Eugenio Granell

Eugenio Granell
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Fratrie
Mario Granell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Amparo Segarra (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature d'Eugenio Granell
Signature

Eugenio Fernández Granell, né à La Corogne le et mort à Madrid le (à 88 ans), est un peintre et écrivain espagnol représentant le surréalisme tardif et de tendance abstraite. Il a joué un rôle dans la diffusion du surréalisme en Amérique centrale[1].

Violoniste de formation, il dirige en 1936 El Combatiente Rojo, le journal du POUM et collabore aux revues POUM et La Nueva Era, puis en 1937 à la revue Hora de España. Pendant la Guerre civile espagnole, il fait la connaissance de George Orwell à Barcelone, de Wilfredo Lam à Madrid et se lie d'amitié avec Benjamin Peret qui commentera son œuvre dans la préface du catalogue À la hauteur du cri.

Après la victoire de Franco, il s'exile au Caraïbes entre 1940 et 1946. En 1941, il rencontre André Breton à Saint-Domingue et ils réalisent ensemble des cadavres exquis et un entretien publié dans La NaciO'n. Ils se rencontrent une seconde fois en 1946[2]. À Saint-Domingue, il est rédacteur de la revue La Poesía Sorprendida (1943) et décorateur de théâtre avant de se consacrer à la peinture. Il y rencontre d'autres artistes exhilés comme Josep Gausachs et José Vela Zanetti.

Il séjourne ensuite au Guatemala (1946-1950) et à Porto Rico (1950-1956) où il organise une exposition surréaliste en 1954.

De 1957 à 1985, il s'installe à New York et y devient docteur de la New School for Social Research et professeur de littérature espagnole du Brooklin College de l'université de la Ville de New York.

En 1995, il crée la Fondation Eugenio Granell à Saint-Jacques-de-Compostelle, une institution entièrement consacrée au surréalisme et riche, outre ses propres œuvres, de 600 œuvres de Picabia, Duchamp, Man Ray et Breton.

Après avoir reçu en 1994 la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[3], il reçoit en 1999 la Médaille d'Or du Círculo de Bellas Artes[4].

Sélection de peintures

[modifier | modifier le code]

Huiles sur toiles exposées à la Fondation Eugenio Granell, sauf mention contraire.

  • Jinete del aire, 1944, huile sur carton, 26 × 20 cm
  • Las galas de Nadja, 1950, 24 × 32 cm
  • El rey y la reina buscan a Marcel Duchamp, 1957, 71 × 92 cm
  • Preparación del viaje nocturno, 1981, 46,1 × 76,2 cm
  • Preparación de la caravana monaca, 1993, 104,9 × 81 cm

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Le surréalisme en héritage, les avant-gardes après 1945, p. 301 in № 28 de Mélusine, Cahiers du Centre de recherche sur le surréalisme, L'Âge d'Homme, 2008, (ISBN 2825138347 et 9782825138342)
  2. Le surréalisme en héritage, p. 300.
  3. (es) Juan Carlos Ier et Carmen Alborch Bataller, « 2615/1994 de 29 de diciembre por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 3,‎ , p. 273 (lire en ligne).
  4. (es) « Eugenio Granell, Medalla de Oro del Círculo de Bellas Artes 21.11.2000 », sur Círculo de Bellas Artes (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]