Le nom de la localité est attesté en 1320 sous la forme Fervaches, puis en Farvaques en 1667[4].
Ce toponyme représente une forme altérée d'un ancien Favarche, Faverche (non attesté), comme le montrent les formes anciennes de Fervaches (Manche, de Favarchiis vers 1280, Favarchia 1322), Farvache (Seine-et-Marne, de Faverchiis) et l'homophone Fervaques (Aisne, Favarkes 1188)[5].
Il s'agit d'un terme caractéristique de la langue d’oïlfaverge au pluriel[5]. Il est issu du gallo-roman FABRICA « forge » (du latin fabrica « atelier, fabrique ». Fabrique est un emprunt savant).
L'étymologie populairefer(re)-vaches explique l'altération de Faverche, l'élément -vaches ayant été traduit en normand septentrional par la forme -vaques, d'après vaque « vache ».
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[9]. Sept de ces conseillers intègrent le conseil municipal de Livarot-Pays-d'Auge le jusqu'en 2020 et Didier Lallier devient maire délégué[7].
En 2021, la commune comptait 707 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Fervaques[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Fervaques a compté jusqu'à 1 448 habitants en 1806.
Platane d'Orient du château Le Kinnor, arbre remarquable âgé de plus de 500 ans, il serait le plus vieux platane de France (25 m de hauteur, 13,80 m de circonférence à 1,50 m du sol, 36 m d'envergure).
Manoir du Verger, inscrit aux monuments historiques[14], manoir du XVIe siècle, bâtiment de la boulangerie, remise et pressoir à pans de bois.
Le four à pain, situé place de la Fontaine, restauré en 2006 à l'identique, il est remis en chauffe chaque année pour la fête nationale du 14 juillet.
L'ancienne prison, située entre la place de la Fontaine et la rue du Docteur-Hautechaud. Elle est édifiée en 1733.
L'ancienne fontaine publique, située à l'angle de la rue du Docteur-Hautechaud et de l'allée du Presbytère (RD 47). Elle est construite en 1820, car à cette époque l'eau de la Touques est insalubre, polluée par les tanneries.
Pierre-Nicolas Morin (1756-1827), général des armées de la République et de l'Empire, né et décédé dans la commune. Il a participé à la bataille d'Austerlitz comme colonel du 2e régiment de carabiniers.
Pierre Quantin (1759 à Fervaques-1824), général des armées de la République.
Astolphe de Custine (1790-1857), écrivain, réfugié de la vie publique au château de Fervaques.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.