Fernand Melgar

Fernand Melgar
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Fernand Melgar en 2018
Naissance (63 ans)
Tanger (Maroc)
Nationalité Suisse
Profession Réalisateur
Producteur
Films notables EXIT, le droit de mourir
La Forteresse
Vol spécial
L'Abri
À l'école des Philosophes

Fernand Melgar est un réalisateur et producteur de documentaire de nationalité suisse et espagnole, né le 4 juillet 1961 à Tanger.

Autodidacte, il tourne lui-même la plupart de ses documentaires en cinéma direct. Le critique Pascal Gavillet l'estime comme « l’un des meilleurs documentaristes suisses actuels »[1].

Ses films ont reçu plus d'une cinquantaine de prix dont le Léopard d'or, le Prix Europa, le Prix Italia, deux Prix du Cinéma suisse et une nomination aux Emmy Awards. Selon le Tages Anzeiger, La forteresse et Vol spécial, admis en 2024 à la Bibliothèque du Congrès, font partie des 100 meilleurs films suisses[2]. Son dernier film À l'école des Philosophes est le plus grand succès public du cinéma romand et du documentaire suisse en 2018[3],[4].

En 2020, il reçoit le prix d'honneur du festival de cinéma et des droits humains de San Sebastian[5] pour l'ensemble de son œuvre et met fin à sa carrière de cinéaste[6].

Origines et famille

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Né le à Tanger dans une famille d’anarcho-syndicalistes espagnols de la CNT exilée au Maroc dans les années 1930, Fernand Melgar accompagne clandestinement ses parents qui émigrent en Suisse comme travailleurs saisonniers en 1964. Caché avec sa sœur dans un appartement d'un quartier ouvrier de Chavannes dans l'Ouest lausannois[7], il fait partie de ceux qu'on appelait « les enfants du placard »[8].

Il est père de trois enfants[9].

Formation et parcours cinématographique

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Il interrompt des études de commerce au début des années 1980 pour rejoindre le mouvement de contestation Lôzane Bouge et fonder avec des amis le Cabaret Orwell puis le club rock La Dolce Vita à Lausanne[7].

Fernand Melgar et son Franches-Montagnes Éclair

Après avoir projeté des films expérimentaux[10], Fernand Melgar réalise en autodidacte ses premiers documentaires à partir de 1983 pour la Radio Télévision Suisse et le cinéma. En 1985, il rejoint l’association de réalisateurs indépendants Climage. En 2018, à la suite de profonds désaccords, il quitte cette dernière pour fonder sa société de production Le Dzè[7].

En 2020, il met un terme à sa carrière de cinéaste pour se consacrer à l'équitation éthologique[11], l'ornithologie et l'apiculture afin de sensibiliser la jeune génération à la défense de l'environnement et de la biodiversité[12]. Il s'installe alors seul dans le nord du canton de Vaud[9].

En 2023, l'ensemble de son œuvre est déposé à la Cinémathèque suisse. Défenseur de Copyleft, il rend ses films disponibles en ligne gratuitement[13].

Films principaux

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Plusieurs de ses films font l'objet d'articles universitaires[14],[15].

Album de famille

Album de famille (1993) est le portrait intime des parents de Fernand Melgar. Retournés en Espagne après 27 ans passés en Suisse, ils racontent les conditions des saisonniers venus du sud de l'Europe travailler pendant les Trente Glorieuses. Le film est diffusé le sur Temps Présent. Fredy Buache, directeur de la Cinémathèque Suisse écrit que le film est « l’évocation d’une période particulièrement déplorable de l’histoire suisse qui, sans rancœur, laisse affleurer une mentalité qui devrait permettre à chaque spectateur de se reconnaître et de se juger ». Album de famille reçoit en 1994 le grand prix de l’Organisation Internationale du Travail pour le film qui traite le mieux de la justice sociale dans le monde du travail.

