Esther Forbes

Esther Forbes
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
WorcesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pine Grove Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
William Trowbridge Forbes House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Bradford College (en) (jusqu'en )
Université du Wisconsin à Madison
Bancroft School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
William Trowbridge Forbes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Harriette Merrifield Forbes (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Johnny Tremain (), Paul Revere and the World He Lived In (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Esther Forbes est une écrivaine américaine née le 28 juin 1891 à Westborough (Massachusetts) et décédée le à Worcester (Massachusetts). Elle est l'auteure de Paul Revere and the World He Lived In, récompensé du prix Pulitzer d'histoire en 1943, et de Johnny Tremain, un roman pour la jeunesse qui remporte la médaille Newbery en 1944. Elle fut aussi une collaboratrice appréciée de l'Encyclopædia Britannica, et la première femme membre de l'American Antiquarian Society.

Jeunesse et éducation

[modifier | modifier le code]

Esther Forbes naît le 28 juin 1891 de l'union de William Trowbridge Forbes et de Harriette Merrifield Forbes à Westborough, dans le Massachusetts. Elle déménage avec sa famille à Worcester en 1898. Elle étudie à la Bancroft School de Worcester, puis poursuit ses études à la Bradford Academy de Bradford de 1909 à 1912[3].

En 1916, elle rejoint ses grandes sœurs Cornelia et Katherine à Madison, dans le Wisconsin, où Cornelia était en études supérieures et Katharine était enseignante. A cette période, elle suit des cours à l'université du Wisconsin[4].

Pendant ses études au Wisconsin, elle rejoint la rédaction du Wisconsin Literary Magazine[5], où elle travaille aux côtés d'une autre future récipiendaire du prix Pulitzer, Marjorie Kinnan Rawlings[6]. En 1919, elle retourne à Worcester. En fin décembre de la même année, elle commence à travailler pour le département d'édition de la Houghton Mifflin Company à Boston. De 1924 à 1926, elle écrit plusieurs articles pour le journal Boston Evening Transcript[7].

Elle épouse Albert L. Hoskins Jr., un avocat, le 14 janvier 1926, et quitte son poste à Houghton Mifflin. Le couple emménage à New York. Sa première nouvelle, O Genteel Lady! est publiée en 1926[8] et atteint la seconde place du classement du Book of the Month (en). En 1928, A Mirror for Witches est publié[9]. En 1933, elle divorce d'Albert Hoskins[10]. Même si elle conserve son nom d'épouse, tous ses textes sont signés de son nom de jeune fille, Esther Forbes.

Forbes retourne à Worcester en 1933, où elle cohabite avec sa mère et ses sœurs célibataires. Cette situation permet à sa mère de travailler étroitement avec sa fille pour l'écriture de ses nouvelles, l'accompagnant le plus souvent pour ses recherches à la librairie locale, celle de l'American Antiquarian Society.

La deuxième moitié des années 1930 est très prolifique pour Forbes, avec la publication de trois nouvelles : Miss Marvel (1935)[11], Paradise (1937) et The General's Lady (1938)[12]. Toutes sont des nouvelles historiques, se déroulant du temps colonial de la Nouvelle-Angleterre à l'avènement de la République.

Dans un tout autre registre, quittant la fiction, Forbes rédige une biographie de Paul Revere intitulée Paul Revere and the World He Lived In, publiée en 1942[13]. Pour ce travail, elle reçoit le prix Pulitzer d'histoire en 1943[14]. La même année, elle reçoit un doctorat honorifique en Lettres de la part de l'université Clark.

Toujours en 1943, son travail le plus connu, Johnny Tremain, est publié[15]. Ce roman est récompensé d'une médaille Newbery en 1944[16]. En 1946, America's Paul Revere est publié[17], suivi l'année suivante par The Boston Book[18].

En 1947, son livre The Running of the Tide[19] est nommé meilleure nouvelle par la Metro-Goldwyn-Mayer[20]. Forbes reçoit à ce titre une récompense de 150 000 $. En 1949, elle est élue membre de l'Académie américaine des arts et des sciences[21]. Son dernier livre, Rainbow on the Road, est publié en 1954[22]. En 1960, Esther Forbes devient la première femme élue membre de l'American Antiquarian Society[23].

