Farinole | |
Vue de Farinole. | |
Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Calvi |
Intercommunalité | Communauté de communes Nebbiu - Conca d'Oro |
Maire Mandat |
Ange Cherubini 2020-2026 |
Code postal | 20253 |
Code commune | 2B109 |
Démographie | |
Gentilé | Farinolais |
Population municipale |
236 hab. (2021 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 43′ 58″ nord, 9° 21′ 58″ est |
Altitude | 200 m Min. 0 m Max. 1 120 m |
Superficie | 14,76 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Cap Corse |
Localisation | |
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Farinole est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à l'ancienne piève de Patrimonio, dans le Nebbio.
Ses habitants sont appelés les Farinolais et les Farinolaises.
Farinole se situe à l'extrémité septentrionale du Nebbio. Elle se trouve à la base du Cap Corse dont elle ne fait pas partie, bien qu'elle en constitue la « porte d'entrée » occidentale depuis Saint-Florent.
« Entre la plage de Negro et Farinole se trouve l'endroit appelé Fossa d'Arco. C'est là, suivant la division adoptée par les modernes, que le Cap-Corse se termine sur la côte extérieure. [...] Presque au pied de la chaîne[Note 1] se trouve Farinole qui comprend onze hameaux ; ce village a une bonne escale pour la pêche, avec un ruisseau, et produit d'excellent vin. »
— Mgr Agostino Giustiniani in Description de la Corse - Traduction de l'abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome I - Bastia Imprimerie et librairie Ollagnier - 1890. p. 6 et 11.
La commune appartient aussi à l'extrémité nord du Nebbio, avec lequel elle entretient pour des raisons historiques des rapports privilégiés. La commune fait d'ailleurs partie du canton de la Conca-d'Oro, avec les villages du Nebbiu de Barbaggio, Patrimonio et St Florent, et, jusqu'au XVIIIe siècle, il n'était également pas rare de voir dans divers actes notariés, le nom de la commune de Farinole indiqué comme Farinole di Nebbio.
Mer Méditerranée | Olmeta-di-Capocorso | Santa-Maria-di-Lota | ||
Golfe de Saint-Florent | N | San-Martino-di-Lota | ||
O Farinole E | ||||
S | ||||
Golfe de Saint-Florent | Patrimonio | Patrimonio |
Farinole occupe un des alvéoles de la partie occidentale du Cap Corse. Il s'agit du bassin versant du ruisseau de Farinole qui, dans la partie haute du cours, s'appelle le ruisseau de Pianellu. Cette vallée ouverte sur le golfe de Saint-Florent à l'ouest, est adossée à la Serra, une chaîne de montagnes aux crêtes effilées ou la « dorsale » du Cap Corse, orientée dans un axe nord-sud.
Le sol est principalement composé de schiste, une roche qui s'altère facilement. On y trouve à l'opposé, des ophiolites, roches magmatiques dures nommées péridotites le plus souvent transformées en serpentinites (teintées en vert par l'olivine), donnant au relief des paysages aigus et abrupts. C'est certainement l'explication des nombreuses coulées de boues qui se sont produites sur la commune (28 octobre 1985, 31 octobre 1993, 4 novembre 1994) consécutives à de fortes précipitations.
Au sud-ouest du hameau de Sparagaggio, se trouve une zone collinaire composée de formations de calcaires bioclastiques et récifaux, identique à celle de Saint-Florent.
Farinole possède une façade littorale comprise entre l'embouchure du ruisseau de Pianu au nord et celui du fium' Albino au sud. Cette partie de la côte du Cap Corse avec, en son milieu la pointe déchiquetée de Grotta di u Banditu et au nord le Scogliu di Farinole, n'offre aucun abri pour les navires et aux plaisanciers.
La côte comporte plusieurs plages, une plage de galets à la tour génoise, et deux autres plages de sable, celle au sud inaccessible autrement que par la mer, et celle de la Marine de Farinole, la plus grande au nord.