Remue-Ménage

Remue-ménage (2002) s'intéresse à Pascal, 35 ans, père de famille, démolisseur de voiture et travesti dans la petite ville de Moudon. Il rêve de succès, imite Dalida, il lutte pour porter les robes qu'il affectionne et imposer sa différence, car ses concitoyens n'apprécient guère qu'il se déguise en Mère Noël pendant les fêtes de fin d'année. Le critique Antoine Duplan de l'Hebdo note « Fernand Melgar a du cœur. Dans Remue-Ménage, il plonge au fond d'une misère affective noire, sans jamais se départir de sa compassion. Jamais la « belle plante, la belle miss », comme dit Patrick, n'est tournée en dérision; au contraire elle/il plaide pour la tolérance et le respect »[16].

Exit, le droit de mourir

Exit, le droit de mourir (2005) accompagne des bénévoles de l’association EXIT qui ont pour mission d'offrir une assistance au suicide à des personnes condamnées ou qui souhaitent mourir. Jean Roy, critique à L'Humanité écrit « ce pourrait être insoutenable et c’est juste magnifique, tant la caméra est toujours à la distance parfaite, refusant voyeurisme et exploitation malsaine comme condescendance et apitoiement. À la réserve obligée dans le traitement de telles situations correspond toute la pudeur d’un style. C’est cela le grand cinéma »[17]. Le film a reçu le Prix du Cinéma Suisse et Golden Link Award du meilleur documentaire européen. En 2006, il est fait partie la liste des 100 personnalités qui font la Suisse romande établie par L'Hebdo[18].

La Forteresse

La forteresse (2008) est une observation d'un centre d'enregistrement et de procédure pour requérant d'asile en Suisse. Pour la première fois, le travail des auditeurs fédéraux chargés d’accorder le statut de réfugié est révélé. Le film reçoit le Léopard d'or au 61e Festival de Locarno. Martin Walder de la NZZ écrit « le spectateur ne peut se défiler, bouleversé par des questions qui résonnent en lui, volontairement laissées ouvertes par le film. Dans l’art d’illustrer et d’interroger l’actualité politique, le cinéma ne peut demander mieux »[19].

Vol Spécial

Vol spécial (2011) décrit les méthodes d'expulsion d'étrangers dans un centre de rétention administrative à Genève. Il est présenté en compétition internationale le au 64e festival de Locarno en présence de la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey. Elle déclare au journal télévisé de la RTS « Ce n'est pas conforme à la tradition humanitaire de la Suisse que des gens meurent sur des vols spéciaux »[20]. Le film fait l'objet d'une polémique initiée par le président du jury de Locarno, Paulo Branco. Celui-ci juge que « le film s'accompagne d'un fascisme ordinaire trop courant dans notre société, celui-là même qu'il prétend dénoncer »[21]. La neutralité du traitement du sujet par le cinéaste est largement défendue dans la presse suisse et française, comme l'atteste l'analyse de Jacques Mandelbaum du Monde « Loin d'affaiblir le film, cette absence de stigmatisation des exécutants rend sensible aux spectateurs la banalité du mal, telle que la démocratie est aussi capable de la mandater »[21]. Le film reçoit plus d'une vingtaine de prix et une nomination aux Emmy Awards. Les journalistes de cinéma lui décernent le Prix suisse de la critique de cinéma et le prix du meilleur film européen de la Fédération des critiques de film européen (FEDORA).

L'abri

L'abri (2014) est un hiver au cœur d’un hébergement d’urgence pour sans-abris à Lausanne. À la sortie du film, le film suscite une polémique sur l'accueil d'urgence dans la capitale vaudoise. La municipalité de gauche est prise à partie et mise face à ses contradictions. Mathilde Blottière dans Télérama écrit « Le réalisateur montre à quelle vitesse la misère ronge, comme de l'acide, les liens entre les gens. Aux côtés de ces parias, Fernand Melgar instruit aussi le procès d'un pays fermé jusqu'au déni, crispé sur son confort, aveuglé par la peur »[22]. Le film reçoit plusieurs prix dont le Giraldillo d'Argent et le Grand prix Rosario Valpuesta au Festival du Cinéma Européen de Séville.

À l'école des Philosophes

À l'école des Philosophes (2018) accompagne les premiers pas à l'école de cinq jeunes en situation de handicap mental à Yverdon. Le film ouvre le les 53e Journées cinématographique de Soleure en présence du président de la Confédération suisse Alain Berset. Dans son discours d'introduction, il déclare « Quiconque a vu ce film ne pensera probablement plus de la même manière l'intégration des personnes en situation de handicap dans notre société qu'auparavant. Et peut-être plus généralement les personnes qui ne sont pas fortes, en bonne santé, capables »[23]. Le film est sélectionné officiellement au Festival de Locarno, reçoit le premier prix Hors Les Murs au Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) et le Grand Prix du public au festival international du film de Gijon. À l'école des Philosophes est le plus grand succès public du cinéma romand et du documentaire suisse en 2018[3],[4].

