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Fernand Joseph Job Hamar, né le à Vendôme[1] et mort le à Paris (14e arrondissement), est un sculpteur français.
Fernand Hamar est l'aîné d'Alexis Hamar et de Marie Guillot. Il a une sœur, Marguerite et un petit frère, Maurice[2]. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, entre la bataille d'Orléans (1870) et la bataille du Mans (1871), l'armée prussienne pousse l'armée de la Loire aux environs du Temple. Le bruit des canons provoqua la surdité de Fernand Hamar, selon sa famille[réf. nécessaire]. Autour de ses dix ans, il entre à l’Institution des sourds-muets de Paris.
Dans une école parisienne pour les sourds, Hamar apprend la sculpture. Il s'inscrit à l'École nationale des arts décoratifs le [3] où il étudie pendant quatre ans. Le , il s'inscrit à l'École nationale supérieure des beaux-arts[4] et le , il devient l'élève de Jules Cavelier à sa demande[5], puis de Louis-Ernest Barrias et ensuite de Paul-François Choppin, lui-même sourd. Il concourt sans succès au prix de Rome et expose au Salon des artistes français.
Le , Fernand Hamar épouse Paule Monsaingeon (1880-1970) qui lui donne deux enfants : Manon et Patrice.
En 1937, Fernand Hamar a créé, avec d'autres anciens élèves, l'association de l'Amicale des anciens élèves de l’Institution nationale des sourds-muets de Paris. Il meurt le et est enterré à Vendôme.