Son territoire ne comporte pas de forêt, les arbres étant à chaque fois détruits par de fréquents incendies, attisés par les vents d'ouest dominants. Il est couvert en grande partie d'un maquis, épais et impénétrable dans le fond des talwegs. Sur le rivage, aux abords des embouchures des petits cours d'eau, poussent de nombreux tamaris.
Le principal cours d'eau est le ruisseau de Farinole qui a sa source sous Bocca di San Leonardo (855 m)et porte le nom de ruisseau de Pianellu[1]. Il a son embouchure à la Marine, dans le golfe de Saint-Florent. Ses principaux affluents sont le ruisseau d'Ernaiolo[2], le ruisseau de Panchelle[3] et le ruisseau de Fiumicello[4].
Quant au Fium'Albino qui délimite Farinole de Patrimonio, il emprunte en partie le territoire communal sur un kilomètre environ avant son embouchure dans le golfe de Saint-Florent.
Le littoral de Farinole est traversé par la D 80 (ancienne route nationale 198 de Saint-Florent à Bonifacio comme encore portée sur les cartes cadastrales de Géoportail), route faisant le tour du Cap Corse. Quant au village qui se situe à l'intérieur des terres, il est desservi par la D 333 (successivement nommée chemin vicinal ordinaire de Nonza à Farinole, Brocolacce à Sparagaggio, de Farinole à Patrimonio au cadastre) venant de Patrimonio et dont l'intersection au nord avec la D 80 se situe en limite de la commune d'Olmeta-di-Capocorso.
Farinole est distant par route, de 22 km du port de commerce de Bastia, de 20 km de la gare des CFC de Bastia et de 36 km de l'aéroport de Bastia Poretta.
Au , Farinole est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (22,6 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), cultures permanentes (3,5 %), prairies (0,9 %), eaux maritimes (0,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Sparagaggio (Sparagaghju) est un village, comme écrit sur les cartes cadastrales. Il a été construit au Moyen Âge sur un éperon rocheux, en face de Bracolaccia, son principal hameau.
Bracolaccia (Bracolacce ou Bracculaccia), « hameau de Bracolacce » comme porté sur les cartes cadastrales, est devenu le centre de la commune. S'y trouve la mairie et l'église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien. C'est un village moyenâgeux, construit sur une arête de montagne. Il s'étire depuis l'église paroissiale, isolée des habitations, à ses pieds, vers le hameau de Poggio qui le domine. Il se situe à 5 minutes de sa marine nommée « Marine de Farinole ».
Le hameau de Poggio (Poghju) est le plus haut, construit à 223 m d'altitude. S'y trouve une ancienne tour de style pisane, restaurée et devenue une habitation.
Le hameau de Pescatoja se trouve au nord du littoral communal. De développement récent, il bénéficie de sa situation au nord de la belle plage de sable de la Marine de Farinole, fréquentée en période estivale autour de l'établissement L'Ambada qui est l'un des rares points d'accès à la mer sur cette partie de la côte.
Le lieu-dit San Daniello se situe entre Bracolaccia et la Marine de Farinole, et est desservi par la route de San Daniello.
La Marine de Farinole avec sa remarquable tour génoise, se trouve au sud de sa plus grande plage.
Le nom corse de la commune est Ferringule [fɛrˈriŋgulɛ]. Ses habitants sont les Ferringulesi.
Au Moyen Âge, Farinole faisait partie du fief de Nonza qui avant 1109 ne comprenait que Nonza et Olmeta-di-Capocorso mais qui, en 1198, contrôlait tout le Cap Corse sauf le Lota.
Les Avoragij dominaient Nonza et le pays environnant. Ils mirent à profit les conflits des seigneurs voisins pour arrondir leur seigneurie et augmenter leur puissance ; ils occupèrent la Pietra de Patrimonio avec toute cette vallée et s'emparèrent à deux reprises du château de Farinole[Note 3], mais ils en furent toujours chassés par le comte Orlando[Note 4] qui, grâce à son courage, se fit seigneur du Nebbio[12].
Arrigo Della Rocca, fils de Guglielmo descendant de Sinucello Della Rocca comte de Corse qui avait défendu la commune de Pise contre la France et avait reçu en récompense le titre de « Giudice », reçoit l'aide de l'Aragon. Il occupe Nonza mais est vite repoussé.