Engagements

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Il s'implique dans les mouvements de contestation de Lôzane bouge au cours des années 1980 et 1981 et fonde le Cabaret Orwell, un lieu de rencontre où des concerts et des projections de cinéma ont lieu[7].

Il enseigne régulièrement le cinéma documentaire dans le cadre de classes de maître, notamment en Suisse, en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Palestine[24], en Chine, au Cambodge, au Chili ou en Argentine[25]. Il participe à de nombreux débats lors de projections scolaires[26] et universitaires de ses films[27].

Il organise des projections et débats civiques autour de ses films dans les écoles et les universités. Le parti nationaliste UDC tente d'interdire la projection de ses films qu'il qualifie de « propagande d’humanistes de gauche » et place dans plusieurs journaux un encart publicitaire « Vol spécial est un docu-menteur inacceptable »[28]. Engagé dans la défense des sans-papiers et du droit d'asile, il mène plusieurs actions publiques et politiques, notamment pour empêcher l'expulsion du requérant d'asile Fahad K., un protagoniste de La forteresse. Il assigne en justice en 2015 le site lesobservateurs.ch du sociologue réactionnaire Ueli Windisch pour injures et menaces[29]. Il a gain de cause et retire sa plainte[30].

En 2018, il dénonce le laxisme et la complaisance de la Municipalité de Lausanne, majoritairement à gauche, à l'égard de dealers débarqués à la fin des années 1990 en usurpant le statut de requérant d’asile[31],[32]. Il met en ligne des photos de trafiquants à la sortie des écoles. Cette publication suscite une vive réaction dans le milieu du cinéma suisse. Une lettre ouverte est signée par plus de 230 personnes dont Lionel Baier directeur du département cinéma de l’ECAL à Lausanne, Michel Buhler, ancien responsable du département cinéma de la HEAD, et les cinéastes Nicolas Wadimoff, nommé un temps responsable du département cinéma de la HEAD[33] et Jean-Stéphane Bron, intervenant dans la même école. Ils accusent Fernand Melgar de « faits non avérés et mal documentés d’une façon malhonnête. En effet, il n’a pas été prouvé que les dealers de rue de votre quartier ont pour clients des écoliers »[34]. Alors que Fernand Melgar s'apprête à enseigner à la HEAD, des réactions d'élèves poussent l'école et le cinéaste à une renonciation[35]. Dans les semaines qui suivent, des médias tels que la RTS, Le Temps, El Pais ou le Matin Dimanche révèlent plusieurs enquêtes accablantes: des dealers originaires d'Afrique de l'Ouest organisés en mafias se sont rendus coupables de ventes de stupéfiants à la sortie des écoles, de harcèlement sexuel et tentative de viol ainsi que de menaces contre ceux qui ont tenté de les chasser[36],[37],[38]. Face au tollé public et politique, les autorités municipales mettent en place des mesures policières pour enrayer ce fléau[39]. Une année plus tard, le deal de rue à Lausanne a en grande partie disparu[40].

Il est membre du comité exécutif de Global Detention Project, un centre de recherche basé à Genève qui étudie l'utilisation de la détention liée à l'immigration comme une réponse à la migration mondiale. Il participe en 2014 à la campagne d'Amnesty International pour que les gouvernements du monde entier adoptent des mesures efficaces contre la torture. Il enseigne le cinéma direct en 2004 au Swiss-Palestinian Film Encounters à Ramallah[41] et en 2015 au centre Bophana de Phnom Penh fondé par le cinéaste Rithy Panh[42].

Défenseur de la démocratisation de l'accès à la culture selon le principe de Copyleft, Fernand Melgar rend ses films disponibles gratuitement en VOD[13].

