Naissance | |
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Décès | |
Nationalités |
vénézuélienne (à partir de ) espagnole |
Domiciles |
Caracas (à partir de ), îles Canaries (à partir de ), Saragosse (à partir de ), Caracas (à partir de ), Pologne (- |
Activités |
Espérantiste (à partir de ), philologue, linguiste, journaliste, traducteur |
Fratrie |
Octavio de Diego (d) |
Distinctions |
Prix OSIEK (d) () Membre honoraire de l’Association mondiale d’espéranto |
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Gran Diccionario Español-Esperanto (d) |
Fernando de Diego de la Rosa ( - ) est un journaliste, traducteur et espérantiste hispano-vénézuélien. Né en Espagne, il obtient la nationalité vénézuélienne en 1950.
Fernando de Diego nait le à Guadalajara, en Espagne[1]. Il est le quatrième des six fils de Benigno de Diego, fonctionnaire au ministère des finances, et de Juana de la Rosa[2]. La famille déménage plusieurs fois avant de s’installer définitivement à Saragosse en 1932[3].
En 1946, il épouse une espagnole avec qui il a un enfant[3]. En 1975, il divorce[3]. Il se remarie par la suite avec une polonaise, Czesława[3].
Fernando de Diego apprend l’espéranto en 1934[4],[5]. Il ne participe que très peu au mouvement espérantiste, ne se rendant qu’à un seul congrès : celui de Madrid en 1968[3].
Après la mort de son épouse le , Fernando de Diego revient à Saragosse, en Espagne, où il meurt de vieillesse le , à l’âge de 85 ans[3],[6].
Les traductions de Fernando de Diego ont été la cible de plusieurs critiques. Ainsi, Claude Piron écrit « J’admire et apprécie sa maitrise des phrases en espéranto, mais je suis irrité par le choix des mots, souvent inutilement étranger au génie de la langue »[5]. De son côté, Antonio Valén (eo) écrit, en 2001, les mots suivants : « En fait, il utilise rarement des néologismes (oui, oui, croyez-moi !), et sa maitrise de la phrase en espéranto, son sens naturel du rythme et de la mélodie de notre langue rend vraiment tout ce qu’il touche majestueux. De Diego est un maitre, non pour ses quelques néologismes, mais pour son brillant espéranto »[7].
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