Titre original | Extreme Prejudice |
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Réalisation | Walter Hill |
Scénario |
Deric Washburn Harry Kleiner |
Musique | Jerry Goldsmith |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Carolco Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | action |
Durée | 104 minutes |
Sortie | 1987 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Extrême Préjudice (Extreme Prejudice) est un film américain réalisé par Walter Hill et sorti en 1987.
Malgré des critiques globalement positives mais sera un échec au box-office.
Jack Benteen, membre de la Texas Ranger Division, lutte contre le trafic de drogue et l'immigration clandestine dans une petite ville texane frontalière avec le Mexique. Or le chef des trafiquants, Cash Bailey, est un ami d'enfance du Ranger et l'ancien amant de sa femme, Sarita Cisneros, d'origine mexicaine. Pour compliquer la situation, un commando de vétérans de la guerre du Viêt Nam, avec pour chef Paul Hackett, est envoyé par la CIA pour tuer Bailey.
Le projet est à l'origine un scénario de John Milius, écrit dans les années 1970. Il souhaite initialement le réaliser lui-même mais ne parvient à le concrétiser. Walter Hill relance ensuite le projet. Le script est alors réécrit par Harry Kleiner[3]..
Pour son personnage, Nick Nolte s'inspire du célèbre Texas Ranger Joaquin Jackson (en)[3].
Le tournage a lieu d'avril à juillet 1986. Il se déroule à El Paso au Texas et en Californie à Santa Clarita (notamment le Mexican Town Movie Ranch) et dans les Laird International Studios de Culver City[4].
Le film reçoit des critiques globalement positives[5],[6],[7]. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 70% d'opinions favorables pour 10 critiques et une note moyenne de 6,5⁄10[8]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 51⁄100 pour 16 critiques[9].
Le film n'est pas un succès et ne rapporte que 11 307 844 $[10]. En France, il ne totalise que 90 307 entrées[11].
Le film, bien que s'agissant d'une histoire policière, emprunte son décor et sa stylisation de la violence au western de Sam Peckinpah, La Horde Sauvage, auquel il se réfère indirectement. Le réalisateur Walter Hill collabora d'ailleurs avec Peckinpah sur le film Guet-Apens.