Filmographie

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Court-métrage

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Télévision

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Long métrage

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Installations

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Distinctions

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Exit, le droit de mourir (2005)

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  • 2006 : Meilleur documentaire suisse au Prix du Cinéma Suisse ;
  • 2006 : Meilleure coproduction européenne Golden Link Award[43] ;
  • 2006 : Inspiration Award – Honorable Mention au Full Frame Fest[44] ;
  • 2006 : Mention du jury au FIFF, Namur.

La Forteresse (2008)

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  • 2008 : Léopard d'or, section Cinéastes du Présent au Festival international du film de Locarno ;
  • 2008 : Grand prix au Festival du documentaire Cinema Vérité, Téhéran[45] ;
  • 2008 : Prix du public au Festivale Dei Popoli, Florence[46] ;
  • 2008 : Mention spéciale Premio Ente dello Spettacolo au Festivale Dei Popoli, Florence[46] ;
  • 2008 : Grand prix aux Rencontres Internationales du Documentaire de Montreal[47] ;
  • 2008 : Mention du jury pour le montage aux Rencontres Internationales du Documentaire de Montreal[47] ;
  • 2009 : Mention du jury, compétition Droits Humains au 11e Bafici, Buenos Aires[48] ;
  • 2009 : Prix Lichtpunt (VRT) au Festival des Libertés, Bruxelles[49] ;
  • 2009 : Prix Horizonte au Fünf Seen Filmfestival, Gilching[47] ;
  • 2009 : Prix d’excellence Yamagata International Documentary Film Festival Japon[50] ;
  • 2010 : Magnolia d'Argent, meilleur documentaire social au MIDA Shanghai Festival[51].

Vol spécial (2011)

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  • 2011 : Premier Prix du Jury des jeunes au Festival international du film de Locarno ;
  • 2011 : Prix du jury œcuménique au Festival international du film de Locarno ;
  • 2011 : Grand prix au Festival Watch Docs, Varsovie[52] ;
  • 2011 : Special mention of the jury at the Festival des Libertés, Brussels[53] ;
  • 2011 : Mention de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme au Festival des Libertés, Bruxelles[53] ;
  • 2012 : Prix La Vague au Festival du Cinéma Francophone en Acadie, Moncton[54] ;
  • 2012 : Prix Europa Iris, Berlin[55] ;
  • 2012 : Prix Italia ;
  • 2012 : Prix de Soleure aux Journées cinématographique de Soleure ;
  • 2012 : Quartz du meilleur documentaire au Prix du cinéma suisse ;
  • 2012 : Prix du documentaire au Festival international du film policier de Liège ;
  • 2012 : Amnesty International Award au Human Rights Film Festival de San Sebastian[56] ;
  • 2012 : Anne Dellinger Grand Jury Award au Full Frame Film Festival[57] ;
  • 2012 : Center for Documentary Studies Filmmaker Award au Full Frame Film Festival[57] ;
  • 2012 : Prix du meilleur film long métrage au Human Screen, festival du film des droits de l’homme de Tunis[58] ;
  • 2012 : Grand prix Certamen de Cine de Viajes del Ocejón, Espagne[59] ;
  • 2012 : Prix spécial du Jury au Festival International du Cinéma des Peuples Ânûû-rû Âboro, Nouvelle-Calédonie[60] ;
  • 2012 : Special World Feature Jury Mention au Silverdocs Documentary Festival, Silver Spring[61] ;
  • 2012 : Fedora critics award for best european documentary, Crossing Europe Film Festival, Linz[62] ;
  • 2012 : Best Human Rights Film Award au Festival du Documentaire, Ljubljana[63] ;
  • 2012 : Prix du Jury Lycéens et Apprentis au Festival des Droits de l’Homme, Paris.

L'abri (2014)

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  • 2014 : Mention spéciale Cinema e Gioventù au Festival du film de Locarno ;
  • 2014 : Giraldillo d’Argent – Nuevas Olas Fiction / Nonfiction au Sevilla European Film Festival[64] ;
  • 2014 : Grand prix Rosario Valpuesta au Sevilla European Film Festival[65] ;
  • 2014 : Prix de la ville d'Amiens au Festival International du Film d’Amiens[66] ;
  • 2015 : Prix du Jury "Hors-les-Murs" au FIFDH[67] ;
  • 2015 : Grand prix à Europe Orient Documentary Film Festival[68] ;
  • 2015 : Mention spéciale du jury au Festival des Libertés[69] ;
  • 2016 : 3e prix documentaire aux Internationales Filmwochenende Würzburg[70] ;
  • 2016 : Grand prix au Ceme Doc[71].