« Ils arrivèrent tous en Corse avec le titre de gouverneurs et amenant avec eux mille soldats. Ils se mirent aussitôt en campagne et prirent le château de Nonza en laissant la vie sauve à la garnison catalane qui était au service du comte Arrigo. Les gouverneurs mirent dans ce château Luchino, l'un des seigneurs du pays, qui avait dû s'exiler. Les seigneurs de Canari et de Brando étaient déjà entrés, comme je l'ai dit, dans la famille des Gentili à Gênes et s'appelaient non plus Avogarij, mais de Gentili. Lorsque Luchino eut reçu Nonza, les gouverneurs allèrent occuper le château de Farinole qu'ils lui remirent également ; mais Luchino, laissant les gouverneurs étendre leurs conquêtes dans l'île, commença à se fortifier dans ces deux châteaux. »
— Giovanni della Grossa in Chronique, traduction de l'abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome I - Bastia Imprimerie et librairie Ollagnier - 1890.
De 1583 à 1590, alors que famine et peste régnaient en Corse, les Barbaresques razzient les côtes de l'île, enlèvent des personnes pour en faire des esclaves ; de très nombreux villages sont abandonnés ou ruinés. Parmi eux, Marianda di Farinole[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 236 habitants[Note 7], en évolution de +14,56 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'école primaire publique la plus proche se situe à Santa Maria (Patrimonio), la commune voisine. Le Collège le plus proche se situe à ST Florent et lycées les plus proches sont situés à Bastia Montesoro, distant de 18 km via le col de Teghime.
Les cabinets de médecins les plus proches sont situés à Saint-Florent et à Bastia, villes respectivement distantes de 12 km et 18 km. Le Centre hospitalier général de Bastia est distant de 17 km. Plusieurs cliniques se trouvent aussi à Bastia. Deux pharmacies sont à Saint-Florent. Des infirmiers sont installés à Patrimonio ; des masseurs-kinésithérapeutes se trouvent à Saint-Florent.
La paroisse Église Saint-Côme-et-Saint-Damien relève du diocèse d'Ajaccio.
Peu d'activités économiques dans cette commune faiblement habitée mais qui ne manque pas d'attraits touristiques. Un restaurant et un camping sont installés au bord de remarquables plages de sable.
La viticulture est l'autre secteur économique de Farinole qui se trouve dans la zone d'appellation contrôlée A.O.C. Patrimonio (Domaine Sylvain Paoli et Domaine Catarelli). La commune est située sur la Route des Vins (Strada Vinaghjola).
L'église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien du XVIIe siècle est située en contrebas du hameau de Bracolaccia.
Le couvent de Marianda est situé au lieu-dit « Cunventu », à 280 m d'altitude au-dessus de la route D 333, au sud de la commune. Ruiné, il avait été fondé en 1606 et achevé en 1750 par les moines Franciscains. Il avait été financé par les dons et legs des trois communes de Barbaggio, Farinole et Patrimonio. Il a été ravagé par les Barbaresques entre 1583 à 1590 et abandonné. Les raids fort nombreux des pirates sur les côtes de l'île dureront pendant près de trois siècles. Un sentier, l'ancien chemin de Patrimonio à Farinole encore porté au cadastre, permet d'y accéder depuis la route D 333. L'édifice reste néanmoins interdit en raison des risques d'effondrement.
La cloche coulée en 1650 à Gênes, se trouve aujourd'hui dans le clocher de l'église Saint-Martin de Patrimonio. Le couvent comprenait sept chapelles ; il a hébergé jusqu'à vingt moines[19].
Une association pour la sauvegarde du patrimoine de Farinole a été récemment créée en vue de la consolidation des vestiges.
Cette chapelle ruinée, est située à 1 092 m d'altitude, au plus haut du village et au nord de la commune.