Esther Forbes meurt le 12 août 1967 à Worcester d'un rhumatisme cardiaque. L'entièreté de ses écrits originaux sont donnés à l'université Clark de Worcester. Les royalties de ses nouvelles historiques sont données à l'American Antiquarian Society[24], qui détient également les notes d'un livre non abouti sur la sorcellerie en Nouvelle-Angleterre.

Most American heroes of the Revolutionary period are by now two men, the actual man and the romantic image. Some are even three men—the actual man, the image, and the de-bunked remains. (« La plupart des héros américains de la période révolutionnaire sont désormais deux hommes : l’homme réel et l’image romantique. Certains sont même trois hommes : l’homme réel, l’image et les restes démystifiés. »)

Paul Revere and the World He Lived In, note n°54.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • O Genteel Lady! (1926)
  • A Mirror for Witches (1928)
  • Miss Marvel (1935)
  • Paradise (1937)
  • The General's Lady (1938)
  • Paul Revere and the World He Lived In (1942)
  • Johnny Tremain (1943)
  • The Boston Book (1947)
  • America's Paul Revere (1948)
  • The Running of the Tide (1948)
  • Rainbow on the Road (1954)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « http://commons.clarku.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1001&context=goddard_library_finding_aids » (consulté le )
  2. « http://www.americanantiquarian.org/Findingaids/esther_forbes.pdf » (consulté le )
  3. Barbara Sicherman et Carol Hurd Green, Notable American women : the modern period : a biographical dictionary, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, , 808 p. (ISBN 978-0-674-62732-1, lire en ligne), p. 246
  4. (en) « Esther Forbes Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le )
  5. (en) « Esther Forbes | Author | LibraryThing », sur LibraryThing.com (consulté le )
  6. (en) « More about Marjorie Kinnan Rawlings », sur Marjorie Kinnan Rawlings Society, (consulté le )
  7. (en) « Brief Biography of Esther Forbes », sur LitCharts (consulté le )
  8. (en) Esther Forbes, O Genteel Lady!, Boston, Houghton Mifflin Co., , 314 p. (lire en ligne)
  9. (en) Esther Forbes, A Mirror for Witches, Chicago, Illinois, Academy Chicago Publishers, (1re éd. 1928), 228 p. (ISBN 9780897331548, lire en ligne)
  10. « Forbes, Esther (1891–1967) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  11. (en) Esther Forbes, Miss Marvel, Boston, Houghton Mifflin Company, , 318 p. (lire en ligne)
  12. (en) Esther Forbes, The General's Lady, New York, Harcourt Brace and Company, , 408 p. (lire en ligne)
  13. (en) « Paul Revere and the World He Lived In », sur Goodreads (consulté le )
  14. (en-US) « Forbes, Esther », sur Authors Emeritus, (consulté le )
  15. (en) Esther Forbes, Johnny Tremain, Houghton Mifflin Harcourt, (ISBN 978-0-547-61432-8, lire en ligne)
  16. (en) Esther Hoskins Forbes, Johnny Tremain: A Newbery Award Winner, HarperCollins, (ISBN 978-0-547-52838-0, lire en ligne)
  17. (en) Esther Forbes, « America's Paul Revere », sur archive.org, Boston, Houghton Mifflin Company,
  18. Esther Forbes, The Boston Book, Boston, Houghton Mifflin Co., , 156 p. (lire en ligne)
  19. (en) Esther Forbes, The Running of the Tide, Boston, Houghton Mifflin Co., , 648 p. (lire en ligne)
  20. « Esther Forbes | TidePool BookShop », sur www.tidepoolbookshop.com (consulté le )
  21. (en) « Esther Forbes », sur American Academy of Arts & Sciences, (consulté le )
  22. (en) Esther Forbes, Rainbow on the Road, Boston, Houghton Mifflin Co., , 364 p. (lire en ligne)
  23. « Esther Forbes at her typewriter - A View at the Bicentennial », sur americanantiquarian.org (consulté le )
  24. « Esther Forbes at her typewriter - A View at the Bicentennial », sur www.americanantiquarian.org (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]