À l'école des philosophes (2018)

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Autres prix

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Nominations

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  • 2001 : meilleur court-métrage au Prix du Cinéma Suisse pour L'arrivée[84] ;
  • 2003 : meilleur court-métrage au Prix du Cinéma Suisse pour Le combat[85] ;
  • 2008 : Nomination meilleur documentaire au Prix Europa, Berlin pour La Forteresse ;
  • 2008 : Sélection officielle à la Viennale, Vienne pour La Forteresse[86] ;
  • 2009 : Nomination meilleur documentaire au Prix du Cinéma Suisse, Lucerne pour La Forteresse[87] ;
  • 2009 : Nomination meilleur film suisse aux Perles du Cinéma Suisse, Locarno pour La Forteresse.

Notes et références

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  1. Pascal Gavillet, « Widmer-Schlumpf ovationne « La forteresse » », Tribune de Genève,‎ , p. 28
  2. (de) « Die 100 besten Schweizer Filme | SonntagsZeitung », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  4. a et b « RS 443.113 Ordonnance du DFI du 21 avril 2016 sur l’encouragement du cinéma (OECin) », sur www.admin.ch (consulté le )
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  6. « Fernand Melgar quitte le cinéma. Rétrospective », sur rts.ch, (consulté le )
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  8. RTS.ch, « Les enfants du placard », sur rts.ch (consulté le )
  9. a et b Dominique Botti, « Portrait de Fernand Melgar – Son dernier film s’appelle « Éclair » » Accès payant, 24 heures, (consulté le )
  10. « Fernand Melgar : « Je ne me sens ni trahi ni blessé » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. « Mon animal et moi: Entre « Éclair » et Fernand Melgar, ça a été le coup de foudre », sur 24 heures, (consulté le )
  12. Christophe Passer, « L'appel de la forêt », Le Matin Dimanche,‎
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  17. Jean Roy, « Bon cru sur le front du documentaire », L'Humanité,‎
  18. Antoine Duplan, « Cinéma confraternel », L'Hebdo,‎ , p. 128
  19. (de) Martin Walder, « Der Pardo d'Oro von Locarno [...] », NZZ online,‎
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  22. Mathilde Blottière, « L'abri », Télérama,‎ , p. 72
  23. Le Président de la Confédération Alain Berset, « Tiefenscharf und hoch politisch », sur www.admin.ch, (consulté le )
  24. « Forte présence suisse au premier festival du film de Ramallah », sur swissfilms (consulté le )
  25. « Fernand Melgar », sur swissfilms (consulté le )
  26. « e-media », sur www.e-media.ch (consulté le )
  27. « Agenda des événements de l'Université de Genève - "Vol Spécial" de Fernand Melgar », sur agenda.unige.ch (consulté le )
  28. « Le film « Vol spécial » enflamme les politiques », Tribune de Genève,‎ , p. 6
  29. « Fernand Melgar porte plainte pour injures et menaces », 24Heures,‎
  30. Valérie de Graffenried, « Fernand Melgar a retiré sa plainte contre Lesobservateurs.ch », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  31. Julien Culet, « « Lausanne est gangrenée par le deal de rue » », Le Matin Dimanche,‎
  32. Philippe Clot, « Vingt ans de deal de rue, c’est l’overdose », L'illustré,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  35. Aïna Skjellaug, « Les propos de Fernand Melgar le privent d'un mandat à la HEAD », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  36. Dominique Botti, « Des enseignants affirment que les jeunes élèves du Collège de Saint-Roch à Lausanne sont abordés par les dealers de rue », Le Matin Dimanche,‎ , p. 5
  37. Camille Krafft, « Je ne sors plus seule le soir dans cette rue lausannoise », Le Matin Dimanche,‎ , p. 8
  38. Frédéric Nejad Toulami, « Il a dû fuir face au dealer », Le Matin,‎
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  40. Yan Pauchard, « Lausanne pérennise son dispositif de lutte contre le deal de rue », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
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Bibliographie

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Liens externes

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