La tour génoise, de forme ronde comme la plupart des tours du littoral de Corse, se trouve au nord de la marine de Farinole. Sa construction avait été imposée par Gênes. Financée par un impôt collecté auprès des villageois, la tour de Farinole a été construite en 1562. C'était l'une des premières édifiées. La tour était placée en vue des tours de Vecchiaia au sud et de Negru au nord, de façon qu'un signal donné de l'une d'elles pouvait être aperçu de ses voisines. Pendant plusieurs siècles, ces tours ont servi à prévenir, à l'aide de feux, les habitants des côtes, des dangers qui les menaçaient et à leur donner refuge s'ils n'avaient point le temps de se réfugier à l'intérieur des terres.
Cet édifice fortifié, aujourd'hui propriété d'une personne privée, est protégé et inscrit au titre des M.H. depuis le 23/06/1993[20].
Cet édifice de base carrée, dit "tour pisane", date probablement du XVIe siècle. Il se trouve à Bracolacce, tout en haut du hameau de Poggio (Poghju) et donne vue sur la tour littorale par delà le vallon du ruisseau de Farinole. Restaurée, elle sert d'habitation.
Les mines de Farinole-Olmeta, connues depuis le XVe siècle, avaient fait l'objet de plusieurs tentatives de valorisation jusqu'au XVe siècle. De la concession accordée le 27 juin 1849, 300 à 400 tonnes de minerai sont disponibles sur le carreau en 1853. Productives en 1856, ces mines sont abandonnées quelques années plus tard. Malgré de nouvelles tentatives de réactivation du site minier, elles seront définitivement abandonnées dans les années 1920.
« Le minerai de fer est très abondant ; on peut en extraire beaucoup de la mine de Farinole, dans le Nebbio »
— Mgr Agostino Giustiniani in Description de la Corse - Traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome I p. 73.
À l'état de vestiges, les mines sont reprises à l'Inventaire général du patrimoine culturel[21].
Farinole est concernée par trois ZNIEFF de 2e génération :
La zone concerne les chênaies vertes s'étendant sur une superficie de 4 563 ha de 15 communes du Cap Corse, depuis la commune de Farinole, à la base du cap, jusqu'à la commune de Rogliano au nord-est et à la commune de Morsiglia au nord-ouest. Sur la commune de Farinole, en aval des crêtes de Tuffone Niellu, la zone atteint une altitude maximale de 244 mètres et minimale de 27 mètres. La chênaie verte est située au sud-ouest du hameau de Sparagaggio. Elle est bordée à l'ouest par la route D 80, à l'est par la D 333. Elle couvre le versant de la crête exposé au nord et un relief de collines culminant à 176 mètres. Elle recouvre un terrain calcaire, le même que celui de Saint-Florent.
Le ruisseau de Campu Maggiore la traverse. Le paysage qui l'entoure se compose de plaines viticoles. La chênaie remonte également les vallons d'Ernaiolo et de Pianellu en amont du hameau de Bracolaccia[22].
La zone d'une superficie de 6 387 ha, englobe la quasi-totalité de la crête centrale du Cap Corse. La limite sud de la ZNIEFF est identifiée par le col de Teghime (commune de Barbaggio). Son intérêt réside en sa fonction d’habitat pour les populations animales et végétales. Elle comporte une faune et une flore classée comme déterminantes avec 25 espèces végétales, dont une colonie de reproduction de petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), deux couples d’aigle royal (Aquila chrysaetos), et du lézard de Fitzinger (Algyroides fitzingeri)[23].
La zone correspond au fond de la basse vallée du Fium Albino et du versant calcaire qui le surplombe en rive gauche depuis Ponte Albino. Ce petit cours d’eau se jette dans le golfe de Saint-Florent, en aval du lieu-dit « Ponte Albino ». Depuis ce lieu, la basse vallée du Fium Albino est surplombée par un versant escarpé composé de roche calcaire dont l’extrémité nord-ouest se termine dans la mer, à la « Punta di Saeta ». De part et d’autre de l’estuaire, la plage est composée de galets. Plus au nord-est, elle n’est plus composée que de sable. En rive droite la basse terrasse est largement exploitée par la viticulture tandis qu’en rive gauche les parcelles sont en friche[24].