ouvrières au Congrès socialiste de Marseille et député de la Seine (1889–1906) et (1910–1914). Il participe à l'organisation des grandes grèves des mineurs d'Anzin et de Decazeville ; à la suite desquelles il est condamné à quinze mois de prison[1].
Il est élu député de la Seine en 1889 à Paris 17e (2ème circonscription des Batignolles-Epinettes). Républicain socialiste révolutionnaire, il appartient à la fraction du groupe blanquiste qui se rallia au programme du général Boulanger. En 1893, il est réélu au premier tour, puis à nouveau réélu en 1898, en 1902 (dans la nouvelle 3ème circonscription des Epinettes), battu en 1906 par Paul Brousse, et enfin réélu une dernière fois de 1910 à 1914[2].
Il écrit sur les questions sociales dans L'Intransigeant d'Henri Rochefort.
Roche est l’un des fondateurs des soupes populaires.
Veuf de Marie Borde et domicilié à Chaville, il meurt le 27 décembre 1917 au 200 faubourg Saint Denis à Paris 10e[3].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (85e division).
« Ernest Roche », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]